Informations :
Titre : la vie secrète des écrivains
Auteur : Guillaume Musso
Editeur : Calmann Levy
Nombre de pages : 352 pages
Format et prix : broché 21.90 € / numérique 13.99 €
Date de publication : 2 avril 2019
Genre : littérature générale
Résumé :
En 1999, après avoir publié trois romans devenus cultes, le célèbre écrivain Nathan Fawles annonce qu’il arrête d’écrire et se retire à Beaumont, une île sauvage et sublime au large des côtes de la Méditerranée.
Automne 2018. Fawles n’a plus donné une seule interview depuis vingt ans. Alors que ses romans continuent de captiver les lecteurs, Mathilde Monney, une jeune journaliste suisse, débarque sur l’île, bien décidée à percer son secret.
Le même jour, un corps de femme est découvert sur une plage et l’île est bouclée par les autorités. Commence alors entre Mathilde et Nathan un dangereux face à face, où se heurtent vérités occultées et mensonges assumés, où se frôlent l’amour et la peur…
Mon avis :
J’avoue que chaque année, j’attends le dernier Musso avec impatience. C’est mon petit péché mignon, mon moment de déconnexion. Et le plaisir a été au rendez-vous, comme à chaque fois.
Alors oui, j’avoue qu’il y a quelques similitudes avec « la vérité sur l’affaire Harry Québert » de Joel Dicker, mais Musso prend un virage inédit une fois le décor planté. Et heureusement, car cela commençait sérieusement à m’agacer, et j’avais l’impression de lire du réchauffé.
Raphaël commence à travailler dans la librairie de Grégoire Audibert, à Beaumont, petite île sortant totalement de l’imaginaire de Guillaume (dommage, ça avait l’air hyper sympa !). Il va dépoussiérer cette librairie qui est encore restée à l’âge de pierre. Pour Grégoire, en effet, la littérature, c’est la « vraie », instructive, qui vous agite les neurones (donc, les thrillers, on oublie, la lecture détente, hors de question, ressortez vos vieux Soljenitsyne et autres classiques, et préparez la corde pour vous pendre à la fin !).
Mais surtout, Raphaël a un objectif et non des moindres : tenter de rencontrer Nathan Fawles, son auteur favori, vivant reclus sur l’île depuis qu’il a décidé d’arrêter d’écrire vingt ans auparavant. Raphaël a écrit un manuscrit, et il souhaite le soumettre à Nathan. C’est pas gagné, Nathan est plutôt du genre bourru à vous accueillir à coup de chevrotines !
Mathilde, une journaliste suisse rêve elle aussi d’approcher Nathan. Décidément, il est très convoité, cet ancien écrivain ! Elle va utiliser un stratagème implacable pour arriver à ses fins : enlever son chien ! Elle a des ressources cette jeune fille !!
Lorsqu’un cadavre de femme est retrouvé cloué à un arbre, l’île va se transformer en no man’s land, où un huis clos va se dérouler sous les yeux avides du lecteur.
Musso nous propose trois histoires qui s’enchevêtrent pour mieux se rejoindre à la fin. Tous les codes du thriller sont présents et parfaitement maîtrisés. Le rythme est assez soutenu, les rebondissements arrivent à pic pour maintenir l’ennui loin du lecteur.
J’ai adoré toutes les allusions aux liens entre un auteur et ses écrits, le travail d’écrivain, l’immersion dans ce monde littéraire, entre auteurs, lecteurs, librairies et éditeurs, ainsi que les têtes de chapitres faisant honneur à des citations célèbres.
La couverture est très jolie. L’écriture est simple et décomplexée, incisive et d’une fluidité impressionnante. La fin totalement inattendue va vous agrafer au mur, tel un papillon de décoration.
Seul bémol : la présentation du roman version papier, avec des marges grandes comme le Grand Canyon. Du coup, j’ai préféré me rabattre sur la version numérique. 352 pages, écrites normalement, ça aurait fait beaucoup moins. Musso aurait-il du mal à tenir ses engagements et à sortir un livre par an ? Je serais d’avis d’en voir sortir un tous les deux ans mais plus long ! Je préfère toujours privilégier la qualité à la quantité, et là, j’ai l’impression que Musso est dans le raisonnement inverse, ce qui me gêne un peu.
« Je pense que vouloir rencontrer un écrivain parce qu’on aime son livre, c’est comme vouloir rencontrer un canard parce qu’on aime le foie gras. » Bon ben voilà, je m’en fiche de rencontrer un canard, je n’aime pas le foie gras. Par contre, rencontrer un auteur, c’est autre chose !
Un bon moment d’évasion comme seul Guillaume Musso peut m’en donner.
J’adore aussi Guillaume Musso, ce roman devrait me plaire 😉
Bisous et bonne soirée !
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Je te souhaite une belle lecture ! Bonne fin de journee bises
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C’est bizarre l’image du canard ! 🙄
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Oui Musso a une belle imagination lol ! Comparer les auteurs aux canards il fallait le faire. C est pour ca que je l ai ajouté.
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Je n’ai pas trop apprécié ce livre. Peut-être parce que je l’ai comparé avec ses livres d’avant
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Il est vrai que depuis quelques temps Musso a changé de registre pour se tourner sur des romans plus « thriller ». J’aime beaucoup, même si je reste un peu nostalgique de son ancien style.
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Un Roman assez bon dans l’ensemble. sans spoiler un passage m’a particulièrement choqué. J’ai trouvé la fin trop troublante et même dérangeante sur certains points (le chapitre de trop ???). Je te rejoins sur le volume du roman. Sûrement l’un des plus court de Musso et la pagination est trompeuse pour pousser le 352 pages. A titre comparatif, « Je reviens te chercher » (1er Roman chez Xo) compte 330 page paginées de haute en bas avec des marges réduites.
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Je suis entièrement d’accord avec toi concernant la fin et ce dernier chapitre, qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et dont on ne comprend pas vraiment pourquoi il est là….
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