Coucou la Book Team, samedi 25 janvier, je me suis rendue à La Librairie de Paris pour une rencontre littéraire que j’attendais avec curiosité. L’événement du jour mettait à l’honneur Pierre Mazet et son dernier roman, « L’inconnu des barricades« , édité chez Caïman, une maison d’édition stéphanoise bien connue des amateurs de polars. Je vous raconte ?

Samedi matin, donc, direction la Librairie de Paris de Saint-Etienne. Heureusement que j’avais dormi chez ma fille, car, entre la soirée de la veille avec Chrystel Duchamp et la rencontre du jour qui commençait à 10h30, cela aurait été compliqué de rentrer chez moi.

En rodant autour de la table de Totem (la fabuleuse collection que j’affectionne tout particulièrement), j’ai pu admirer leur ré-édition de « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell. Je vais me laisser tenter dans peu de temps…Il faut savoir que j’ai pour projet d’aménager une pièce de la maison en bibliothèque, je me dis que ces deux romans auraient leur place sur les rayonnages ! Mais chaque chose en son temps…

J’ai également eu le plaisir de retrouver mes copines bookstagrameuses, Ségolène et Isabelle, toujours partantes pour ces moments d’échange autour des livres. Je pense que l’on va finir par camper à la Librairie….

Le modérateur de cette rencontre n’était autre que Jean-Louis Nogaro, l’éditeur du Caïman, qui est aussi auteur et que je connais bien. Un duo parfait pour plonger dans les coulisses de ce polar historique, « L’inconnu des barricades ».

L’intrigue de « L’inconnu des barricades » nous ramène à Saint-Étienne, en 1834, à une époque où la grève des passementiers tourne au drame, réprimée dans le sang. Alors que les cadavres s’amoncellent dans les rues du quartier de Chavanelle, le corps d’un homme sans identité est découvert. Qui est-il, et pourquoi a-t-il été tué ?
Le jeune journaliste Floréal Leroux s’empare de cette affaire et se donne pour mission de rendre un nom à cet inconnu tout en cherchant à démasquer le véritable coupable. Mais son enquête dérange : dans un contexte où les puissants manipulent la vérité, l’acharnement de Leroux pourrait bien faire éclater des secrets que certains préfèreraient enterrer.

Je dois l’avouer : le polar historique n’est pas mon genre de prédilection. Pourtant, en discutant avec Anne-Laure, l’une des libraires, elle m’a convaincue de m’intéresser à ce roman, qu’elle décrit comme captivant et très bien écrit. Durant la rencontre, Pierre Mazet a su retenir mon attention avec ses anecdotes sur l’histoire stéphanoise et les défis rencontrés pour écrire ce roman. Ce mélange entre fiction et faits réels a suffi à me donner envie de me plonger dans cette lecture.

En bonus, Maria P. Mischitelli, la Directrice de collection « Les Villes Noires » aux Éditions du Caïman, nous a présenté le prochain salon des Éditeurs Stéphanois, les 29 et 30 mars prochain, où Caïman sera présent, ainsi qu’un aperçu des futures parutions de la maison d’édition. De quoi remplir nos agendas et enrichir encore nos piles à lire.

Une séance de dédicace plus tard, je suis repartie avec mon exemplaire de « L’inconnu des barricades » qu’il me tarde de lire.

Cette rencontre m’a permis de découvrir un roman que je n’aurais probablement pas choisi spontanément. Ces moments en librairie me rappellent toujours combien les rencontres littéraires peuvent enrichir notre regard sur les livres. Un grand merci à la Librairie de Paris pour cette belle entrevue.