
Titre : Le restaurant des recettes oubliées
Auteur : Hisashi Kashiwai
Éditeur : Nami
Nombre de pages : 256 pages
Formats et prix : broché 19 € / numérique 12.99 €
Date de publication : 19 avril 2023
Genre : littérature japonaise

Caché dans les ruelles de Kyoto se trouve le petit restaurant des Kamogawa d’où s’élèvent d’exquises odeurs de riz cuit, de nabe et de légumes sautés. En plus de savoureux repas faits maison, Nagare et sa fille Koishi proposent une expérience qui sort de l’ordinaire : reproduire un plat que leurs clients ont en mémoire, mais dont la recette est depuis longtemps oubliée. Nabeyaki udon, sushis au maquereau, tonkatsu ou spaghettis à la napolitaine… pour chaque nouveau plat, la famille Kamogawa enquête et propose à ses convives de déguster une nouvelle fois les délicieux mets qui ont marqué leur vie. Et grâce à un soupçon de magie, ces saveurs perdues enfin retrouvées permettent de rêver à de nouveaux départs.
Portées par une atmosphère qui mêle nostalgie et douceur, six tranches de vie inoubliables pour tous les gourmands et amoureux de la gastronomie.
Hisashi Kashiwai est né à Kyoto en 1952. Son premier roman, Le Restaurant des recettes oubliées, vendu à plus de 80 000 exemplaires au Japon, a rencontré un tel succès qu’il est devenu une série en plusieurs tomes et a été adapté en série télévisée. Véritable phénomène international, il est en cours de traduction dans le monde entier.

Suivez-moi, je vous emmène à Kyoto, dîner dans un restaurant bien particulier. Une petite madeleine de Proust, ça vous tente ?
Malgré sa façade inhospitalière, le restaurant Kamogawa est animé et chaleureux. Nagare tient cet établissement avec sa fille, Koishi.
Outre les bons petits plats que l’on peut y déguster, on y trouve un bureau d’enquête pour le moins particulier : il aide les clients à retrouver une saveur perdue. Koishi consigne soigneusement chaque indice, chaque souvenir, et Nagare reproduit le plat en question.
« Mes parents dirigent un petit bar izakaya, donc on a toujours un exemplaire de la revue Ryori shunju à la maison. Votre publicité d’une ligne, « Nous retrouvons vos plats », m’intrigue depuis longtemps. »
Saveur de curry, miso ou encore matcha. Ce roman est une douceur pour les yeux et les papilles. Moi qui adore la cuisine asiatique, en plus, je vous jure que j’en ai eu l’eau à la bouche à chaque page. Tous ces plats avaient vraiment l’air succulents. L’aubergine ronde grillée au miso, par exemple ! Un petit conseil, à ne pas lire le ventre creux, sinon, c’est une torture. Et prévoyez un petit passage par le restaurant asiatique du coin, même si cela n’a rien à voir, cela apaisera votre envie de soja, gingembre et oignons frits.
Les Japonais partagent avec les Français ce goût pour la nourriture à la fois belle et délicieuse : pour qu’un plat soit réussi, il doit allier saveur et esthétisme. On retrouve bien ces deux facettes entre les pages de ce restaurant des recettes oubliées.
Avec une discrétion somme toute typiquement japonaise, chaque partie est consacrée à une personne en particulier et une recette. La construction est classique, chaque partie contenant deux chapitres, le premier relatif à la demande, et le second nous présentant le résultat. Cela peut paraître un peu rébarbatif, mais le roman est court, et on se laisse porter par la plume et les émotions.
Car « Le restaurant des recettes oubliées » est un concentré d’émotions. Grâce aux personnages : singuliers, tendres, touchants ou parfois même agaçants. Hideji souhaite re-goûter le plat que sa femme, décédée depuis quinze ans, lui préparait autrefois. Nobuko, accompagnée de son amie Tae, est à la recherche d’un ragoût de bœuf dégusté il y a plus de cinquante ans, partagé avec son premier amour. Six personnages clés, six plats, six récits un brin philosophiques. Sous son apparence légère, le récit cache une émotion particulière. Le passé et les souvenirs des protagonistes resurgissent, et c’est une véritable réflexion sur la vie que nous propose Hisashi.
La plume est poétique, légère, douce et positive. Mêlant l’art culinaire, les traditions et l’aspect social, l’auteur nous fait découvrir un Japon différent.
« -Je vous apporte le dess…euh, pardon, le mizugashi, se corrigea Koishi en posant un petit plateau rond sur le comptoir.
-En effet, les desserts appartiennent à la cuisine occidentale. Tu dois dire « mizugashi » lorsque tu sers des fruits en fin de repas japonais. »
On n’entre pas dans le détail, tout se fait par petites touches, couche après couche, comme dans un Nihonga. Au fil des chapitres, on observe la relation de Nagare avec sa fille, ils sont complices, complémentaires au sein du restaurant, et l’omniprésence de Kikuko, épouse et mère partie bien trop tôt, dépose une émotion bienveillante palpable dans les lieux.
J’ai oublié de vous parler du chat, Roupillon. Je vous laisse deviner pourquoi il se prénomme ainsi.
« Le restaurant des recettes oubliées » est un roman original, plein de nostalgie, que je vous conseille chaudement. J’ai passé un très bon moment de lecture entre ses pages réconfortantes !
Si ce restaurant existait, quelle recette souhaiteriez-vous retrouver ? Et pour quelle raison ?
« Les relations humaines sont étranges. nous sommes destinés à rencontrer certaines personnes. C’est pour cela que nos clients nous trouvent sans la moindre difficulté. De même, ceux dont le destin est lié à nous arrivent ici sans problème. »
#Lerestaurantdesrecettesoubliées #HisashiKashiwai #Nami


Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : j’aime la littérature japonaise, je la découvre peu à peu. Le résumé de ce roman m’a fait penser à « Tant que le café est encore chaud » de Toshikazu Kawaguchi, qui avait été un coup de cœur pour moi.
Auteur connu : en parallèle d’une carrière de dentiste (au secours, j’ai la phobie des dentistes !), Hisashi se lance dans l’écriture. « Le Restaurant des recettes oubliées » est son premier roman, vendu à plus de 80 000 exemplaires au Japon, a rencontré un tel succès qu’il est devenu une série en sept tomes et a été adapté en série télévisée.
Émotions ressenties lors de la lecture : nostalgie, gourmandise, trouble, optimisme, ce livre m’a beaucoup bouleversée, je dois bien l’avouer.
Ce que j’ai moins aimé : peut-être la construction un poil trop monotone, mais c’est un détail et cela n’a pas gâché ma lecture, loin de là.
Les plus : le concept, le côté philosophique, la plume, les personnages, les recettes de cuisine.
Si je suis une âme sensible : pas de soucis, vous ne craignez rien !


A reblogué ceci sur Amicalement noir.
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Ou là là, cela me donne envie, je vais noter, car de plus, le personnage (le papa) est né la même année de moi (😂😂😂🤣🤣🤣) mais en plus nous aussi nous aimons la cuisine asiatique, miam miam . Donc je vais aussi noté celui concernant le café, étant avec un italien….. Je note les deux et j’essaie de les trouver ou de les commander. Bonne fin de journée 😘💕💕💕
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Beaucoup de points communs en effet ! Bonne lecture bises.
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