Informations : 
Titre : le chien rouge
Auteur : Philippe Ségur
Editeur : Buchet Chastel
Nombre de pages : 240 pages
Format et prix : broché 17 € / numérique 11.99 €
Date de publication : 23 août 2018
Genre : littérature générale
Résumé :
Poussé à bout par son métier et ses contemporains, Peter Seurg, qui ne comprend plus le monde dans lequel il vit, pète un câble et craque. Le corps médical, qu’il consulte avec réticence, lui prescrit un formidable cocktail d’antidépresseurs, de somnifères et d’anxiolytiques. En quelques semaines, la personnalité de notre héros se modifie : il rompt avec son amie Neith, rejette sa vie bourgeoise et part s’installer dans les bois, seul dans sa tour d’ivoire.
Après plusieurs mois de ce régime, Peter, miraculeusement dégrisé, se réveille et découvre que son amour pour Neith est toujours intact. Elle, par contre, ne veut plus entendre parler de leur vie commune. Revenu à lui dans un environnement personnel dévasté, Peter se trouve alors confronté à une série de questions décisives…
Mon avis :
Voilà un roman qui pousse le lecteur à une réflexion extrême.
En effet, à travers Peter, notre personnage principal, le lecteur tente de trouver le bon compromis entre notre société de consommation et les valeurs de la vie, la vraie vie. Vivre en accord avec ses idées est assez compliqué aujourd’hui, et Peter va en faire les frais. Ou comment « péter un câble » en bonne et due forme et revenir à un mode de vie sans téléphone portable, sans internet et sans amis ? Son environnement social va se modifier du tout au tout. Il jette par dessus bord ses valeurs et la culture qui était la sienne. Il va fuir cette société pour laquelle il n’éprouve que du dégout.
Chacun d’entre nous est responsable de ses actes, de sa vie, de la façon dont on la mène. Il ne tient qu’à nous de les modifier, de ne pas suivre la route rectiligne que la machine contemporaine nous pousse à prendre. Reste juste à savoir à quel point nous sommes prêt à bifurquer. Peter, lui, a fait un demi-tour radical.
L’écriture est parfaitement maîtrisée, la construction rigoureuse, ce qui nous donne un excellent roman qui, l’air de rien, avec beaucoup d’humanité, met le doigt sur les maux de notre société et nous oblige à y réfléchir, malgré nous.
Seul bémol : les chapitres trop long à mon goût. Je lis beaucoup dans les transports en commun, et suis amenée à lâcher mon livre assez souvent entre deux correspondances, et s’arrêter en plein milieu d’un chapitre, j’avoue avoir horreur de ça !
Je remercie les Editions Buchet Chastel et NetGalley pour cette lecture.
#lechienrouge
#NetGalleyFrance