« Après » de Stephen KING

Informations :

Titre : après

Auteur : Stephen King

Éditeur : Albin Michel

Nombre de pages : 336 pages

Format  et prix : broché 20,90 € / numérique 13,99 €

Date de publication : 3 novembre 2021

Genre : terreur

Résumé :

PARFOIS GRANDIR VEUT DIRE FAIRE FACE A SES DÉMONS
Fils d’une mère seule qui galère, Jamie Conklin veut juste une enfance ordinaire. Mais Jamie n’est pas un enfant comme les autres. Né avec une capacité hors du commun que sa mère a poussé à garder secret, Jamie peut voir ce que personne d’autre ne peut et apprendre ce que personne d’autre ne peut. Mais le coût de son talent est bien plus élevé que ce que Jamie ne peut imaginer, et il le découvre lorsqu’un détective de la police de New York le convainque dans la poursuite d’un tueur qui a menacé de frapper depuis l’au-delà.

Mon avis :

Le nouveau Stephen King m’a frustrée et laissé un goût d’inachevé. 

Notre narrateur, Jamie Conklin, a six ans au début du récit. Il vit à New York, seul avec sa mère, Tia, agent littéraire. Jamie a un don : il voit les morts, a la capacité de leur parler pendant quelques heures suivant leur décès. 

Le début était plus que prometteur. Je me pourléchais les babines, avide de plonger tête la première dans cette histoire. New York, du surnaturel, un personnage sympatoche, un don incroyable. Je me suis installée confortablement, et les pages ont défilées. Et puis…………pas grand chose……

Tia soufre de la crise de 2008, elle est en difficulté financière. Elle se voit contrainte de quitter son superbe appartement de Park Avenue pour s’excentrer dans un quartier plus abordable. Lorsque son auteur fétiche passe de vie à trépas avant d’avoir achevé le roman qui lui permettrait de sortir de cette impasse financière, Tia demande à Jamie de mettre à profit son don : l’auteur mort va raconter à Jamie les grandes lignes de son roman qui sera publié à titre posthume, permettant à Tia de remonter la pente.

Elle se met en couple avec une femme problématique nommée Liz, flic corrompue qui travaille au noir comme passeuse de drogue. Même si la relation ne dure pas, Liz gardera une place prépondérante dans la vie de Jamie.

King nous propose ici une bête hybride mélangeant le surnaturel et le policier. Duo gagnant, j’en étais persuadée.

Pourquoi la sauce n’a pas pris ?

Déjà, King est synonyme de « pavé ». Ici, un peu plus de 300 pages. Et du coup, j’ai eu l’impression que tout était bâclé et fade. Où sont les personnalités détaillées à l’extrême ? Où sont les descriptions des lieux qui nous y emportent comme si on y était ? Où est la tension qui grimpe progressivement, faisant durer le plaisir ? Ensuite, Le côté horrifique, franchement, n’aurait pas fait tremblé un gamin de 4 ans. On est très très loin de « Carrie ». Il y a bien un moment dans le récit où je me suis dit « Ça y est, ça va bouger », et puis c’est retombé quelques pages plus loin. Et pourtant, c’est pas faute de nous rappeler plusieurs fois que nous sommes dans un roman horrifique. Trait d’humour de la part de King ? 

Je me rends compte que j’ai passé toute ma lecture à guetter quelque chose qui n’est jamais arrivé. J’avais peut-être trop d’attente pour ce roman. C’est King, donc ça doit dépoter….

Il y a quand même du positif dans cette lecture, heureusement ! Le personnage de Jamie est touchant. Il aspire juste à avoir une enfance normale. Mais il n’est pas un enfant ordinaire…et il va devoir vivre avec ça. Grâce à Jamie, King explore l’innocence perdue et les épreuves qui bousculent le sens du bien et du mal.

Le ton est léger, la plume fluide et agréable, les thématiques sont intéressantes (la famille sous toutes les coutures). Outre le côté surnaturel, King creuse d’autres sujets que vous découvrirez si vous lisez « Après ». Même si la révélation finale m’a semblé de trop. 

Une critique pas facile, honnête, pour une belle déception. Que cela ne vous empêche pas de lire « Après », si vous avez envie de découvrir King dans un roman court, de passer une petite soirée avec des personnages attachants, ou encore si vous êtes young adult. 

« On dit que la mort fait partie de la vie, sans mesurer à quel point c’est vrai. »

#après    #StephenKing  #AlbinMichel

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En bref :

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : l’auteur et la couverture, magnifique !

Auteur connu : King et moi, c’est une longue histoire, comme tout le monde ! Il a bercé mon adolescence. Côté blog, j’ai lu et chroniqué plusieurs de ses dernières parutions, que vous pouvez retrouver en suivant ce lien : Stephen King

Émotions ressenties lors de la lecture : pas beaucoup d’émotions malheureusement. De l’empathie ou de l’aversion pour les personnages, pas de peur ni d’angoisse (ce qui est tout de même problématique pour un roman qualifié d’horrifique…). Je me suis pas mal ennuyée en fait…. 

Ce que j’ai moins aimé : un peu court, jeune homme ! Le côté trop gentil et plan plan du récit, la fin, pas convaincante du tout. 

Les plus : la couverture (oui je sais, c’est léger comme argument), les personnages, le sujet relatif aux liens familiaux, le fait que cela se déroule à New York😍.

6 réflexions sur “« Après » de Stephen KING

  1. King et moi c’est aussi une longue histoire d’amour et après la lecture de votre chronique , je ne tenterai pas l’aventure d’Après , je ne suis pas mûre pour une déception! Merci de me l’avoir évitée .

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  2. bonjour, pour moi c’est l’inverse vous me donneriez envie. En effet je n’ai lu de lui que la ligne verte que j’ai adoré, c’est son côté horrifique qui me fait peur. Alors s’il n’y en a pas et qu’en plus il ne fait que 300 pages je pourrais peut être faire un pas vers lui. Pour être honnête Nicholson m’a traumatisé dans Shinning et du coup j’ai peur de lire du king.

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  3. Bonjour, je partage assez votre avis. Malgré un rythme assez soutenu qui font passer le roman très vite (je l’ai lu en 3h à peine), je n’ai pas accroché, du moins peu. Très fan de S.King, cela me navre un peu. Les personnages ne sont pas très attachants, l’histoire est assez « fade » car deja-vue(lue) et la fin un peu rocambolesque et « bêtement » horrifique (j’avais l’impression de lire le twist final du film Get out).
    Bref, c’est de très loin l’un de ses pires romans, voire.
    Restent, bien entendu, la patte du maître, la tension parfois palpable, et une écriture inimitable.
    Bon, je relis désormais la version longue du Fléau, que je n’ai pas lu depuis plus de 25 ans au moins, avec quelques détails supplémentaires (euh… 400 pages) qui, je l’espère, me feront mieux comprendre certains tenants et aboutissants.

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