Informations
Titre : Hercule Poirot : Rendez-vous avec la mort
Auteur : Benjamin Von Eckartsberg / Illustré par Chaiko
Éditeur : Paquet
Nombre de pages : 55 pages
Formats et prix : broché 16.50 € / numérique 6.99 €
Date de publication : 7 août 2019
Genre : bande dessinée
Résumé
Dans un hôtel chic de Jérusalem, Mrs Boynton est réputée pour être un véritable tyran avec son entourage. Quand le corps de la mégère est découvert sans vie sur le site de Pétra, tous ses proches deviennent des suspects potentiels. Hercule Poirot saura-t-il découvrir le coupable ? Une enquête dans les pas d’Agatha Christie, mariée à un archéologue, elle-même passionnée de fouilles.
Mon avis
Après avoir savouré le premier tome, « Le crime de l’Orient-Express », j’ai poursuivi avec plaisir cette adaptation en bande dessinée d’un autre grand classique d’Agatha Christie : « Rendez-vous avec la mort ». Toujours portée par Benjamin Von Eckartsberg au scénario et Chaiko aux illustrations, cette série remet en lumière le génial Hercule Poirot dans un format graphique qui lui va à merveille.
Une intrigue parmi les ruines
Le récit s’ouvre dans un hôtel chic de Jérusalem, où la famille Boynton vit sous la coupe d’une matriarche redoutable. Mrs Boynton, véritable despote, règne sur son entourage par la terreur psychologique. Lorsqu’elle est retrouvée morte sur le site archéologique de Pétra, Hercule Poirot se trouve confronté à une énigme fascinante : simple accident ou meurtre soigneusement orchestré ?
Chaque membre de la famille, brimé et étouffé par cette femme cruelle, devient un suspect potentiel. L’occasion rêvée pour Poirot de déployer son art de la déduction, tout en évoluant dans des paysages envoûtants.
La force de l’adaptation
Ce qui m’a particulièrement plu, c’est la fidélité à l’esprit d’Agatha Christie. On retrouve son sens du huis clos psychologique, où chaque personnage cache ses blessures, ses rancunes et ses secrets. La bande dessinée capte parfaitement la tension familiale, tout en rendant hommage à l’intérêt de la romancière pour le monde de l’archéologie (une passion nourrie par son mariage avec l’archéologue Max Mallowan). Le décor de Pétra, ses falaises rouges et ses tombeaux monumentaux, apporte une atmosphère unique à l’enquête.

Le dessin de Chaiko
Chaiko offre des planches superbes, entre rigueur du détail historique et intensité des émotions. Les décors, somptueux, transportent le lecteur au cœur du Moyen-Orient, entre la chaleur écrasante du désert et la beauté minérale des ruines. Le visage de Poirot, expressif mais sans caricature excessive, reste fidèle à l’image qu’on se fait du détective belge. La mise en scène, avec ses jeux d’ombre et de lumière, renforce l’ambiance mystérieuse et dramatique de l’histoire.


Une lecture captivante
Comme dans le tome précédent, la force de cette adaptation réside dans le mélange entre fidélité au texte original et dynamisme propre à la bande dessinée. Le rythme est soutenu, l’enquête limpide et les dialogues savoureux. On se laisse happer par l’intrigue, en se demandant qui, parmi tous ces proches tyrannisés, a finalement trouvé le courage (ou la folie) de se libérer de Mrs Boynton.
Verdict
« Rendez-vous avec la mort » confirme tout l’intérêt de cette collection en offrant une enquête aussi captivante que dépaysante. La combinaison du scénario solide de Von Eckartsberg et du trait élégant de Chaiko en fait une adaptation respectueuse et moderne.
Si vous aimez les énigmes pleines de psychologie, les décors grandioses et l’élégance intemporelle d’Hercule Poirot, cette bande dessinée est une lecture à ne pas manquer.
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En bref…
Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : comme je l’ai dit plus haut, j’avais lu précédemment « Le meurtre de l’Orient-Express » dans cette même collection et j’ai été séduite par le format bande dessinée appliqué à l’univers d’Hercule Poirot. Curieuse de voir comment un autre grand roman d’Agatha Christie allait être adapté, j’ai choisi de poursuivre l’aventure avec « Rendez-vous avec la mort ». C’était aussi l’occasion de redécouvrir une intrigue que j’avais un peu oubliée, sous un angle visuel différent.
Auteur connu : retrouvez ma chronique du premier tome, « Le crime de l’Orient-Express ».
Émotions ressenties lors de la lecture : oppression, fascination, passion.
Ce que j’ai moins aimé : RAS
Les plus : la fidélité à l’esprit d’Agatha Christie, le rythme, le graphisme, les décors dépaysants.
Si je suis une âme sensible : RAS


ça fait du bien des BD de temps en temps, j’en lis de plus en plus 😉
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Oui, je m’y dirige de plus en plus. En librairie, maintenant, j’avoue passer du temps du côté des romans graphiques et des BD.
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Tout comme moi 😉
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