« Le chat du bibliothécaire : admiration funeste » de Miranda JAMES

Informations 

Titre : Le chat du bibliothécaire : admiration funeste

Auteur : Miranda James

Éditeur : J’ai lu

Nombre de pages : 320 pages

Formats et prix : broché 14.90  € / poche  7.50 €  /  numérique 10.99 €

Date de publication : 5 avril 2023  pour le poche

Genre : cosy mystery

Résumé

C’est la « semaine de la bibliothèque » dans tout le pays, et à Athena, on prévoit d’organiser une exposition pour le centième livre de la célèbre romancière Electra Barnes Cartwright, reconnue pour sa série à succès Veronica Thane. Charlie a d’ailleurs un petit faible pour les romans de l’écrivaine… et il est loin d’être le seul ! Lorsque l’auteure accepte de faire une apparition publique – un fait particulièrement rare -, la nouvelle devient virale et les fans débarquent en masse à Athena. Les bons comme les mauvais, car parmi eux se cache un enragé qui, pour mettre la main sur les œuvres rares de l’artiste, décide de commettre l’irréparable… Parmi la foule, qui peut bien être à l’origine d’un tel forfait ? Pour sûr, Charlie et son fidèle Diesel comptent bien le découvrir.

Mon avis

Cinquième volet de la série « Le Chat du bibliothécaire » de Miranda James. « Admiration funeste » nous replonge dans l’univers douillet d’Athena, avec Charlie Harris, son chat Diesel, et leurs enquêtes.

Ce cinquième tome peut se lire indépendamment. Seuls les personnages sont récurrents.

Malgré mon attachement aux premiers tomes, ce nouveau roman m’a laissé un goût d’inachevé et aura été une belle déception…Ma chronique sera donc assez courte.

Dans cet opus, notre narrateur, Charlie doit faire face à l’arrivée d’une personnalité énigmatique à Athena : une auteure célèbre dont la présence provoque fascination et jalousie dans la petite communauté. Lorsque la présidente de son fan club est retrouvée morte, Charlie, accompagné de Diesel, se retrouve une fois encore impliqué dans une enquête complexe.

Comparée aux tomes précédents, l’enquête de « Admiration funeste » manque de tension et de profondeur. L’intrigue m’a semblé prévisible et sans grande surprise, rendant la lecture parfois laborieuse. C’était ma lecture d’insomnie, je dois avouer que je dors mieux ces derniers temps, j’ai mis deux mois à la lire. Ou bien, ce roman s’est révélé vraiment soporifique lol.

Là où les premiers tomes étaient intéressants dans la création de personnages hauts en couleur, ce volume m’a semblé en retrait. Les interactions manquent de relief et les motivations des suspects sont souvent survolées. Les personnages secondaires se sont révélés quasi inexistants.

Ce cinquième tome peine à se distinguer des précédents. Les mécaniques narratives se répètent et l’effet de surprise s’amenuise. De plus, un livre que lit Charlie fait très souvent l’objet de paragraphes entiers. Ce « livre dans le livre » m’a paru totalement inintéressant, donnant une impression de remplissage plus qu’une vraie valeur ajoutée à l’histoire.

« Admiration funeste » ne parvient pas à égaler la qualité des premiers tomes de la série. Si l’univers de Charlie et Diesel reste plaisant, l’enquête manque de profondeur et d’originalité. Cela n’entame pas pour autant mon envie de continuer la série, en espérant retrouver dans les prochains tomes l’élan qui m’avait tant charmée au début.

Première déception de l’année…

« Je suppose que beaucoup d’adultes ont une petite part d’eux qui aspire de temps en temps à revivre les joies pures de l’enfance. »

#MirandaJames      #cosymystery    #Lechatdubibliothécaire    #admirationfuneste

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En bref…

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : je cherchais une lecture légère, et j’avais envie de poursuivre cette série.

Auteur connu : retrouvez ici les chroniques des précédents tomes de la série. A noter que Miranda James est le pseudo de Dean James.

Émotions ressenties lors de la lecture : ennui, agacement…

Ce que j’ai moins aimé : trop prévisible, la construction, les personnages (mis à part Diesel et Charlie), le manque de profondeur.

Les plus : l’atmosphère, Diesel, la plume.

Si je suis une âme sensible : RAS c’est un cosy mystery, il n’y a aucune violence ni scène choquante.

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