Coucou tout le monde. Comme vous le savez, je suis partie quelques jours à New York, un voyage absolument magique. Et la boulimique de lecture que je suis ne pouvais pas visiter des librairies !! Aujourd’hui, je vous parle de la New York Public Library.
La New York Public Library est un réseau de bibliothèques publiques situé à New York. Avec près de 53 millions de documents, c’est la seconde plus grande bibliothèque publique des États-Unis, derrière la Bibliothèque du Congrès. C’est une organisation à but non lucratif, gérée de façon indépendante avec des fonds à la fois publics et privés.
Celle que je vous propose de visiter avec moi est située sur la 5è avenue à Manhattan, entre la 40e et la 42e rue. Elle est accolée au Bryant Park. Ouverte en mai 1911, son entrée est gardée par les fameux lions en marbre (Patience et Détermination) sculptés par Edward Clark Potter. En hommage à la popularité des lions et à tout ce qu’ils représentent, la bibliothèque a adopté ces figures comme mascottes. Ils sont déposés par la bibliothèque, représentés dans son logo et présentés à de grandes occasions.
Rien qu’à l’extérieur on en prend plein les yeux. Et ce n’est que le début !!
La NYPL représente tout à fait le gigantisme et la démesure de New York. C’est une bibliothèque, à la hauteur de la ville incroyable dans laquelle elle se trouve ! Immense, étincelante, grouillante, c’est un véritable mini concentré de New York (en beaucoup plus silencieux tout de même !).
La NYPL est divisée en différentes sections : les salles communes de lecture, les salles pour les collections spéciales, un centre pour les enfants et les expositions occasionnelles.
Voici le plan de la NYPL :
L’entrée est gratuite, chacun peut laisser des dollars dans une urne spécialement dédiée dans le hall pour aider l’association.
Le hall :
Il est à couper le souffle, tout en marbre blanc.
La DeWitt Wallace Periodical Room :
Cette salle est située au premier étage. Elle est absolument magnifique.
Elle est réservée aux périodiques. On trouve, en vrac, des numéros actuels de 200 périodiques populaires et 22 journaux nationaux et étrangers.
DeWitt Wallace est le fondateur du Reader’s Digest Magazine. Dans les années 1920, DeWitt Wallace a passé d’innombrables heures dans la salle des périodiques, lisant et condensant des articles de la collection de la bibliothèque. En 1983, la restauration de la salle a été rendue possible grâce à un généreux don du Wallace Fund, créé par DeWitt Wallace.
L’importance des périodiques dans l’histoire et la vie culturelle et sociale quotidienne de New York est reconnue dans les peintures murales qui représentent d’importants éditeurs de périodiques, de journaux et de livres au tournant du siècle. Ces peintures sont l’œuvre de l’artiste contemporain new-yorkais Richard Haas.
Les peintures murales du côté de la Cinquième Avenue de la salle donnent une vue du tournant du siècle de Newspaper Row, situé au sud de l’hôtel de ville à l’intersection des rues Park Row et Nassau. Le Monde (1881-1930), le Tribune (1841-1924) et le New York Times (1851) ont regroupé leurs bureaux ici avec d’autres quotidiens métropolitains dans la dernière partie du XIXe siècle. Le brownstone avec un dôme doré, construit en 1890 (agrandi en 1908) par George B. Post (1837–1913), abritait les bureaux du New York World de Joseph Pulitzer. À côté, dans un bâtiment en briques rouges avec une tour d’horloge conçue par Richard Morris Hunt (1827–1895), se trouvait le New York Tribune d’Horace Greeley. La structure de Hunt, l’un des premiers gratte-ciel de Manhattan et des premiers ascenseurs, a duré jusqu’en 1966. De 1851 à 1904, le New York Times a utilisé trois bâtiments sur Newspaper Row pour ses bureaux (41 Park Row), et était situé dans un bâtiment reconstruit et agrandi par George B. Post en 1889.
La Rose Main Reading Room :
Cette majestueuse salle de lecture du 3ème étage fait la longueur de deux pâtés de maisons avec des plafonds de 15 mètres de haut affichant des peintures murales d’un ciel vibrant et de nuages gonflés. Cet espace Beaux-Arts à couper le souffle tisse l’élégance architecturale de l’Ancien Monde avec la technologie moderne. Les visiteurs peuvent parcourir et lire les milliers de volumes de référence qui tapissent les étagères.
La Bill Blass Public Catalog Room :
Située également au 3ème étage, cette pièce haute et lumineuse est l’endroit où de nombreux projets de recherche et de création font leurs premiers pas. Ici, les lecteurs peuvent accéder au catalogue de la bibliothèque, rechercher des bases de données spécialisées et consulter des ouvrages de référence essentiels. Ils peuvent également rencontrer un bibliothécaire de référence pour une orientation approfondie sur les collections et les services de la bibliothèque ou demander une carte de bibliothèque gratuite.
La McGrow Rotunda :
Cet espace impressionnant est situé sous des baies voûtées, des pilastres en noyer de Corinthe sur plus de 5 mètres de haut et des peintures murales saisissantes d’Edward Laning illustrant l’histoire de l’écrit. McGraw Rotunda se prête à de petites réceptions, dîners et cocktails.
La Photograph Division :
La Collection de photographies a été créée en 1980, lorsque des images provenant d’autres services et succursales du NYPL ont été réunies pour former une nouvelle division qui comprend désormais environ 500 000 photographies de 6 000 photographes.
Je me suis amusée à découvrir la pochette consacrée à Central Park.
La collection est riche les domaines suivants : l’esclavage, la guerre civile, les Caraïbes et l’Amérique du Sud du XIXe siècle, les mouvements modernes de défense des droits civiques, les arts du spectacle et les arts visuels, les organisations (fraternelles, sociales et politiques), la religion, l’armée, Harlem (rue scènes, églises, logements, entreprises) et des images de travailleurs agricoles migrants et ruraux et de familles représentées par la Farm Security Administration Collection. La collection comporte également des portraits du XXe siècle d’écrivains et d’artistes de la période de la Renaissance de Harlem, de dirigeants civiques et politiques du monde entier, de personnalités sportives et d’artistes de la scène.
J’aurai pu y passer des jours entiers…
On peut même apercevoir l’Empire State Building depuis une fenêtre.
Je suis même tombée sur des cartes postales des châteaux de la Loire lol.
L’espace pour enfants :
J’ai même trouvé un livre en chinois.
L’exposition temporaire « Made at NYPL »
Depuis la fondation de la Bibliothèque publique de New York en 1895, ses collections de recherche de renommée mondiale ont fourni le cadre d’une histoire qui se déroule sans cesse. C’est un conte de curiosité, d’imagination et de persévérance, raconté chaque jour par les innombrables chercheurs qui donnent la parole à ces collections vastes et variées. Des écrivains, des universitaires, des artistes et des innovateurs du monde entier viennent se plonger dans le référentiel profond et complet de NYPL de plus de 46 millions d’articles pour créer des œuvres originales. Ces œuvres continuent ensuite à enflammer l’imagination d’innombrables lecteurs et à inspirer la prochaine génération de créateurs.
Cette exposition présente un petit échantillon représentatif d’œuvres originales produites à l’aide des ressources uniques et étendues de la bibliothèque, qui se trouvent ici à la bibliothèque de la 42e rue, ainsi qu’à la bibliothèque publique de New York pour les arts de la scène et au Schomburg Center for Research. dans la culture noire. Des livres de non-fiction repoussant les limites aux romans populaires les plus vendus; des documentaires enlumineurs aux brillantes collections de poésie; et des inventions technologiques révolutionnaires aux dessins à la plume et à l’encre réalisés plus tôt cette année, toutes ces œuvres ont leurs racines dans les connaissances préservées dans les collections de la Bibliothèque.
Pour marquer les 125 ans depuis la fondation de la Bibliothèque – ainsi que le 20e anniversaire du Dorothy and Lewis B.Cullman Center for Scholars and Writers, le premier programme de bourses de NYPL – cette exposition célèbre le pouvoir générateur de la recherche sur les sources primaires, que la Bibliothèque fait librement accessible à tous.
Cette exposition est visible jusqu’au 3 juillet 2020.
Au détour d’un couloir, j’ai décidé de passer un petit coup de fil à ma famille restée en France :
Pour clore cette visite, un petit pique-nique au soleil au Bryant Park, situé juste derrière le bâtiment de la NYPL.
La NYPL était située proche de mon hôtel, j’ai eu l’occasion de passer devant à de multiples reprises, de jour comme de nuit.
Merci pour cette visite virtuelle 🙂
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J’ai pas mal pensé à toi, je pense que tu es partie à temps !
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Oui j’ai eu beaucoup de chance. Je suis rentrée la veille de la décision de Trump de fermer les frontières aux européens.
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Moi, je devais aller dans mon agence préparer mon voyage pour octobre… C’est raté, pour le coup…
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J’espère que tu pourras y aller. A priori les prix des vols flambent pour l’après-confinement…
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Je pense que je postposerai…
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Ah cette bibliothèque est simplement géniale, elle possède (si rien n’a changé) une collection de cartes géographiques de New-York très impressionnantes !
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Oui j’en garde des étoiles plein les yeux. Un vrai bijou pour les passionnés de littérature !
Oui la collection y est toujours et j’avoue qu’on ne sait pas où regarder tellement les rayonnages sont fournis.
Vous y êtes allés il y a longtemps ?
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Cela va faire exactement 5 ans dans une poignée d’heures. Que de souvenirs !
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