« 13 h pile ! » à la Librairie de Paris : Avant les fêtes, ouvrons-nous l’appétit !

Coucou la Book Team, hier j’ai pu me rendre au 13h pile ! de la Librairie de Paris. Je vous raconte ?

13h pile, c’est le rendez-vous mensuel à thème des férus de littérature à la librairie de Paris à Saint-Etienne ! 


Le principe ? Profiter de notre pause déjeuner pour découvrir les coups de cœur de nos libraires préférés et partager les nôtres ! 

Le thème de décembre :

Un appel irrésistible à la gourmandise, qu’elle soit culinaire, littéraire ou des deux à la fois !

Après un rapide tour des rayons, j’étais impatiente de découvrir la sélection de nos libraires de choc, Emma et Élodie.

Pas mal de nouveautés en littérature étrangère :

Les classiques se font une beauté grâce aux Éditions Points.

Place au 13 h pile !

Autrefois, dans la famille Barnes, jamais un homme ne se serait risqué devant un fourneau. La cuisine, c’était une affaire réservée aux femmes… Mais quand Julian est parti vivre à Londres, il a dû s’y mettre et on peut dire désormais que ses progrès ont été spectaculaires, sinon rapides. Un des plus célèbres écrivains anglais d’aujourd’hui va nous livrer ici le désopilant récit de ses trouvailles (parfois curieuses, voir le saumon aux raisins secs), de ses échecs (souvent savoureux, voir pourquoi il a raté le lièvre à la sauce au chocolat) et de ses coups de gueule (ah, ces livres de cuisine tous aussi imprécis les uns que les autres !).
Celui qui se définit comme un  » obsessionnel anxieux  » nous fait partager ses angoisses et bien sûr ses enthousiasmes – en nous livrant au passage de bien délicieux secrets.

« Tu sais, ça ferait très plaisir à ta sœur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie. » C’est le début d’un dîner de famille pendant lequel Adrien, la quarantaine déprimée, attend désespérément une réponse au message qu’il vient d’envoyer à son ex.
Entre le gratin dauphinois et les amorces de discours, toutes plus absurdes les unes que les autres, se dessine un itinéraire sentimental touchant et désabusé, digne des meilleures comédies romantiques.
Un récit savamment construit où le rire le dispute à l’émotion.

Une panne de voiture amène Alfredo Traps, agent général et représentant exclusif du tissu synthétique Héphaïstos, à interrompre son voyage. Rien n’est libre à l’hôtel du village où il s’est arrêté et on lui indique l’adresse de quelqu’un qui ne refusera sûrement pas de l’héberger.
En effet, son hôte, un très vieux monsieur, l’invite même à dîner avec lui et ses trois amis. Aimerait-il participer aussi à leur jeu ? Chaque soir, ils exercent à nouveau pour se distraire leur profession de naguère. Ils sont juge, procureur, avocat et bourreau, mais l’accusé manque.
Traps accepte le rôle d’autant plus volontiers que le repas se révèle un festin à l’ancienne bien fait pour réjouir son âme de bon vivant. Par contre, il ne voit pas pour quel crime on pourrait le juger. Sa vie est toute innocence, à quelques peccadilles près – exemplaire dans , sa banalité.
Il est aveugle à cette évidence que nul sur terre n’est en droit de se dire les mains nettes. -Avec délectation, au fil d’une conversation menée grand train dans le tintement des verres, juge et procureur se chargent de lui dessiller les yeux – et c’est sur une double surprise que s’achève ce roman à suspense au tempo extraordinaire qui est une parabole de l’examen de conscience, une réflexion sur « l’honnêteté » humaine.

C’est un soir de réveillon de Noël. Autour de la table, sept femmes attendent un homme. Ce sont toutes les femmes de la vie de Vittorio, un écrivain à la carrière déclinante. Sont présentes sa mère et sa soeur, mais aussi sa femme, son ex-femme et son amante, sa fille adulte et la benjamine, adolescente. Mais celui-ci ne se montre pas.
Tandis que toutes s’impatientent, Lucrezia, la mère de Vittorio, reçoit un mystérieux message de son fils : quelques mots, évoquant une année sabbatique, rendent son absence d’autant plus perturbante. La disparition est annoncée, néanmoins une enquête est ouverte.
Les mois passent sans que l’homme ne se manifeste. Entre-temps, un nouvel équilibre est venu régir les relations entre ces femmes : les sentiments d’hostilité qui gouvernaient leurs rapports laissent place à une complicité inattendue. Car si Vittorio était leur dénominateur commun, il était aussi la raison de leur rivalité.
Dans ce roman choral, ancré dans un milieu bourgeois milanais, chaque chapitre donne la parole à l’une des protagonistes. Caterina Bonvicini joue avec les codes du roman policier dans une comédie mordante qui souligne la pression exercée par le regard des autres et les carcans imposés par la société.

« Écoutez la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d’embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu’elle lui a fait partager.
Magnifiquement adapté à l’écran par la cinéaste Naomi Kawase, primée à Cannes, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues.
Il y a la voisine, grande et unique amie : MadameBarbara

Juillet 1937, Sussex. Dans la propriété de Home Place, la Duche, affairée avec ses domestiques, prépare l’arrivée de la famille au grand complet : ses trois fils, Hugh, Edward et Rupert Cazalet, sont en chemin depuis Londres avec épouses, enfants et gouvernantes. Entre pique-niques sur la plage et soirées auprès du gramophone, les intrigues familiales se succèdent. Aux préoccupations des adultes font écho les inquiétudes des enfants, et à la résilience des femmes répond la toute-puissance – ou l’impuissance – des hommes. L’été regorge d’incertitudes mais, sans l’ombre d’un doute, une nouvelle guerre approche…

Amour, saignant ou à point est un journal de bord, celui de Rose, mère de deux enfants et épouse épanouie, que son mari quitte du jour au lendemain. Passé le cataclysme des premiers temps, cette éternelle optimiste raconte les péripéties de sa vie sentimentale et professionnelle de critique gastronomique. Avec humour, Rose dévoile tout ce qu’elle traverse, sans faux-semblant : sa vie palpitante aux côtés des chefs étoilés, sa quête de sensualité, ses idylles effervescentes mais aussi ses fiascos amoureux. Grâce à la positivité qu’elle a chevillée au corps, elle croit plus que jamais à son mantra : agir plutôt que subir, jusqu’à décrocher le ticket gagnant d’une nouvelle vie enchantée. Leslie Gogois est l’autrice de plus de 50 ouvrages de cuisine. Elle a également écrit de nombreux livres autour du couple, de l’amour et du bonheur. Amour, saignant ou à point est son premier roman.

Juin 2044. La prohibition alimentaire règne dans l’Hexagone, mafias du camembert et trafics de foie gras prospèrent, les partisans intégristes de régimes ennemis s’affrontent dans de violentes manifestations. Pour festoyer, on s’approvisionne au marché noir, on participe aux agapes de sociétés secrètes, on compte ses points sur son permis de table.
Débarquant dans une Provence caniculaire, un contrôleur alimentaire, intimidé par sa cheffe goinfre et décomplexée, tente d’élucider le meurtre d’un jeune cuisinier dans un restaurant clandestin. Parallèlement, une ex-militaire au passé douloureux se bat pour sauvegarder son restaurant gastronomique et se réconcilier avec sa fille, dont la ferme est elle aussi en danger, comme toute la région.
Tous liés au cuisinier assassiné, ils prennent ensemble la mesure de la menace.

Grâce à ses talents de cuisinier et son charisme indolent, Gabriel – à peine débarqué dont ne sait où – tisse des liens très forts avec les habitants d’une petite ville de Bretagne : une bien belle réceptionniste d’hôtel, deux junkies au bout du rouleau et surtout José, le patron du Faro, dont la femme est à l’hôpital. pareil au panda en peluche échoué sur le comptoir du Faro, Gabriel offre sa personne et son temps à celles et ceux qui viennent à lui, plus surpris ou séduits que méfiants. Et pourtant, s’ils savaient…

« Mon restaurant est ouvert de minuit à sept heures du matin environ. On le surnomme ‘la cantine de minuit’, mais pour certains c’est plutôt ‘la cantine de l’aube ».
Dans cette petite gargotte située au fond d’une ruelle du quartier de Shinjuku, les clients se croisent, les histoires se dévoilent. La carte ne propose que du tonjiru, de la soupe miso au porc, ainsi que du saké, mais selon vos envies, on vous préparera à la demande tout de qu’on est en mesure de vous servir.
Saucisses en forme de poulpe, curry qui a reposé toute une nuit, concombres marinés dans du son de riz… Des petits plats typiques du Japon qui réveilleront les papilles et les souvenirs du temps passé. Car ici, chaque plat est lié aux souvenirs d’un personnage : yakuza, stripteaseuse, boxer… Les habitués et clients d’un soir qui se rassemblent ici ont chacun leurs raisons, et le patron bienveillant est toujours à leur écoute, derrière son comptoir.

En plus, le café ou le thé étaient offert, afin d’ajouter un bonus convivial.

Un grand merci à la Librairie de Paris et à Élodie et Emma pour ce moment privilégié.

Voilà pour ce dernier 13h pile ! de l’année. J’en suis repartie avec de nouvelles idées lectures. Quel(s) titre(s) vous tente(nt) ? À vos livres, et bon appétit littéraire !

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