Coucou la Book Team, il est temps de revenir sur mes lectures de l’année : les genres qui se sont imposés, les tendances qui se dessinent, les chiffres, avec recul, et surtout les coups de cœur qui m’ont marquée durablement.

Si vous souhaitez retrouver mon premier article regroupant mon bilan des salons et rencontres de 2025, c’est par ici.
Chaque fin d’année, j’aime prendre ce temps un peu à part pour regarder en arrière. Pas seulement pour compter les livres lus, mais surtout pour comprendre ce que mes lectures disent de moi, de mes envies, de mes obsessions, de mes moments de fatigue ou d’enthousiasme. Cette année encore, mes lectures ont été multiples, parfois confortables, parfois exigeantes, souvent marquantes.
Lire beaucoup… mais surtout lire juste
Cette année, j’ai dévoré 118 livres, chiffre auquel il faut rajouter deux livres lus à paraître début 2026, donc, pas encore chroniqués :



Je ne cours pas après un chiffre. Je lis quand j’en ai envie, quand j’en ai besoin. Certaines périodes ont été très gourmandes en lectures, d’autres plus calmes, avec des livres étalés sur plusieurs semaines. Et c’est très bien ainsi.
Ce qui compte, ce n’est pas tant la quantité que l’intensité de la relation avec le texte : ces livres qu’on referme bouleversée, ceux qui accompagnent un moment de vie, ceux qui tombent exactement au bon moment.

J’ai commencé l’année avec « Un hiver à New York » de Josie Silver
et je l’ai terminée avec « Obsessions » d’Émilie Chani, lu en avant-première et dont la sortie est prévue pour le 15 janvier, il faut donc patienter avant de lire ma chronique !


Les genres qui ont rythmé mon année
Sans surprise, certains genres se sont imposés plus que d’autres :

Les chiffres confirment assez nettement mes tendances de lectrice. Cette année, le polar et le thriller dominent largement, preuve de mon attrait constant pour les intrigues sombres, les tensions psychologiques et les zones d’ombre de l’âme humaine. La littérature française, très présente elle aussi, reste un socle important de mes lectures, notamment pour sa capacité à explorer l’intime et le social.
Les thématiques familiales occupent une place forte, souvent liées aux non-dits, aux fractures et aux héritages émotionnels. L’amour, sous ses formes les plus complexes et parfois douloureuses, rarement idéalisé, souvent questionné, arrive ensuite. Enfin, la littérature anglaise et américaine, apparaît plus discrète mais marquante, choisie avec soin, souvent pour la force de ses personnages ou son regard différent sur le monde.
Entre deux lectures très sombres, je ressens souvent le besoin de revenir à des romans plus introspectifs, centrés sur les relations humaines, la famille, le deuil, la reconstruction.
Ces textes-là m’ont offert des respirations nécessaires, même si tous ne m’ont pas convaincue. Certains m’ont semblé trop sages, trop attendus, quand d’autres ont su toucher juste, avec délicatesse.
A noter, deux abandons cette année :


Ces statistiques ne sont pas là pour juger mes lectures, mais pour observer des tendances : ce vers quoi je reviens toujours, ce que je délaisse parfois, ce que j’explore moins.
Les coups de cœur : ceux qui restent

Un coup de cœur, pour moi, ce n’est pas forcément un livre parfait. C’est un roman qui m’a happée dès les premières pages, m’a fait ressentir quelque chose de fort et continue de m’habiter après la dernière ligne.
Cette année, mes coups de cœur ont souvent été exigeants, parfois durs, jamais tièdes. Des livres qui prennent des risques, qui ne cherchent pas à plaire à tout prix et qui font confiance à l’intelligence et à la sensibilité du lecteur.
Les lectures audio : une autre manière de lire
Cette année, j’ai aussi laissé une petite place aux livres audio, avec cinq écoutes au total. Peu, mais choisies. L’audio ne remplace pas la lecture papier pour moi, mais il l’accompagne différemment. Il s’invite dans des moments où lire serait impossible : en marchant, en faisant autre chose, ou simplement quand les yeux fatiguent.

Ces expériences m’ont rappelé à quel point la voix peut transformer un texte : le rythme, les silences, l’interprétation donnent parfois une autre couleur au roman. Toutes les histoires ne s’y prêtent pas, mais quand l’alchimie fonctionne, l’immersion est réelle. Une autre porte d’entrée vers la littérature, que je compte continuer à explorer, tranquillement, au gré de mes envies, sans pression.
Et pour l’année à venir…
Je n’ai pas de programme figé. Mais j’aimerais :
- continuer à explorer le noir sous toutes ses formes,
- laisser plus de place à la littérature étrangère,
- oser davantage les textes inclassables,
- et surtout, ne jamais lire par obligation.
Lire doit rester un plaisir, un refuge, parfois un choc. Si l’année à venir me réserve des livres capables de me bousculer, alors elle sera réussie !

QUEL PALMARES !!!!!!!!! Quitte l’ARS ou passe à mi-temps et consacre plus de temps à ta passion qui t’anime et donne le gout de la lecture, aiguise la curiosité pour la chose écrite.
Bien Amicalement-net et la bonne année pour toi et tes proches.
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Bravo pour ce bilan ! Le travail que tu fais est tellement important pour les lecteurs et les écrivains. Merci beaucoup et bonne année 2026!
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