Fête du Livre de Saint-Étienne : jour 3 dimanche 13 octobre 2024

Bonjour la team, dimanche, cette troisième et dernière journée à la Fête du Livre de St Étienne n’aura pas été de tout repos, nerveusement parlant…Je vous raconte ?

Le soleil et la douceur sont au rendez-vous, c’est déjà un bon point.

Première conférence de la journée, « Quand l’occulte est culte », avec Jean-Luc Bizien et Roland Portiche.

Cette conférence aura été l’occasion pour moi de découvrir Roland Portiche, que je ne connaissais que par le biais de ses émissions télé.

Réalisateur et producteur pour la télévision (notamment de « Temps X », des « Grandes énigmes de la science » et de « Secrets d’histoire »), auteur à succès de « La Machine Ernetti », Roland Portiche livre ici le premier volume d’une saga ayant pour héros l’astronome Camille Flammarion.

Changement de salle, changement d’ambiance. Regardez-moi ça :

Conférence suivante : « Refaire l’Histoire », avec Christophe Girard et Dominique Maisons.

Cette conférence m’a permis de découvrir un peu plus le travail de Christophe, dont les albums sont régulièrement récompensés.

Voici le résumé du dernier sorti : « Je n’ai pas oublié – Histoires de la Shoah par balles ».

Un journaliste part en Pologne avec une vingtaine d’étudiants sur les traces des derniers témoins de la Shoah par balles. Elle a causé la mort de près de deux millions de victimes pendant la Seconde Guerre mondiale.
Lorsque la nature a repris ses droits, qu’il ne subsiste aucune trace de ce qui s’est produit et que les archives font défaut, il ne reste plus que leurs récits.
Mais, à 90 ans passés, ces femmes et ces hommes sont sur le point d’emporter avec eux ce qu’ils ont vu de ces fusillades de masse alors qu’ils n’étaient que des enfants : l’horreur d’un génocide en Europe de l’Est.
Cet album, inspiré de faits réels, raconte ce moment d’histoire peu connu et propose une réflexion plus globale sur les discriminations et le racisme aujourd’hui.

Direction ensuite le chapiteau, où je me faisais une joie de faire dédicacer l’ouvrage de Pierre Gagnaire pour mon chéri, son anniversaire approchant à grands pas. Il faut savoir que mon chéri adore la cuisine, il a d’ailleurs assouvi sa passion avec une reconversion pro, en ouvrant un restaurant. Je tenais donc le cadeau idéal !

Pierre avait deux plages de dédicaces ce dimanche, seule journée de présence sur la Fête du Livre : de 11h30 à 13h et de 16h à 18h. Il est environ 12h20 lorsque je prends place dans la file d’attente, qui reste raisonnable. Ouf ! Je pense que lors de la seconde session de dédicace, en plein après-midi, il y aura plus de monde. Je suis trop contente, j’attends patiemment. Nous faisons la queue dehors, il fait beau, tout va bien…

La vie est un long fleuve tranquille ? On pourrait le penser, eh bien, pas du tout….

Un bénévole vient nous voir, en nous disant qu’il n’y a plus de livres disponibles à la vente, tout à été vendu. Whaaaaat ???? On est pas le premier avril pourtant, c’est quoi ce bazar ??? En même pas une heure, le stock est décimé ??? Alors qu’il n’y a pas 2 km de file d’attente dehors ??

Alors, oui, hier, en passant, j’avais vu sur la table de Pierre les volumes qui patientaient :

Il n’y en avait pas des masses, mais bon, j’imaginais les cartons, et puis, que le stock serait là le dimanche, jour J…

Côté Olivier Norek, il y a de quoi faire, par contre :

Et je ne vous parle pas des multiples cartons estampillés « Norek » au feutre noir qui sont empilés derrière le stand.

Bref, revenons à Gagnaire….Il ne me reste que mes yeux pour pleurer…

Je fais tout de même des photos, au moins ça…

Et le pire, dans tout ça, c’est qu’il n’est même pas venu pour la seconde séance de dédicaces. Normal ? Il n’y a plus de livres à signer.

Sauf que, dans le lot, il y a peut-être des gens plus prévoyants que moi, ayant acheté le livre en amont et qui sont venus, tout joyeux, genre à 16h30, et qu’on–t-il vu ? Rien. Oui, vous avez bien lu, rien. Table vide, affiche et photo retirées, il n’y avait plus une trace de Pierre Gagnaire. Pfuit évaporé…Même pas un petit mot en précisant qu’il ne ferait pas la seconde séance de dédicaces. J’ai trouvé ça vraiment limite.

Alors, je ne sais pas si l’éditeur a mal calculé son coup, mais honnêtement, l’enfant du pays qui sort sa biographie, franchement, il faut pas sortir de Saint-Cyr pour se dire qu’il va casser la baraque. Donc, on prévoit le stock. D’autant qu’à 60 euros le bouquin, c’est l’occasion en or d’en vendre !

Là-dessus, je retourne au trot à l’Hôtel de ville, raccrocher la conférence qui m’intéressait et dont j’avais loupé le début.

« L’amitié littéraire », avec Maylis de Kerangal et Joy Sorman.

La libraire de la Librairie de Paris avait chaleureusement recommandé le nouveau roman de Maylis. Je n’ai pas été si convaincue que cela. De toutes façons, je n’étais plus dans le coup, clairement. Contrariée, moi ? Paaaaas du tout.

Il y avait aussi eu tout un sketch quant à la venue de Maylis. Programmée au départ uniquement le vendredi, un changement s’est opéré mystérieusement avant le salon et la voilà prévue que le dimanche. Cette année, il fallait aimer jongler !

Sa conférence était initialement programmée le vendredi matin, j’avais donc posé ma journée entière en congés. J’avais le nez creux en retournant voir le site internet une semaine avant la Fête du Livre, où je me suis aperçue que Maylis ne venait plus que le dimanche. J’ai donc modifié ma journée et j’ai bossé le vendredi matin (c’est pas comme si j’avais 50 jours de congés par an). Le bazar, je vous dis, et ce n’est pas terminé…

Une pause café s’impose, je suis d’une humeur de chien. Il faut que je me reprenne, sinon je n’ai plus qu’à rentrer chez moi !! Je regarde le planning, me demande ce que je fais. Je zappe l’entretien d’une heure avec Maylis, et à la place, je prévois de faire mon goûter au bar à chats. Voilà de quoi me réconforter !!

Mais avant, je me décide pour la conférence d’Olivier Norek. Après tout, je voulais en savoir plus sur « Les guerriers de l’hiver », sélectionné pour plusieurs prix, dont le Goncourt et le Renaudot, c’est pas rien !

Olivier parle des « Guerriers de l’hiver » avec ses tripes, il m’a donné envie de le lire. Je me laisserai tenter lorsque ma PAL sera moins conséquente !

Il est 15h00, c’est l’heure de la pause salvatrice !! Direction La patte de velours !

De quoi me requinquer ! J’aime vraiment cet établissement. Les chats sont trop mimi, tous les plats et desserts sont fait maison, c’est super bon, et Bénédicte, la responsable des lieux, est super sympa.

Après un bon moment à faire le plein de sucre et de ronron avec ma fille, qui m’a rejoint, me voilà reboostée pour terminer la journée !

Gordon Zola nous présente le deuxième tome de sa trilogie d’Harry Potter…euh non, désolée, Harry Machin.

Dernière conférence de cette édition : Kate McAllistair et son dépaysant « Palais des mille vents ».

Je vais devoir ronger mon frein encore un an, le temps que le troisième tome sorte en poche. Et c’est là que je me dis que j’aurai du acheter les brochés…

Un dernier petit tour sous le chapiteau, où Ella et Pitr ont du monde.

Maylis de Kerangal

Le salon se vide peu à peu…Le temps de dire au revoir aux copains, l’édition 2024 tire sa révérence.

Il est l’heure de faire le bilan !

Parlons des choses qui fâchent, de ce qui s’est mal passé lors de ce salon. Je suis toujours honnête, vous le savez. Je dis les choses telles qu’elles sont et mon retour ne serait pas sincère sans ce coup de gueule.

En cours de semaine, à cause des intempéries, un glissement de terrain aux abords de la ligne de train reliant Lyon et St Étienne a bousculé les horaires d’arrivée des auteurs. La ligne TGV ne dessert plus St Étienne, et de nombreux retards ont eu lieu. Beaucoup d’auteurs prévus dès le vendredi 13h ne sont arrivés qu’en fin de journée, voire que le samedi, notamment pour Maud Ventura. D’autres n’ont pas pu venir, tout simplement, faute de transport. Je pense à Stéphane Crety.

Le planning des dédicaces a été chamboulé à plusieurs reprises, avant et pendant le salon, il était difficile de s’y retrouver…

De nombreux auteurs ont annulé leur venue, pour des raisons diverses et variées qu’eux seuls connaissent. Le jeudi soir, j’avais vu que Camille de Peretti ne venait pas (énorme déception pour moi, elle était la première dans ma liste d’auteurs à voir…).

Pour Sandrine Colette et Cécile Coulon, je l’ai appris par des copines booksta. Mis à part cette affiche devant les salles de conférence, l’information n’était clairement pas disponible ailleurs.

Gagnaire aura été le gros point noir de cette Fête du Livre, vous l’aurez compris.

Ah, et un autre mystère que je n’ai pu élucider : Jean-Pierre Montal.

Dédicaces prévues :

Vendredi de 13h à 19h

Samedi de 10h à 19h

Dimanche de 10h à 13h

Sur le site internet de la Fête du Livre, pas d’annulation mentionnée. Le stand est là, les livres présents. Bon, ok, il sert plus de porte-manteau qu’autre chose, mais bon. Pas d’affiche, rien pour nous signifier que l’auteur ne viendra pas.


Ce n’est pas faute d’être passée devant le stand durant les trois jours, je n’ai jamais vu la tête de Jean-Pierre. Il est l’auteur fantôme de cette édition !

Autre bémol, mais il vient de moi : je n’ai pas eu le temps de passer voir le stand jeunesse. C’est dommage.

Mais heureusement, il y a des points positifs !!

De belles rencontres, des auteurs disponibles, des conférences passionnantes. J’aime ce salon car il est généraliste. Il me permet de découvrir des auteurs nouveaux et qui ne sont pas classés dans la catégorie « Thrillers ». C’est enrichissant.

Je retiendrai de cette Fête du Livre mon coup de cœur pour Bérénice Pichat. Je peux vous le dire maintenant, j’ai craqué pour sa « Petite bonne », je me suis empressée de l’acheter après la conférence de samedi ! Il me tarde de le lire !

Un grand merci à tous ceux qui ont permis ces trois jours de folie.

Voici la moisson de ce week end :

Photo de gauche, mes achats (j’ai été raisonnable, franchement, je me suis étonnée…), photo de droite, les livres que j’avais déjà.

J’ai continué de remplir mes exemplaires de « L’enfance, c’est… » et « L’amour, c’est… ».

Un ciel magnifique pour terminer cette série d’articles, qui, je l’espère, vous aura plu et vous aura permis de vivre à mes côtés cette Fête du Livre de Saint-Etienne.

8 réflexions sur “Fête du Livre de Saint-Étienne : jour 3 dimanche 13 octobre 2024

  1. Bonjour Sonia, merci pour ces souvenirs partagés, et désolé que tu aies manqué Pierre Gagnaire! Nous nous sommes loupés de peu: j’ai également assisté aux petits entretiens du dimanche après-midi, très intéressants, de Gordon Zola et de Kate McAllistair… Bonne semaine et bonnes lectures à toi!

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  2. Merci pour ton retour sur cette fête du livres. Cela m’a donné envie d’y participer l’année prochaine, à voir. Félicitations et à bientôt. Nathalie

    Le mer. 16 oct. 2024 à 20:11, Sonia boulimique des livres – Blog littéraire

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  3. Hello Sonia 🌞Hélas ma chère, c’est vrai qu’il y a de quoi galérer face à une rupture de stock ou quand des auteur·e·s posent des lapins 😖 En tous cas merci à toi pour ces photos de la Fête du Livre de St-Étienne , c’est comme si on y était, j’adore ton partage 🤩 Et qu’est-ce qu’ils sont mignons les chouchous de Patte de Velours 😻

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  4. coucou ma belle. Malgré les déceptions tu as su quand trouver de bons moments. Vu la situation d’aujourd’hui, ça a dû t’aider. Bonne soirée et à bientôt. Bisous à toute la famille. Domi

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