« Ragdoll » de Daniel COLE

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Résumé :

La police découvre un cadavre composé de six victimes démembrées, assemblées entre elles par des points de suture telle une marionnette, et que la presse va rebaptiser Ragdoll, la poupée de chiffon. L’inspecteur Fawkes, qui vient juste d’être réintégré à la Metropolitan Police de Londres, dirige l’enquête sur cette épouvantable affaire, aidé par son ancienne coéquipière, l’inspecteur Baxter. Le tueur nargue la police en diffusant via les médias une liste de six noms, et en précisant les dates auxquelles il compte les assassiner.

Fawkes et Baxter réussiront-ils à sauver ces six personnes, quand le monde entier garde les yeux braqués sur chacun de leurs mouvements ?

Mon avis :

A la lecture du résumé, je me suis tout de suite dis que c’était un livre pour moi ! Et je ne me suis pas trompée !

Tout commence avec ce cadavre composé de six pièces de choix. Reste à définir à qui appartient ce bras, cette jambe, bref, il faut identifier ce puzzle macabre. Idée originale. Je me suis délectée de ce pauvre stagiaire Edmunds, parti à la recherche d’une nuance de vernis à ongle pour identifier un bras aux ongles manucurés.

Et puis il y a cette liste avec les prochaines victimes. Et là, le rythme devient infernal. Daniel Cole pose les fondations d’un roman haletant, qui ne vous lâchera pas jusqu’à la fin.

Les personnages sont attachants, riches, ils ont tous un rôle important à jouer. Je me suis prise d’affection pour Wolf, qui essaie de trouver le tueur avant qu’il ne mette ses menaces à exécution. Il mène une course contre la montre, qui rajoute encore plus de rythme. Sa relation avec Baxter, son équipière, est compliquée, on comprend vite qu’elle est amoureuse de lui autant que sa passion pour l’alcool.

L’humour est présent, qu’il soit noir ou cynique, et c’est un vrai bonheur ! Malgré les crimes atroces, on ne tombe jamais dans le gore.

Lecture agréable, chute finale à la hauteur du reste. L’auteur joue avec le lecteur, lui faisant croire certaines choses pour mieux les démentir (ou pas) par la suite, le tout avec une grande finesse d’écriture et une belle intensité.

2 réflexions sur “« Ragdoll » de Daniel COLE

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