Informations
Titre : Bigoudis et petites enquêtes – Panique chez les petits vieux
Auteur : Naëlle Charles
Éditeur : Archipoche
Nombre de pages : 400 pages
Formats et prix : broché 16 € / numérique 9.99 €
Date de publication : 30 avril 2025
Genre : cosy mystery
Résumé
Dans ce sixième opus de Léopoldine Courtecuisse, notre coiffeuse va devoir enquêter à l’Ehpad de Wahlbourg pour résoudre un cold case vieux de 30 ans. Une nouvelle enquête pleine de rebondissements.
Léopoldine Courtecuisse démêle l’enquête à l’Ehpad.
Au lendemain du festival, la vie reprend son cours pour Léopoldine et Quentin. Tandis que la première retrouve son activité professionnelle, le second reçoit la visite de Denis Lamalice qui lui fait part d’étranges incidents se produisant à l’Ehpad.
Même s’il est dubitatif, par amitié pour Denis, le lieutenant Delval propose d’envoyer Léopoldine à la pêche aux renseignements. Personne n’est aussi doué qu’elle pour cela. En échange, il accepte que Tom effectue son stage à la gendarmerie.
La coiffeuse se rend donc chez Madeleine Muller, sa meilleure indic, qui lui promet de garder les yeux et les oreilles ouverts.
Par hasard, elle découvre un message anonyme inquiétant dans le bureau des infirmières et apprend par une de ses connaissances que ce n’est pas le premier. Tout porte à croire qu’un corbeau sévit à l’Ehpad et cela se confirme quand plusieurs pensionnaires tombent curieusement malades. Ce même corbeau exige que les gendarmes mènent l’enquête sur un crime ancien non résolu. Il n’y a pas une minute à perdre. Cette fois, notre duo de choc ne va pas investiguer seul pour tenter d’élucider ce cold case, car il sera épaulé par un Tom qui se rêve détective, par les collègues du lieutenant et par… le capitaine Christian Cochon qui a été à la tête de la brigade de Wahlbourg pendant de nombreuses années.
À cela s’ajoutent le comportement bizarre de son associée et meilleure amie qu’elle ne reconnaît plus et les cachotteries de Benoît, son amoureux. La situation est donc plus périlleuse que jamais pour la Miss Marple-des-bacs-à-shampoing !
Mon avis
Si comme moi vous suivez avec délice les aventures hautes en couleur de Léopoldine Courtecuisse depuis le début, ce sixième opus vous donnera une nouvelle fois envie de réserver une coupe, une mise en pli… et un meurtre à résoudre ! Naëlle Charles nous régale encore avec « Panique chez les petits vieux » et une enquête pleine de charme, d’humour et de mystère, qui nous entraîne cette fois dans les couloirs d’un Ehpad pas si tranquille…
Retour à Wahlbourg, direction l’Ehpad !
Après le tumulte du festival du livre (cf. tome précédent), la vie semble reprendre son cours à Wahlbourg. Mais très vite, l’agitation revient, portée par un certain Denis Lamalice, résident de l’Ehpad local, qui signale à Quentin d’étranges incidents au sein de l’établissement. Bien que sceptique, notre cher lieutenant Delval accepte d’envoyer Léopoldine « en mission » sous couverture, reconnaissant qu’aucune oreille n’est plus fine que celle de notre coiffeuse préférée. Et en échange, Tom, le fils de Léopoldine, peut faire son stage à la gendarmerie. Marché conclu !
Une coiffeuse à l’Ehpad, une Miss Marple en bigoudis
On retrouve avec un plaisir intact Léopoldine, toujours aussi vive, pétillante et déterminée à faire briller la vérité, même au cœur d’un lieu où les secrets sont depuis longtemps ensevelis. Elle s’appuie une nouvelle fois sur ses réseaux d’informateurs (coucou Madeleine !) et tombe rapidement sur un premier indice glaçant : un message anonyme retrouvé dans le bureau des infirmières, qui fait écho à d’autres lettres similaires, toutes signées par un corbeau. Puis, certains pensionnaires tombent malades de manière suspecte, et très vite, une sombre histoire vieille de 30 ans ressurgit : un crime jamais élucidé… Un cold case au parfum de naphtaline.
« Lorsque Madeleine entre dans la pièce, les bigoudis et le produit sont prêts. Aujourd’hui, pour elle, c’est permanente, ce qui signifie qu’elle restera plus longtemps. »
Une enquête chorale, entre secrets, tensions et rebondissements
Au-delà de l’intrigue toujours finement menée par Naëlle Charles, ce tome a clairement une dimension plus collective. Léopoldine n’est plus seule à la barre : Tom, passionné par les enquêtes, s’investit à fond ; Delval se montre plus impliqué que jamais ; et surtout, l’irrésistible capitaine Christian Cochon fait son grand retour, apportant avec lui son expérience de Wahlbourg et une touche d’humour pince-sans-rire qui fonctionne à merveille. Le travail d’équipe donne un rythme enlevé à l’enquête, tout en offrant de nouveaux angles de vue sur les personnages.
L’enquête, oui… mais la vie privée de Léopoldine aussi !
Comme toujours dans cette série, l’intrigue policière se mêle habilement aux préoccupations personnelles de notre héroïne. Ce tome ne fait pas exception, bien au contraire : on sent poindre de nouveaux tiraillements. Son associée et meilleure amie a un comportement de plus en plus étrange, et Léopoldine peine à la reconnaître. Quant à Benoît, son amoureux, il semble cacher quelque chose… Ces éléments ajoutent une tension émotionnelle qui rend le roman encore plus addictif. Loin d’être une simple coiffeuse-détective, Léopoldine se débat ici avec ses propres doutes et insécurités, ce qui la rend plus humaine que jamais.
« Tandis que je prépare de la pâte à crêpe, je songe avec cynisme que si cette histoire se vérifie, Quentin ne sera pas le seul à se retrouver à nouveau sur le marché des célibataires. »
Quand l’enquête côtoie l’émotion
Au-delà de l’intrigue policière, ce tome aborde avec subtilité plusieurs thématiques fortes. Le cadre de l’Ehpad permet à Naëlle de traiter du vieillissement, de la mémoire et de la solitude avec beaucoup de sensibilité. Elle met en lumière les liens intergénérationnels, la manière dont les anciens peuvent encore détenir des vérités enfouies, mais aussi l’importance de l’écoute et de la transmission. En parallèle, les tensions dans la vie personnelle de Léopoldine questionnent la confiance, l’amitié et les non-dits, ajoutant une dimension plus intime à cette enquête déjà bien fournie. Un roman qui mêle légèreté et profondeur et qui parvient à toucher autant qu’il divertit.
« Panique chez les petits vieux » confirme ce que je pense depuis le premier tome : Naëlle Charles a trouvé une formule gagnante. Léopoldine Courtecuisse, cette Miss Marple des bacs à shampoing, parvient une fois encore à démêler les nœuds d’une intrigue complexe avec autant d’intuition que de répartie. Ce tome, particulièrement riche en rebondissements, mêle humour, émotion et suspense avec brio. Une lecture qui fait du bien et qui donne furieusement envie de réserver son prochain rendez-vous chez Léopoldine ! Qui risque fort d’être le dernier, car Naëlle nous prévient que Léopoldine va bientôt ranger ses bigoudis…Snif.
À lire bien évidement avec un thé fumant et un brushing parfait.
« -Ne me défiez pas, Madame Gruber, ce serait une très mauvaise idée. Vous n’imaginez pas de quoi je suis capable et, croyez-moi, vous n’avez aucune envie de le découvrir. »
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En bref…
Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : je suis fidèle à cette série depuis le premier tome et j’adore suivre les aventures de Léopoldine Courtecuisse, cette coiffeuse-détective aussi attachante qu’intrépide.
Auteur connu : retrouvez mes chroniques des précédents tomes ici.
Émotions ressenties lors de la lecture : joie, amusement, empathie.
Ce que j’ai moins aimé : les facilités quant à la résolution de l’intrigue, mais rien de bien gênant.
Les plus : l’originalité de l’enquête qui se renouvelle par rapport aux précédents romans, l’humour, l’émotion, la dynamique de groupe, les sujets abordés.
Si je suis une âme sensible : RAS


Un deuxième à retenir. J’en ai deux. Je vais voir à acheter les reste des écrits.
Merci beaucoup e bonne fin de journée.
Bises. Domi
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