Informations 

Titre : Deepali

Auteur : Didier Giroud-Piffoz

Éditeur : Vent des Lettres

Nombre de pages : 102 pages

Formats et prix : broché petit format 16 € 

Date de publication : 8 juillet 2024

Genre : témoignage

Résumé

Une fascinante histoire d’amour.

À l’occasion d’une visite dans le Home pour handicapés de Nagpur (Inde), en octobre 1996, Didier Giroud-Piffoz et son épouse Maeva ont eu un véritable « coup de cœur » pour Deepali, une fillette de quatre ans, lourdement handicapée.

Ce livre est le récit authentique de cette troublante et déchirante histoire d’amour.

Bouleversant !
Merveilleux de beauté, de douceur et d’amour !

Compte tenu de l’époque actuelle et de son égoïsme, ce livre est un bijou susceptible d’ouvrir les cœurs de beaucoup. Et c’est cela qui sauvera le monde : l’ouverture des cœurs.

Mon avis

Un bouleversant témoignage au cœur de l’Inde.

Didier et son épouse, Maeva, sont très investis humanitairement parlant, avec l’Inde, et en particulier auprès des enfants handicapés.

Dans « Deepali », nous faisons halte avec eux au Home pour handicapés de Nagpur, au centre de l’Inde. Cette institution, gérée par les sœurs, recueille entre autres, les enfants. Didier et Maeva apportent leur soutien afin de financer des soins médicaux et des opérations chirurgicales visant à améliorer la vie d’enfants atteint de malformations congénitales ou de séquelles dues à de mauvais traitements.

C’est dans cet établissement qu’ils feront la connaissance de Deepali, fillette de cinq ans récemment confiée au Home par son grand-père et souffrant de paralysie cérébrale avec retard mental.

« Des enfants handicapés, depuis le début de notre travail en Inde, depuis une douzaine d’années, nous en avons vu des centaines. Tous plus méritants, tous plus vulnérables, tous plus adorables les uns que les autres. Et brusquement, contre toute attente, un petit bout de chou d’à peine cinq ans venait perturber notre sommeil, notre équilibre, nos convictions, nos certitudes ! »

Didier et Maeva vont devenir les parrains de Deepali, l’adoption étant impossible pour eux. « Deepali » est un récit bouleversant, une histoire d’amour entre une enfant et un couple engagé.

A travers son témoignage, Didier effleure les incohérences administratives et juridiques des adoptions. L’amour n’est nullement pris en compte, alors que c’est le plus important. Avec Didier et Maeva, Deepali aurait reçu tout l’amour du monde, mais les services d’adoption ont rejetés leur dossier pour un motif implacable : l’âge du couple. Franchement, j’ai été dégoutée pour eux. 

Autre sujet développé ici : comment mettre de la distance en tant que bénévole d’une association aidant les enfants ? Il est naturel de s’attacher à ces enfants, mais il est essentiel de maintenir une certaine distance émotionnelle. C’est ce que Didier et Maeva ont toujours réussis à faire, sauf avec Deepali. Le destin les a mis sur la route de cette fillette.

Didier se penche également sur les défis que vivent au quotidien les personnes handicapées en France.

« Parce que la France est un pays beau et riche, mais un pays très dur pour les personnes handicapées. Ils ont une vie difficile, luttant à chaque fois pour trouver leur place à l’école, pour trouver un emploi, pour trouver leur place dans la société, pour être eux-mêmes. C’est un paradoxe de notre pays. La France est le pays de l’hospitalité, mais c’est aussi un pays qui veut ignorer les personnes handicapées. »

 

« Deepali » est un ouvrage rempli d’émotion, d’amour, mais qui fait également réfléchir sur plusieurs sujets graves. Nous suivons l’évolution de la relation avec Deepali, comment, grâce à l’association, la petite fille a pu bénéficier de soins médicaux et d’opérations qui ont amélioré sa mobilité et son quotidien. Des photos sont incluses dans un encart au milieu du récit. Cela renforce l’engagement du lecteur et enrichit le témoignage. On visualise Deepali au lieu de l’imaginer, l’impact émotionnel en est que plus poignant. Tout le récit est parsemé des notes de voyages de Didier, soulignées par une écriture en italique. Chaque chapitre concerne une période, de 1996 à 2005. En annexe, c’est le Home qui est mis en avant, avec quelques pages détaillées regroupant les différentes missions du centre.

La plume de Didier est délicate, franche, poétique. Il se livre sans filtre. Le lecteur prend pleinement conscience des enjeux pour chaque protagonistes, que ce soit le centre, les enfants ou Didier et Maeva.

L’ouvrage se termine par une lettre à Deepali. Je ne vais rien spoiler, mais il est vrai que l’émotion était à son comble, les larmes étaient proches. Cet ouvrage est un concentré d’émotions. Moi qui suis sensible aux conditions des enfants, leur accès à l’éducation ou à la santé, inutile de vous dire que je suis passée par toutes les couleurs durant ma lecture. Grâce aux livres de Didier, j’ai beaucoup appris sur les problèmes de santé des enfant défavorisés en Inde, la malnutrition, les maladies infectieuses, la lèpre, etc. N’hésitez pas à découvrir cet auteur si le sujet vous intéresse.

Je vous conseille la lecture de « Deepali » pour le dépaysement en Inde, l’émotion et l’amour que ce récit procure.

Je remercie Didier pour cette lecture et sa confiance renouvelée.

« Deepali a-t-elle ressenti cette immense tendresse, et, au-delà, cet amour véritable, né de cette rencontre ? Nous avions le sentiment de retrouvailles. »

#Deepali   #DidierGiroudPiffoz   #VentdesLettres

En bref…

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : j’apprécie beaucoup les ouvrages de Didier. A chaque fois, c’est un voyage rempli d’émotions qui me happe.

Auteur connu : retrouvez toutes les chroniques des livres de Didier ici.

Émotions ressenties lors de la lecture : enthousiasme, joie, mais aussi colère, révolte, ma gorge s’est serrée à bien des reprises.

Ce que j’ai moins aimé : RAS

Les plus : la présentation, la plume, les émotions, les thématiques, la fin.

Si je suis une âme sensible : RAS