
Titre : Le cabinet du Dr Leng
Auteur : Preston & Child
Éditeur : L’Archipel
Nombre de pages : 420 pages
Formats et prix : broché 24 € / numérique 16,99 €
Date de publication : 19 octobre 2023
Genre : thriller historique

La protégée de l’inspecteur Pendergast, Constance Greene, parvient à retourner à New York en 1880 pour arracher son frère et de sa sœur des griffes du funeste Dr Enoch Leng, l’un des premiers serial killers de l’histoire. Mais l’inspecteur doit agir vite, sans quoi Constance pourrait bien rester bloquée dans le passé…
La suite attendue de La Chambre des curiosités, le grand succès de Preston & Child
À la stupéfaction de l’inspecteur Pendergast, du FBI, sa pupille Constance Greene est parvenue à retourner dans le New York de son enfance, en… 1880 !
Animée par la vengeance, elle compte bien tirer son frère de la prison dans laquelle il croupit, et surtout arracher sa sœur aînée des griffes du pire psychopathe qui ait jamais sévi à Manhattan : le sinistre Dr Enoch Leng.
Pendergast se sent d’autant plus concerné que Leng n’est autre que son arrière-grand-oncle. Mais comment convaincre Constance de renoncer à affronter le tueur et de retourner au XXIe siècle, alors que la machine qui lui a permis de remonter le cours du temps est hors service ?
À moins que l’inspecteur et son fidèle compagnon, le lieutenant D’Agosta, ne trouvent une solution, Constance pourrait bien rester à jamais prisonnière de son passé terrifiant…
Dans ce nouvel épisode, le 21e mettant en scène leur personnage fétiche, Preston & Child renouent avec l’univers et les personnages qui ont fait le succès de leur best-seller La Chambre des curiosités.

Un thriller trépidant mêlant la science-fiction, le passé et le présent.
« La cabinet du Dr Leng » est le 21ème tome de cette série. Et vous savez quoi ? Je n’en ai lu aucun. Oui, je sais, ce n’est pas raisonnable. Mais le résumé de celui-ci m’a happée, et je ne pouvais techniquement pas rattraper mon retard et lire les 21 tomes avant d’attaquer celui-ci. J’y suis allé totalement à l’aveuglette. J’aime le risque. Résultat : c’est passé crème ! Preston et Child ont donné juste ce qu’il fallait d’informations pour que les nouveaux lecteurs ne se perdent pas. J’ai pu comprendre les relations entre les personnages principaux ainsi que l’importance de l’histoire nécessaire à ce livre. C’était incroyablement facile à suivre.
Notre histoire commence là où le dernier roman de Pendergast (le personnage principal de la série) s’est arrêté. Constance Greene a voyagé dans le temps jusqu’à New York en 1880 où elle prévoit de sauver sa sœur et son frère d’une mort certaine. Quant à Pendergast, resté dans le présent, il essaie désespérément de retrouver la jeune femme. Pour y arriver, il cherche quelqu’un qui puisse réparer sa machine à voyager dans le temps. La chose importante à noter est qu’il n’est pas hyper présent tout au long de ce roman.
« Le cabinet du Dr Leng » navigue entre le New York de 1880 et la quête de Constance, et le présent, où nous avons deux personnages importants sur lesquels ce roman se concentre : l’agent Coldmoon et le détective D’Agosta. L’agent Coldmoon tente de démasquer le meurtrier d’un artiste Lakota dans le Dakota du Sud et le détective D’Agosta résout un meurtre à New York impliquant un conservateur enfermé dans le congélateur du Musée national d’histoire naturelle.
J’ai été captivée dès le début par Constance et le New York de1880. J’aurais aimé que tout le livre se concentre sur elle. J’avoue n’avoir pas été passionnée du tout par les enquêtes situées dans le présent. Elles n’ont rien à voir avec Constance et Pendergast. Ces chapitres détournent l’attention de l’histoire principale et font perdre un temps précieux qui pourrait être utilisé pour ajouter des détails supplémentaires au plan de vengeance de Constance ou au plan de Pendergast pour réparer la machine à voyager dans le temps.
Les deux auteurs maîtrisent à la perfection les sujets divers et variés présentés ici, allant de l’histoire, à la paléontologie, aux pierres précieuses, à l’architecture, à l’art indien, en passant par les cocktails à l’absinthe, rendant la lecture riche. La représentation du Manhattan des années 1880 est prodigieusement réalisée, mettant tous les sens du lecteur en éveil, les descriptions des odeurs, des rues boueuses et de la cacophonie ambiante. Le contraste entre les portraits de ses habitants les plus pauvres luttant pour survivre et celui de la haute société organisant des soirées mondaines est saisissant. Je me suis régalée à découvrir ce New York fascinant.
La plume de Preston & Child est extrêmement dynamique et captivante. Très visuelle également, ce qui n’était pas pour me déplaire. J’ai trouvé le rythme inégal, mais cela provient de mon appétence aux passages relatifs à Constance et à Pendergast, que je dévorais à vitesse grand V, alors que la lecture des chapitres concernant d’Agosta et Coldmoon s’est révélée plus fastidieuse.
Cette lecture spectaculaire se termine un peu abruptement sur un cliffhanger obligeant le lecteur à ronger son frein dans l’attente de la suite. Logique, me direz-vous. Mais terriblement frustrant.
« Le cabinet du Dr Leng » a été une très belle découverte pour moi. Si vous ne connaissez pas encore Preston & Child, je ne peux que vous les conseiller. Leur univers atypique et original ne pourra que vous plaire.
« Chaque ruelle exhalait sa propre odeur pestilentielle d’égout et de viande avariée, si méphitique qu’il était quasiment impossible de l’oublier. »
Je remercie les Éditions L’Archipel pour cette lecture.
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Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : le résumé !
Auteur connu : je connais Preston & Child de réputation, mais je ne m’étais encore jamais plongé dans leur univers. Une belle découverte !
Émotions ressenties lors de la lecture : intéressée, bluffée, subjuguée, effrayée, admirative, mais aussi frustrée, et ennuyée par certains passages.
Ce que j’ai moins aimé : la partie au présent, avec les enquêtes de Coldmoon et d’Agosta.
Les plus : la partie au passé, les détails techniques et scientifiques, la plume, les personnages.
Si je suis une âme sensible : RAS


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