C’est reparti pour une deuxième journée aux Quais !

Après une nuit où j’ai dormi comme une marmotte tellement j’étais claquée de la veille, un petit déjeuner consistant et caféiné, me voilà prête pour cette deuxième journée.
Le monde est déjà là à faire la queue dehors (merci mon badge magique, je suis rentrée direct).

Le calme avant la tempête. Les livres sont encore bien protégés par les nappes en tissu…noir, of course.
Les libraires commencent à s’afférer. J’aime cette ambiance.



D’ailleurs, voici une autre photo prise pendant le rush, c’est impressionnant !

Aujourd’hui, l’objectif est de faire des photos avec les copains et copines. On se croise, on discute, on se recroise, et on ne pense pas forcément au selfie souvenir.
Les auteurs sont à l’honneur, certes, mais pas que. Lumière sur ceux qui comptent pour moi :

Aurélie, du blog Des livres et moi.

Patrice, lecteur assidu que je prends plaisir à revoir chaque année à Lyon.

Anthony, du blog Les livres de K79. Ravie de te rencontrer enfin dans la vraie vie !

Laurent, que l’on ne présente plus ! Retrouvez ses retours lectures pointus et détaillés sur son insta.

Ah tiens, un auteur ! Florent Marotta. Venu aux Quais en visiteur.

Lilas Seewald, qui, grâce à sa confiance, au tout début de mes tribulations livresques, m’a permis d’entrouvrir les portes du monde littéraire.

Gaëlle, lectrice de polar assidue, que je ne croise pas assez souvent !
Bien entendu, il en manque. Pour bien faire, il faudrait que les Quais durent une semaine, pour prendre plus le temps, et encore, pas sûr…
A l’ouverture, j’ai réussi à « choper » Bernard Minier, sans attendre des heures. Ouf !
Né Glacé dans les Pyrénées, quitté très tôt
Le Cercle de famille, N’Éteins pas la lumière
pour lire et lire encore depuis mon plus
jeune âge. Et des Putains d’histoires,
j’en ai lu quelques-unes… Aujourd’hui,
j’essaie d’en écrire. Nuit et jour…

Une petite conférence sur le thème du Narco Polar
Entre les petits trafics et les grosses cargaisons, la drogue peut raconter bien des histoires : économie souterraine, banditisme, blanchiment, guerre des clans ou des polices, corruption ou chantages géopolitiques… Dans tous les cas, elle reflète toujours l’état d’un quartier, d’une société et la morale de notre monde.
Avec : DOA, Marc Eichinger, Marc Fernandez, Jacky Schwartzmann
Présenté par : Alain Léauthier





J’enchaîne sur un moment privilégié avec Bernard Minier, dans le cadre de Polar Connection.

Un petit tour vers le bus à selfie.
Profitez du festival et de votre visite au Palais de la Bourse pour immortaliser votre venue ! Glissez-vous dans le selfie-bus, un photobooth dédié à l’univers polar dans un combi-vintage.
Souriez, imprimez, partagez. Effet sourire garanti.

On ressort avec une photo souvenir bien sympathique.

Seconde conférence du jour
D’HIER À AUJOURD’HUI, LE POLAR FAIT MAIN BASSE SUR LA VILLE
Londres, New York, Berlin, Madrid, rencontre avec des plumes qui portent sur les villes un regard historique ou bien contemporain, scrutant la vie des quartiers, mais aussi la ville dans sa globalité. Car la ville est, on le sait, un personnage à part entière du roman policier.
Avec : William Boyle (États-Unis), Elizabeth George (États-Unis), A. K. Turner (Angleterre), Carlos Zanón (Espagne)
Présenté par : Nathalie Six







Après une pause déjeuner bien frugale, direction La Chapelle, pour THE conférence de ces quais, celle que je n’aurais loupé pour rien au monde.
MÉMOIRE QUI FLANCHE, TRAUMAS ET TROUBLES : LA BOÎTE À OUTILS DU POLAR
Les romanciers et romancières sont de sacrés joueurs : nos invité·e·s s’amusent avec nos nerfs et nos peurs, mais ils font de même avec le cerveau de leurs propres héros. Plus précisément avec leur conscience, avec leur mémoire (qui flanche), avec leurs traumas, leur schizophrénie. Sur le fond comme sur la forme, le thriller exhume ou recompose ces troubles.
Avec : Cyril Carrère, Chrystel Duchamp, Franck Thilliez
Présenté par : Bernard Babkine
Si vous souhaitez voir ou revoir cette conférence au top, voici le lien vers le replay. Merci Cyril !





Un petit tour dans la fosse aux lions pour faire quelques dédicaces. Arf, si peu….Tiens d’ailleurs, c’est à ce moment-là que ma carte bleue a commencé à fondre….


Olivier Truc.
Mon premier article, en 1983, j’ai 17 ans,
dans le journal de mon lycée, sur mon
premier convoi humanitaire en Pologne.
Mes derniers reportages, en Ukraine, 40 ans
plus tard. Entre les deux, des nouvelles,
des docus, des articles encore, des polars,
la vie quoi.

Olivier Norek.
Je ne crois plus au Père Noël, je ne crois plus
au Lapin de Pâques, mais je crois encore
à la magie des Quais du Polar. Trois jours
épuisants, mais pourtant revivifiants qui nous
permettent de tenir le reste de l’année !
Merci les Quais (oui, ce n’est pas une autobio,
mais c’est ce que je voulais dire).

Michel Bussi.
J’adore lire des polars et me faire manipuler.
J’adore écrire des polars et être
le marionnettiste… Pour faire danser
à mes lecteurs le twist ! Que le rideau
et les pages s’ouvrent… dans mon prochain
roman, les pantins joueront la tragédie,
la comédie… et l’amour.

Thibaut Solano, vu hier, mais nous avons constaté que nous n’avions pas fait de selfie. Oubli réparé aujourd’hui !
Journaliste avec une forte appétence pour
la chronique judiciaire, j’ai trouvé la solution
ultime pour éviter les erreurs factuelles dans
mes articles et les énigmes criminelles sans
résolution : je les invente. À Lyon, je viens
présenter mon second polar Les Dévorés,
où tout est fictif. Enfin, presque tout…

Aslak Nore.
Quand Aslak Nore (né en 1978) n’est pas
dans sa Norvège natale, il essaie de résoudre
la crise sanitaire (et d’autres crises) dans
sa ville d’adoption, Marseille, et de présenter
son nouveau roman dans un français
si approximatif qu’il en devient hilarant.

Le mystérieux et bien sympathique DOA, pour Dead on Arrival (Mort à l’arrivée), film noir américain réalisé par Rudolph Maté en 1950.
You’re too old to lose it, too young to choose it
And the clock waits so patiently on your song
You walk past a cafe but you don’t eat
when you’ve lived too long
Oh, no, no, no, you’re a rock’n’roll suicide.
– David Bowie, Rock’n’roll suicide

William Throp
Je suis un grand échalas qui, pour
le magazine Society, a traîné sa carcasse,
dans un nombre – trop important ? –
de palais de justice, en France. Est-ce qu’une
jeunesse plongée dans les romans noirs
de James Ellroy me prédestinait à cela ?
Sûrement.


Javier Cercas, team espagnole.
Individu dangereux. Fou refoulé. Européen
extrémiste et de plus en plus asocial,
selon lequel la vie sociale n’est que calcul,
préjugé et vanité. Lecteur compulsif. Écrivain
obsessionnel. Joueur de tennis frustré.

David Lagercrantz.
Je suis un auteur de romans policiers
qui déteste la violence, mais qui adore
les énigmes. L’énigme est le moteur d’un
roman policier, et elle déchire la lumière
jusque dans les détails. C’est donc ce que
je fais : je crée des énigmes et je trouve
des solutions qui, je l’espère,
en valent la peine.

Céline Denjean, qui a bien compris qu’il faisait une chaleur à mourir dans ce bâtiment. Et qui manie l’éventail presque aussi bien que la plume.
Élevée par des brebis au cœur des Pyrénées,
Céline Denjean apprend la survie dans
les hauts pâturages. Enfant sauvage,
elle développe un imaginaire retors qui
traversera ses romans : et si l’homme n’était
en somme qu’une bête comme une autre ?
Rencontre privilégiée avec Marin Ledun, dans le cadre de Polar Connection.



Un petit tour dans la fosse aux lions pour quelques dédicaces et photos.

Jurica Pavičić
Dans les tourments politiques des années 90,
j’ai découvert à quel point les univers sociaux
sont fragiles et avec quelle facilité ils peuvent
éclater. À cette période, mes goûts littéraires
ont changé pour de bon. Comme un
nouveau chrétien, j’ai découvert une nouvelle
religion littéraire : réaliste, écriture du genre.

Louise Mey.
Louise Mey écrit des histoires féministes
pour adultes et pour enfants (si possible,
avec des gros mots). Ses passe-temps
incluent les sports extrêmes (se déplacer
en vélo à Paris) et la rédaction de courtes
autobiographies à la troisième personne.

Maria Dueñas.
Après une vingtaine d’années consacrées
à la vie académique, j’ai décidé de me
lancer dans l’écriture. Tout a commencé
avec l’histoire d’une couturière qui devient
espionne en Espagne et dans le nord du
Maroc. Contre toute attente, les lecteurs ont
adoré ce premier roman et sont restés fidèles
aux livres qui ont suivi.

Jordi Ledesma.
Romancier sans autre patrie que la langue.

Raphaël Nedilko.
Victime de troubles de la perception, il ne voit
qu’en noir et blanc. Il est le seul à entendre
des crépitements de machines à écrire.
Son espace-temps est bloqué au 36 quai
des Orfèvres des années 1950.
Surtout, ne lui parlez pas d’ADN !

Cécile Cabanac.
CA-BA-NAC. Vous écrivez des histoires
d’amour ? — Je m’intéresse plutôt à celles
qui finissent mal. — Sérieusement ? — Oui
et j’aime bien entrer dans la tête des tueurs
aussi. — Vous êtes pas un peu tordue ?
— Sans doute… mais qui ne l’est pas ?

Deepti Kapoor.
Deepti Kapoor écrit des romans au
croisement des genres qui explorent
les expériences et les implications liées
à la transition rapide vers le capitalisme
tardif de la société indienne. Ses livres traitent
souvent de violence et de corruption,
tant personnelles que politiques.

Julia Chapman.
Serveuse. Caissière de compétition. Prêteuse
sur gages. Aubergiste. Professeure d’anglais.
Autrice. Libraire. Faites votre choix. Je suis
juste heureuse d’être ici !

Benoît Séverac.
Né sous De Gaulle. Appris à écrire sous
Pompidou. Premiers romans lus sous Giscard.
Premiers écrits sous Mitterrand. Première
nouvelle publiée sous Chirac. Premier roman
publié sous Sarkozy. Premier QDP sous
Hollande. J’y reviens sous Macron. Que me
réserve la prochaine présidentielle ?
Une dernière conférence pour clore la journée.
AVIS DE RECHERCHE
Influence de l’actualité et du monde d’après #MeToo ? Dans les faits divers comme en littérature, les femmes restent les principales victimes de violence dans une société patriarcale qui a bien du mal à leur céder une place. Pourquoi sont-elles enlevées, séquestrées, brisées ? Réponse en littérature avec une galerie de personnages malmenés.
Avec : Javier Castillo (Espagne), Johana Gustawsson (France), Thibaut Solano (France),
Erin Young (Angleterre)
Présenté par : Nathalie Six






Un dernier passage dans la fosse où j’ai enfin réussi à voir Henri Loevenbruck. La veille, il était soit blindé de monde, soit en train de partir. Ce soir, c’était sur le fil, mais peu importe, c’est fait !

Il est 20h00, le salon ferme ses portes pour la nuit, il est temps de rejoindre mon hôtel.
Si vous souhaitez lire mon article sur le vendredi et sur le dimanche, vous n’avez qu’à cliquer !

Un salon de toute beauté dis-moi ! belles rencontres et beaux débats. Une journée sans doute inoubliable, non ?
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Oh que oui ! Ces moments là sont inoubliables. Les Quais du Polar c est un salon magique. Tu y as dejà ete ?
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Oui mais ça fait quelques années que je n’y vais plus, trop de monde pour moi ;-P
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Oui j avoue qu il y a beaucoup de monde. Il ne fait pas craindre la foule et savoir jouer des coudes pour se frayer un passage dans les allees. Je suis heureuse de rentrer chez moi dans ma campagne !!
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Moi j’ai déjà trop de monde à Paris, alors…..je rêve de campagne 😉
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