« 13 h pile ! » à la Librairie de Paris : La peinture dans la littérature

Bonjour la team, hier j’ai participé à un rendez-vous à la Librairie de Paris, le 13h pile ! Je vous raconte ?

13h pile, c’est le nouveau rendez-vous mensuel à thème des férus de littérature à la librairie de Paris à Saint-Etienne ! 


Le principe ? Profiter de notre pause déjeuner pour découvrir les coups de cœur de nos libraires préférés et partager les nôtres ! L’occasion donc de rencontrer aussi de nouveaux lecteurs !

Hier avait lieu la troisième rencontre de ce type, la première pour moi, et le thème était intéressant :

J’étais sur Saint-Etienne hier, je n’ai donc pas hésité à passer ma pause déj à la Librairie. J’étais impatiente de voir comment allait se dérouler ce 13h pile ! puisque c’était ma première fois. Bon, pas la dernière, je vous le dis tout de suite !

Tout d’abord, à mon arrivée (j’étais en avance, vous pensez bien !), j’ai déambulé dans les rayons.

Le plateau livres de Poche :

Les tables des polars :

La table des Editions Totem, spécialisées dans la littérature étrangère. Que de belles couvertures ! J’achèterai les titres rien que pour les couv’ !

La table des sorties de la semaine, avec l’affiche concernant la prochaine séance de dédicaces de Joël Dicker (j’ai prévu d’y participer, mais j’ai une réunion à l’extérieur l’après-midi, je croise les doigts pour arriver à temps.)

La table consacrée à Sonja Delzongle, qui sera présente aussi la semaine prochaine. J’y serai !!

Le plateau des livres de littérature japonaise. Moi qui aime cette littérature de plus en plus, j’avais les yeux qui pétillaient.

Je traîne dans les rayons, mais ça y est, il est 13h pile, il est temps d’écouter les conseils lecture d’Emma et Elodie !

Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une oeuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux. Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture.

Nos libraires n’ont pas été hyper convaincues par ce roman, à picorer ici et là pour découvrir des œuvres, mais c’est tout.

Passons aux belles découvertes ! Prenez des notes ! Je vous mets les résumé des romans.

Retrouvez ma chronique en cliquant sur la couverture.

Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt « Portrait d’une dame » est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie.
Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l’histoire mouvementée de son portrait.

Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l’Italie contemporaine, Camille de Peretti imagine la destinée de cette jeune femme, ainsi que celles de ses descendants. Une fresque magistrale où se mêlent secrets de familles, succès éclatants, amours contrariées, disparitions et drames retentissants.

En 1967, cela fait déjà quelques années qu’Odelle, originaire des Caraïbes, vit à Londres. Elle travaille dans un magasin de chaussures mais elle s’y ennuie, et rêve de devenir écrivain. Et voilà que sa candidature à un poste de dactylo dans une galerie d’art est acceptée ; un emploi qui pourrait bien changer sa vie. Dès lors, elle se met au service de Marjorie Quick, un personnage haut en couleur qui la pousse à écrire. Elle rencontre aussi Lawrie Scott, un jeune homme charmant qui possède un magnifique tableau représentant deux jeunes femmes et un lion. De ce tableau il ne sait rien, si ce n’est qu’il appartenait à sa mère. Marjorie Quick, à qui il soumet la mystérieuse toile, a l’air d’en savoir plus qu’elle ne veut bien le dire, ce qui pique la curiosité d’Odelle. La jeune femme décide de déchiffrer l’énigme des Filles au lion. Sa quête va révéler une histoire d’amour et d’ambition enfouie au cœur de l’Andalousie des années trente, alors que la guerre d’Espagne s’apprête à faire rage.

L’histoire saisissante et vraie de Geertje Dircx, maîtresse désavouée du peintre Rembrandt, ici réhabilitée. Un jour de juillet 1650, Geertje Dircx est arrêtée par la ville d’Amsterdam, poussée de force dans une voiture et conduite à la Spinhuis de Gouda, maison de correction pour femmes où elle restera enfermée douze ans. A l’origine de cette arrestation aussi brutale qu’inattendue, Rembrandt van Rijn, l’amant de Geertje.
Jugée par contumace, elle revient depuis sa cellule sur les années qui ont précédé son arrestation et sur son idylle avec le célèbre peintre. De milieu modeste, veuve à tout juste trente ans, Geertje entre au service de Rembrandt en tant que nourrice de son fils Titus. La femme du peintre, Saskia van Uylenburgh est alors alitée, souffrant selon toutes les apparences de la tuberculose, maladie dont elle ne se remettra pas.
La mort de cette dernière laisse Geertje maîtresse de maison. La cohabitation laisse très vite place à l’amour, Rembrandt trouvant paix et réconfort dans les bras de la nourrice. Les deux amants vivent ainsi durant plusieurs années une liaison scandaleuse, hors mariage. Mais les belles choses ont une fin, dit-on, et Geertje en fera la douloureuse expérience avec l’arrivée de Hendrickje Stoffels dans la maisonnée, dont le charme éblouit Rembrandt…
S’appuyant sur des documents historiques et des sources sérieuses, La maîtresse du peintre redonne voix à Geertje Dircx, injustement désignée par l’histoire comme une profiteuse et une déséquilibrée. A l’encontre de l’image répandue d’un artiste visionnaire et intouchable, Simone van der Vlugt dresse de Rembrandt le portrait d’un homme sombre et manipulateur. Un roman formidable et puissant qui redonne sa place à une femme réduite au silence car jugée trop gênante.

Quand Stefan Hertmans entreprend la lecture des centaines de pages de notes laissées par son grand-père, il comprend que cette vie-là vaut la peine d’être racontée. Une enfance très pauvre à Gand, le rêve de devenir peintre, puis l’horreur de la Grande Guerre dans les tranchées de Flandre sont les étapes d’une existence emblématique de tout un siècle. Mais l’histoire de cet homme nommé Urbain Martien ne se réduit pas à ce traumatisme et, grâce à son talent de conteur, Hertmans nous fait ressentir à quel point la peinture mais également un amour trop tôt perdu auront marqué l’existence de son grand-père.
Ce récit restitue avec une grande sensibilité un parcours marqué par la césure indélébile que représente la Première Guerre mondiale dans notre histoire collective et individuelle. Stefan Hertmans nous donne à lire une poignante saga familiale et un panorama puissant du siècle dernier.

Dans le cercle fermé des soyeux lyonnais, Gabrielle étouffe. À la mort de son père, elle part s`installer à Paris dans l`espoir de devenir peintre. En 1920, les cafés, les bals, les bordels et les cabarets de la capitale sont en effervescence. En se frottant à la société cosmopolite des artistes de Montparnasse, la jeune femme découvre une existence plus libre et des amours plus dangereuses. Craignant un scandale, sa famille décide d`intervenir. Mais un événement à l`autre bout du monde va rebattre les cartes…

Une saison à Montparnasse est une plongée réjouissante dans le Paris des années folles, et surtout le portrait d`une femme émancipée, qui paie son audace au prix fort, avant de voir son talent récompensé.

A noter que l’auteur, Colin Thibert, devrait venir prochainement dédicacer son roman à la Librairie de Paris.

Lorsque Claude Monet fait don à l’État des « Nymphéas », il impose, sans explication, que celui-ci achète son tableau « Femmes au jardin », peint soixante ans plus tôt. Ce roman raconte l’histoire d’amour et de mort qui, du flanc méditerranéen de Cévennes au bord de la Manche, de Londres aux Pays-Bas, entre le siège de Paris de 1870 et la Grande Guerre, hanta le peintre toute sa vie.

Inutile de vous dire que ma wish list vient de grossir d’un coup ! « 13h pile ! » est une belle initiative de la Librairie de Paris, que je remercie pour ce nouveau rendez-vous littéraire. J’espère pouvoir y participer chaque mois (je vais gérer mon planning pro en conséquence !)

Une bulle de bonheur littéraire, de quoi assouvir ma passion. Et vous, avez-vous aussi ce genre de rendez-vous privilégié près de chez vous ? A bientôt pour de nouvelles aventures littéraires.

5 réflexions sur “« 13 h pile ! » à la Librairie de Paris : La peinture dans la littérature

    1. Oui c’est un concept intéressant. Ona tous une demi heure a tuer entre midi. J’espère pouvoir y participer régulièrement. Il y a plein de rencontres programmées la semaine prochaine dans différentes librairies de St Etienne, ça va être génial. J’ai hâte. Un avant goût des QDP. Tu viens à Lyon cette année ?

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