« Etage 46 » de Christian GUILLERME

Informations 

Titre : Étage 46

Auteur : Christian Guillerme

Éditeur : L’Oiseau Noir

Nombre de pages : 366 pages

Formats et prix : broché 19.90 € / numérique 4.99 €

Date de publication : 23 février 2024

Genre : thriller psychologique

Résumé

VOUS NE METTREZ PLUS JAMAIS LES PIEDS DANS UN ASCENSEUR…
Patrick n’a pas d’ennemis.
Patrick est apprécié de ses collègues.
Patrick est même celui dont l’humour est légendaire.
Pourtant, Patrick est coincé dans un ascenseur, pris au piège de quatre murs de tôle dans l’immeuble de son entreprise.
Alors Patrick croit d’abord à une mauvaise blague. Mais quand ni lui ni son geôlier ne semblent plus vraiment avoir le cœur à la plaisanterie, il ne lui reste qu’une option : s’évader au risque de se laisser dévorer par ce monstre d’acier.
Dans cet immeuble affichant 45 niveaux, la clé de sa survie pourrait bien se trouver à l’étage 46…

Mon avis

Oserez-vous prendre un ascenseur après cette lecture ? Pas sûr…

Le printemps arrive, si on veut avoir un summer body à peu près potable pour cet été, va falloir s’y mettre. J’ai trouvé une idée de génie pour vous faire délaisser les ascenseurs au profit des escaliers : lire « Étage 46 » ! Ne me remerciez pas !

Nous sommes dans une entreprise du quartier de la Défense à Paris. En ce vendredi, c’est le pot de départ à la retraite de Philippe, le collègue et ami de Patrick, designer à la direction marketing. En soirée, Patrick revient au bureau et se retrouve coincé dans l’ascenseur. Quelle n’est pas sa surprise d’entendre dans le micro de la machine son ami, Philippe. Ce qu’il prend pour une mauvaise blague va vite dégénérer. Philippe a l’air bien remonté contre son « ami » et déterminé à lui donner une bonne leçon.

Mais est-on bien sûr que Philippe est aux commandes de ce jeu malsain ? Patrick va-t-il rester coincé dans cet ascenseur durant tout le week end ? Et pourquoi ? Patrick ne se connaît pas d’ennemi, c’est un collègue affable, agréable, discret.

« Étage 46 » joue avec nos peurs, quiconque est déjà resté coincé dans un ascenseur comprend ce que ressent Patrick. L’angoisse, la peur, la claustrophobie qui pointe son nez. Quelques scènes m’ont donné la chair de poule. Les émotions de Patrick sont très bien décrites, la tension est palpable. Le lecteur s’imagine à sa place et n’en mène pas large, il faut bien l’avouer. Une fois l’effet de surprise passé, Patrick va s’interroger sur le pourquoi de cette situation. Et surtout, tenter de sortir de cet ascenseur. Aucune fuite possible, il va devoir négocier avec Philippe pour qu’il commande l’ouverture des portes. Au fil de la conversation, il s’adapte, change de stratégie, évitant le rapport de force.

Le roman ne se passe pas exclusivement dans la petite cabine sympa, non, Patrick en sort. Pourtant, le huis clos ne s’achève pas pour autant. Une prison en cache une autre, plus vaste, mais plus dangereuse et encore plus anxiogène.

« Un bref instant, il repensa à un roman lu quelques mois auparavant, une chasse à l’homme dans un sanatorium désaffecté du côté de Dreux. »

Un petit clin d’œil au roman de Christian, « Urbex Sed Lex » . Un peu de légèreté, ça fait du bien !

La plume de Christian est vive, immersive, cinématographique, les chapitres courts, le rythme  intense. La construction s’avère classique, linéaire. Le récit, même s’il est bien mené, s’est révélé un peu trop prévisible pour moi. L’angoisse était au rendez-vous, certes, mais j’aurai aimé être surprise, par le déroulé de l’histoire ou par la fin. Je me suis doutée assez vite des tenants et aboutissants. Certains points n’étaient pas hyper cohérents ni plausible. Je suis restée sceptique sur deux ou trois explications qui m’ont fait tiquer.

Néanmoins je me suis régalée sur tout le volet psychologique sous-jacent. A la fois effrayant et intéressant. On plonge dans la psyché humaine, le point de vue de l’auteur est assez captivant et pousse à la réflexion. Quel est notre « point zéro » à nous ?

Un mot de la couverture qui colle parfaitement au récit, qui annonce la couleur. Les finitions sont travaillées, avec du pelliculage mat et du vernis sélectif. Une vraie affiche de cinéma !

Je vous conseille ce roman pour son côté anxiogène, perturbant et pour l’atmosphère qui s’en dégage. Oserez-vous relever le défi de Christian et prendre cet ascenseur ?

« Il n’y a pas de hasard, cela n’existe pas. Derrière chaque évènement se trouve toujours un élément déclencheur, c’est ça la vraie définition du destin, sans l’édulcorant de la foi ou de la religion. »

Je remercie la Masse Critique de Babélio et les Éditions L’Oiseau Noir pour cette lecture.

#Étage46     #ChristianGuillerme     #LOiseauNoir

Etage 46

 

En bref…

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : l’auteur. Christian fait partie de ma (longue) liste d’auteurs à suivre.

Auteur connu : retrouvez mes chroniques de « Transaction » et, surtout, d’ « Urbex sed lex », qui avait été un réel coup de foudre !

Émotions ressenties lors de la lecture : quelle angoisse ! De la peur, de l’anxiété, une certaine oppression également. 

Ce que j’ai moins aimé : la prévisibilité du récit et quelques incohérences, dommage.

Les plus : l’angoisse de la situation, les émotions vécues par Patrick et très bien décrites, la plume, le volet psychologique.

Si je suis une âme sensible : même si on est dans du thriller psychologique pur, il y a tout de même une ou deux scènes assez hard.

3 réflexions sur “« Etage 46 » de Christian GUILLERME

  1. Désolée . Je n’irai pas, trop sensible et stressée, donc j’aurai du mal à prendre la lecture au deuxième degré, mais pris au premier degré. Je te le lis. Bon dimanche à toi et ta famille. Domi

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