Informations :
Titre : pendu, écartelé ou décapité – l’histoire de la peine de mort à travers les âges
Auteur : Jonathan J. Moore
Éditeur : Christine Bonneton
Nombre de pages : 255 pages
Format et prix : broché 18.90 €
Date de publication : 24 septembre 2020
Genre : histoire
Résumé :
Cette présentation sans tabou des méthodes d’exécution au cours de l’histoire commence avec les réjouissances du Colisée de Rome, où les criminels étaient déchiquetés par des animaux sauvages. Elle continue ensuite au Moyen Age, une période pendant laquelle les criminels étaient brisés sur la roue, brûlés, ébouillantés, écartelés, noyés ou encore empalés. Vient ensuite l’art délicat de la pendaison, avant que le voyage ne continue en France avec l’invention de la guillotine et le rôle de cette dernière dans la Révolution française.
Encore un bond dans le temps et le récit se termine au XXe siècle, avec la chaise électrique, la chambre à gaz et l’injection létale. Rempli d’illustrations les plus macabres, cet ouvrage recense toute sorte d’informations étranges ? – par exemple, la durée pendant laquelle une tête reste consciente après avoir été décollée – ainsi que des anecdotes singulières, telles que l’histoire du bourreau qui périt en tombant de l’échafaud, alors qu’il brandissait la tête d’une de ses victimes.
Âmes sensibles, s’abstenir ? !
Mon avis :
La première phrase de l’introduction donne le ton :
« Si les exécutions étaient publiques y assisteriez-vous ? »
Une plongée dans l’horreur nous attend. L’histoire de la peine de mort à travers les âges vaut son pesant d’or, pour moi qui suis amatrice de thrillers sanglants. Inutile de vous dire que je me suis régalée ! Et pourtant, les méthodes employées sont atroces.
Ce livre est vraiment très complet, accompagné d’illustrations à chaque page, rendant le tout très ludique et agréable.
L’introduction reprend l’histoire des exécutions jusqu’à nos jours, nous découvrons la liste des pays où la peine de mort est encore légale. Il faut savoir qu’en 2014, 2500 personnes ont été exécutées dans 54 pays. Glaçant…
Puis, ce ne sont pas moins de 12 techniques qui nous sont amplement détaillées, allant de la gravité fatale à l’injection létale, en passant par l’écorchement. Bon, je vous préviens de suite, il vaut mieux avoir le cœur bien accroché, c’est assez glauque ! La mort par ébullition m’a beaucoup retournée, c’était une spécialité de la génération des Tudors entre le 15è et le 17è siècle. Je ne suis d’ailleurs pas prête de refaire des frites…
Chaque méthode nous est parfaitement expliquée, nous avons également droit aux loupés, car ne nous voilons pas la face, il n’existe pas de moyen propre, rapide et indolore de donner la mort.
A la lecture de tous ces châtiments, franchement, ça ne donne pas envie de faire des choses répréhensibles ! On marche dans les clous, si je puis dire, et on ne s’en écarte même pas pour voler une pomme !
« Avant d’exposer la tête, on la faisait bouillir dans un mélange de cumin et diverses autres épices pour la conserver et la rendre peu appétissante pour les oiseaux. »
Le volet consacré à l‘art de la torture est également passionnant. Il comprend même le témoignage d’une victime, extrait de l’ouvrage de J-F-M Trévern, « Défense de la discussion amicale en réponse aux difficultés de romanisme de M. Stanley-Faber » (à vos souhaits !).
Et on ne peut pas dire que les bourreaux manquaient d’imagination, loin de là ! Grâce au journal de Meister Franz Schmidt, on découvre un peu mieux le rôle d’un bourreau. L’auteur nous propose également une liste des bourreaux célèbres. Tiens, cela me fait penser au dernier roman d’Estelle Tharreau « La peine du bourreau ». Je reste dans le thème😉. Autre passage me faisant penser à une lecture, celui concernant la pendaison en Grande-Bretagne, et la condamnation d’Amélia Sach et Annie Walter, qui tenaient une ferme à bébés. Ce sujet est détaillé dans « La grande puanteur » de Cétro.
Nous terminons par l’utilisation des restes des condamnés, un petit morceau de graisse distillée pour soulager vos problèmes de peau ? Un petit verre de sang chaud, Mesdames, pour vous guérir de vos menstruations douloureuses ? Un ravissant collier avec un morceau de peau tannée en guise d’amulette ? Je vous fait grâce du pire…😀
Un ouvrage que je conseille vraiment, si toutefois une plongée dans l’horreur ne vous rebute pas. Très complet, passionnant, une bible à avoir dans sa bibliothèque. Et je pense que ce livre peut très bien intéresser les auteurs dans leurs travaux de recherches précédent la phase d’écriture.
Je remercie les Éditions Bonneton et Ségolène pour cet envoi.
#EditionsBonneton #JonathanJMoore #PenduEcarteléOuDécapité
En bref :
Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : le sujet, bien entendu !
Auteur connu : je n’ai pas l’habitude de lire ce genre d’ouvrage (quelle erreur !). Jonathan J. Moore a écrit « Terribles maladies et remèdes en tout genre », il est dans ma PAL ! Je m’en délecte d’avance.
Émotions ressenties lors de la lecture : j’avoue que l’effroi et le dégoût ont été au rendez-vous. Malgré le fait que lire des thrillers m’a « blindé », j’avoue que certains passages ne m’ont pas laissé de marbre.
Ce que j’ai moins aimé : RAS
Les plus : la présentation, les illustrations, les détails, l’exhaustivité du sujet.
Bon jour,
Effectivement, c’est impressionnant … même dans le résumé 🙂
Merci pour le partage 🙂
Max-Louis
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Oui rien que le resumé fait fremir ! Belle soiree à toi !
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Merci 🙂 à toi aussi.
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