Informations :
Titre : l’appât
Auteur : Daniel Cole
Editeur : La Bête Noire – Robert Laffont
Nombre de pages : 496 pages
Format et prix : broché 21.00 € / numérique 14.99 €
Date de publication : 29 mars 2018
Genre : thriller
Résumé :
Votre vie ne tient qu’à un fil. Mais qui tire les ficelles ?
Entre les impressionnants piliers de granite du pont de Brooklyn, un réseau de filins d’acier quadrille l’espace. Tel un insecte pris au piège, le corps brisé de William Fawkes éclipse les premiers rayons du soleil. Un mot est gravé sur son torse mutilé : APPÂT.
Cette sinistre mise en scène n’est que la première d’une longue série. Tandis que les meurtres se succèdent de chaque côté de l’Atlantique, Emily Baxter, nouvellement promue inspecteur principal, et deux agents spéciaux américains vont devoir collaborer afin d’identifier l’architecte de cette toile diabolique…
Mon avis :
Suite de « Ragdoll » (chronique ici : ragdoll), il n’est pas utile de l’avoir lu avant, même si c’est toujours mieux.
J’avais bien aimé « Ragdoll », le résumé de « l’appât » était alléchant, j’ai rencontré l’auteur aux Quais du Polar cette année et je l’ai trouvé très sympathique, abordable et intéressant lors de sa conférence, la Bête Noire est l’une de mes collections préférées, tout était réunis pour que je passe un bon moment.
Et…..les émotions n’ont malheureusement pas été au rendez-vous.
J’ai retrouvé la plume de Daniel, très visuelle et rythmée, ainsi que les codes du premier tome, à savoir notamment la codification temporelle de chaque chapitre. Mais contrairement au premier, il n’y a plus d’humour et cela est dommage.
Niveau personnages, Emily m’a profondément agacée, à douter de tout et de tout le monde, à jouer la forte qui n’a besoin de personne alors qu’elle est fragile comme du cristal. Elle ne s’accorde pas d’être heureuse. Le pauvre Thomas en a pour ses frais. Wolf étant absent (pour mon plus grand malheur…), Emily va faire équipe avec Carter, Rouche et Baxter. Leurs personnalités ne sont pas assez fouillées à mon goût.
Concernant la fin, ben c’est du grand spectacle, avec pas mal d’incohérences.
Côté histoire, c’est bien écrit, bien imaginé, bien mené. Après, c’est la tournure que prend le livre à mi-chemin qui m’a chagrinée. Les attentats, on vit avec tous les jours. Et j’ai l’impression qu’en ce moment, tous les auteurs surfent sur cette vague et nous en servent à toutes les sauces. J’ai envie d’autre chose. Lorsque je me promène dehors en ville, je croise les militaires armés jusqu’aux dents me rappelant sans cesse que le monde dans lequel on vit a changé, que tout peut basculer à n’importe quel moment et n’importe où. Je ne veux plus retrouver cette angoisse dans mes lectures. Mes lectures, c’est pour me changer les idées, m’évader.
Je n’ai pas réussi à entrer dans ce livre, et c’est dommage. Après, ce n’est que mon ressenti personnel, ce livre a obtenu de très bonnes critiques, ainsi que les éloges de la Griffe Noire et de Gérard.
Je comprends ton ressenti…
Sinon, ta chronique me rappelle que ragdoll traîne dans ma PAL 😊
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