
Coucou la Book Team, voici déjà arrivé la dernière journée de cette Fête du Livre de Saint-Etienne. Je vous emmène avec moi !
Ce dimanche a eu une couleur particulière : celle du retour en enfance, de l’émerveillement… et des rencontres littéraires fortes. C’était une journée plus calme que le samedi, mais tout aussi riche en émotions et en découvertes.
J’ai passé ma matinée à l’espace jeunesse. Il faut dire que je ne prends jamais le temps d’y aller. Mais là, il y avait un auteur de choix que je ne pouvais pas louper !

Comme la veille, j’y suis avant l’ouverture, histoire d’être bien placée dans la file !
Cette première étape était toute trouvée : la dédicace de la BD « Les Sisters » par Christophe Cazenove. Mes filles sont littéralement les Sisters, toujours à se chamailler, rire et partager mille petites histoires. Faire dédicacer un exemplaire était donc un clin d’œil affectueux et évident.


J’étais la première et la foule s’est très vite amassée derrière moi. J’ai bien fait d’être venue tout de suite.
J’ai pu flâner dans les allées, découvrir ce monde tout à fait nouveau pour moi.


Au détour d’une allée, que vois-je ? Des ouvrages magnifiques, sublimes, incroyablement beaux. Ceux de Benjamin Lacombe. Il est là d’ailleurs, au dessin. Ni une, ni deux, je m’intègre dans la file d’attente.
En soi, le chemin pour arriver jusqu’à l’auteur n’était pas long, mais lorsque la libraire a proposé un café aux gens, je me suis dit que j’allais y être pour un petit moment ! Merci en tous cas pour cette délicate attention. Un shoot de caféine pour patienter, nickel.

Et j’ai eu le temps d’admirer et de feuilleter ses ouvrages.



Ses albums sont de véritables œuvres d’art, mêlant onirisme, poésie et émotion.
Le choix a été cornélien, tant chaque album semblait unique. Finalement, j’ai jeté mon dévolu sur « La Belle et la Bête », et j’ai découvert un autre univers : celui des dédicaces de BD et romans graphiques, un monde à part, avec ses codes, son ambiance et surtout, sa passion palpable.





J’en ai profité pour découvrir les animations proposées à l’extérieur : un passe-tête, le médiabus et une yourte où des conteurs racontent des histoires aux enfants.




L’après-midi, plusieurs grands entretiens m’ont permis de redécouvrir des auteurs et des univers très différents.
On commence par Gaëlle Nohant qui nous transporte au cœur d’un huis clos familial pendant la Première Guerre mondiale, vu par les femmes. Dans « L’homme sous l’orage », Gaëlle nous confie l’histoire de Rosalie et de son choix courageux de cacher un déserteur.









Retrouvez ma chronique de son précédent roman « Le bureau d’éclaircissement des destins« .
Place ensuite à Michel Jean.
Kuei ! (Bonjour)
Il a apporté la voix des Innus et de la littérature québécoise francophone. Son intervention a été à la fois éclairante et émouvante, donnant envie de se plonger immédiatement dans ses récits et d’écouter cette grande voix de la littérature contemporaine.









Retrouvez ma chronique de « Tiohtiá:ke [Montréal] ».
Pour finir ce week-end en beauté, j’ai assisté au spectacle de clôture “La Belle et la Bête”, interprété par Benjamin Lacombe et Cécile Roumiguière.
Ce fut un moment magique : Benjamin dessinait en direct, ses traits projetés sur écran géant, tandis que Cécile lisait le conte, le tout accompagné d’une musique enveloppante. La lecture dessinée transformait le conte classique en une expérience immersive : chaque mot, chaque trait de crayon, chaque note musicale créait une histoire vivante et vibrante sous nos yeux.








Voir Benjamin Lacombe donner vie à son univers graphique en direct, avec cette complicité avec la scénariste, a été une véritable célébration de la créativité et de la littérature jeunesse. Une manière parfaite de clore ce festival, mêlant émotion, poésie et émerveillement.
Ce dimanche a été une belle parenthèse douce et stimulante, entre rires d’enfants, émerveillement face aux illustrations, dédicaces et grands entretiens.
J’ai vraiment eu l’impression de traverser plusieurs univers littéraires en une seule journée, tous fascinants et puissants à leur manière.
Un immense merci aux organisateurs, aux auteurs, aux bénévoles, aux libraires et à toutes les personnes croisées pendant ces trois jours qui ont rendu ce festival si vivant et inspirant. Et une pensée toute particulière pour les copines blogueuses, toujours partantes pour partager des rires, des coups de cœur et de beaux moments littéraires. Vivement l’année prochaines !
Je vous laisse le lien vers mes articles consacrés au vendredi et au samedi.


Merci de nous avoir fait partager ces 3 jours. J’aime ces rencontres.
J’ai déjà acheté le roman de Gaëlle Nohant , j’aime beaucoup cette autrice . Pour cette rentrée littéraire j’ai lu les livres de Chalandon, Gaudé, Nothomb, Mauvignier, Sapin-Defour et j’ai en attente Boyne, Nohant , Shafak . Sans parler des plus anciens !
Bonne contnuation. Zoé
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Bonjour Zoé. Le Boyne est pas mal du tout, j’ai beaucoup aimé. Le Mauvignier sera ma prochaine chronique. Le choix est vaste, et le plaisir quasi à chaque fois au rendez-vous. Belles lectures et bonne fin de week end. A bientôt.
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