Informations :
Titre : son vrai visage
Auteur : Karin Slaughter
Editeur : Harper Collins
Nombre de pages : 576 pages
Format et prix : broché 20.90 € / numérique 13.99 €
Date de publication : 3 avril 2019
Genre : thriller psychologique
Résumé :
Le métier de Laura consiste à soigner les troubles de la parole. Dans sa profession, elle est reconnue et admirée. Elle a pourtant plus de difficultés quand il s’agit de faire parler sa fille de trente ans, qui semble collectionner les échecs en tout genre. Il aura suffi qu’elle l’invite au restaurant pour avoir une vraie discussion mère-fille. Il aura suffi qu’un gamin armé entre en scène. Il aura suffi d’un unique coup de couteau. Pour que tout bascule. Andy vient de voir sa mère tuer un homme. Sans une once d’hésitation. Efficace. Calme. Andy vient de comprendre que sa mère n’est peut-être pas celle qu’elle prétend. Et, maintenant que les masques tombent, la voix de ces deux femmes pourrait bien ne plus jamais se faire entendre.
Mon avis :
Voilà un roman à vous glacer le sang tellement cette histoire est commune.
Le prologue déjà, m’a laissée perplexe. De quoi s’agit-il ? Dans quoi me suis-je embarquée ? Il y a un peu de tout dans ces premières pages : un conflit entre un homme et une femme, un enfermement, un mort. Ma curiosité est attisée.
Nous sommes à Belle Isle, en Georgie – Etats Unis. Laura, la cinquantaine, divorcée, orthophoniste, survivante d’un cancer du sein, déjeune avec Andrea, sa fille, 31 ans, revenue s’installer dans la maison familiale depuis 3 ans pour soutenir sa mère lors de la découverte de sa maladie ; elle travaille comme répartiteur des appels du 911. Andrea a une fâcheuse tendance à se reposer sur ses lauriers ! Elle m’a agacée dès le départ, j’ai vraiment eu du mal à intégrer son âge, j’avais plus l’impression d’avoir affaire à une ado !
Un déjeuner totalement banal, sauf qu’une fusillade éclate. Nous sommes aux Etats-Unis, donc ça aussi, c’est banal, malheureusement. Laura s’interpose entre sa fille et le tireur, réussissant à tuer ce dernier. Andrea, allongée au sol, paniquée, admire le sang froid de sa mère, la légitime défense ne faisant aucun doute. Sauf que quelqu’un a filmé la scène de face. Cette vidéo devient virale et fait le buzz sur la toile. On y voit notamment l’expression du visage de Laura face au tireur, et les questions fusent : était-ce simplement de la légitime défense ? Comment sa mère a-t-elle pu réagir de façon aussi froide ? Qui est vraiment cette femme ? Une machine à tuer ?
La vie d’Andrea va être bouleversée à jamais. Une fuite en avant, pour échapper à qui ? A quoi ? Une quête de la vérité, mais quelle vérité ? Qui croire ? Que croire ? Et qui est cet homme se trouvant toujours sur son chemin ?
La construction du roman selon deux lignes temporelles apporte du rythme, de la tension et évite l’ennui, mais cela ne m’a pas empêchée d’avoir un petit passage à vide à un moment. Tout cela reste très convaincant et habilement conçu. Qui était réellement Laura ? Il faudra un long et fascinant voyage dans le passé à Andy, pour le découvrir. Apprendre que sa mère est une personne ayant une histoire extrêmement compliquée, qui se cache loin du monde depuis des années… reste à savoir pourquoi…
Le personnage d’Andy n’a pas d’autres choix que d’évoluer, et c’est tant mieux ! Alors qu’elle cherche la vérité, elle découvre vite que sa propre vie est en danger. Elle se retrouve donc à relever les défis les plus audacieux et les plus effrayants pour survivre, ce qui lui a apporté la maturité manquante au début du roman.
L’histoire amène le lecteur sur un récit entrelacé où vous avez vraiment besoin d’être concentré et immergé. Ne pensez donc pas le lire dans un endroit bruyant ! Il y a des personnalités très sombres qui sont brillamment dépeintes. Les traits psychopathes sont décrits très clairement, ce qui donne vraiment au lecteur un aperçu du degré de peur et de terreur qui existe pour certaines des personnes impliquées. Je ne veux pas trop dévoiler l’histoire, mais sachez qu’il y a une énorme histoire d’amour (même si ce n’est pas du tout ce à quoi on pense en terme d’amour), une grande humanité, des convictions, des actes. Un roman extrêmement riche qui jouera avec l’esprit du lecteur, qui tentera, en vain, de découvrir la vérité. Je défie quiconque de la trouver !
Je remercie BePolar et les Editions Harper Collins pour cette lecture.
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Je note !
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