Informations :
Titre : Gwendy et la boîte à boutons
Auteur : Stephen King et Richard Chizmar
Editeur : le livre de poche
Nombre de pages : 160 pages
Format et prix : poche 6.70 € / numérique 5,99 €
Date de publication : 5 septembre 2018
Genre : science fiction
Résumé :
Trois chemins permettent de gagner Castle View depuis la ville de Castle Rock : la Route 117, Pleasant Road et les Marches des suicidés. Comme tous les jours de cet été 1974, la jeune Gwendy Peterson a choisi les marches maintenues par des barres de fer solides qui font en zigzag l’ascension du flanc de la falaise. Lorsqu’elle arrive au sommet, un inconnu affublé d’un petit chapeau noir l’interpelle puis lui offre un drôle de cadeau : une boîte munie de deux manettes et sur laquelle sont disposés huit boutons de différentes couleurs.
La vie de Gwendy va changer. Mais le veut-elle vraiment ? Et, surtout, sera-t-elle prête, le moment venu, à en payer le prix ? Tout cadeau n’a-t-il pas sa contrepartie ?
Mon avis :
Voilà un roman très court qui nous change des gros pavés auxquels nous habitue Stephen King. Mais même en 160 pages il arrive à nous retourner le cerveau.
Gwendy, joli prénom. En fait ses parents n’ont pas réussi à se décider entre Gwendoline et Wendy. Donc elle se prénommera Gwendy. Elle a 12 ans, est surnommée « Bibendum » par ses copains de classe. Mal dans sa peau, elle rencontre un homme bizarre qui lui confie une boîte mystérieuse avant de disparaître dans la nature.
Cette boîte va lui apporter succès et réussite, à elle mais également à ses proches. Comment fonctionne-t-elle ? Gwendy l’ignore. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle est à l’abri du besoin et qu’elle réussit tout ce qu’elle entreprend avec une facilité déconcertante. Mais, car il y a un « mais », les boutons de cette boîte peuvent s’avérer dangereux, si toutefois elle décidait de les utiliser. La frontière entre le Bien et le Mal, la curiosité, la tentation ou encore l’obligation vont-ils pousser Gwendy à appuyer sur l’un de ces boutons ? Et surtout, pourquoi a-t-elle été choisie et quelle sera la contrepartie de tout cela ? Car il faut bien payer la note à la sortie….
Beaucoup de questionnements, on se met facilement à la place de Gwendy. Qu’aurions-nous fait ?
J’ai trouvé l’idée alléchante et captivante, mais trop rapide. J’aurai aimé voir Gwendy appuyer sur ces boutons, ou encore voir développé le côté surnaturel de l’emprise de la boîte sur les agissements de Gwendy. La perspective aurait été bien plus haletante. J’ai passé un bon moment mais j’en ressors frustrée. Probablement l’habitude de voir Stephen King creuser à l’extrême ses sujets.
La couverture ne m’a pas plus emballée que cela. Elle ne casse pas trois pattes à un canard.
A noter tout de même l’écriture à quatre mains, chaque auteur ayant écrit une partie de l’histoire chacun leur tour, bien malin celui qui réussira à les repérer !
Je remercie les Editions Livre de poche et NetGalley pour cette lecture.
#GwendyEtLaBoîteàBoutons #NetGalleyFrance
Merci Sonia pour cette belle chronique !
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Merci Anne-Marie ! Bon dimanche !
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Encore une fois sensiblement d’accord avec toi pour le côté pas assez creusé.
Après, j’avoue que si on zappe le nom de l’auteur sur la couverture, c’est une agréable petite histoire qui ouvre en effet bien des questionnements !
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