Résumé :
Des femmes sont enlevées les unes après les autres. Leur bourreau, « l’homme à la porcelaine », les séquestre avant de leur faire subir l’innommable. Andrew White, jeune enquêteur succédant à son père assassiné, se retrouve propulsé à la tête de cette enquête qui prend un tour étrange quand les victimes sont découvertes avec des numéros gravés sur la peau. Des tatouages qui, telle la marque des ténèbres, rappellent ceux des camps nazis. Plus effrayant encore, ces crimes ressemblent à une affaire non classée qui s’est déroulée trente ans plus tôt. Andrew White doit tout faire pour arrêter le tueur psychopathe. Il ne se doute pas que leurs destins sont intimement liés. Un bourreau impitoyable, un héritage macabre entre vengeance et oubli.
Mon avis :
Le ton est donné dès les premières pages. Si vous y survivez, vous êtes apte à entrer en enfer….Enfin, apte, tout est relatif. Suivez mes conseils : éviter la lecture après l’ingestion d’un repas, et si vous êtes insomniaque et vivez seul(e), ne pas le lire en espérant qu’il va vous aider à tomber dans les bras de Morphée, vous allez plutôt au devant d’un syndrome de vérification intense que la porte d’entrée est bien fermée…
Nous sommes dans un thriller sombre, terrifiant, avec des scènes horribles, des personnages tourmentés, tous les ingrédients indispensables pour passer un excellent moment.
J’ai trouvé l’histoire palpitante, mêlant un psychopathe à des références historiques avec l’apogée du nazisme. Le lien entre les deux se fera au fil des pages.
Les personnages sont très fouillés psychologiquement, on admire Julia, qui essaie tant bien que mal de ne pas perdre la raison, le shérif White est attachant. J’ai particulièrement aimé Alex, avec ses migraines incessantes, le deuil de sa femme, la disparition de celle qui avait réussi à lui faire remonter la pente…Il m’aurait presque arraché des larmes de compassion….
Que dire de la fin ? J’ai été scotchée, vidée, submergée. Je ne m’attendais pas à ça ! J’ai eu l’impression d’être un pantin, m’être fait manipulée dès le départ. Et ça, c’est un sentiment qui est terrible et tellement bon !
Premier livre de Damien que je lisais, ce ne sera pas le dernier, c’est clair !
Ça me parle, ça !
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