Coucou les mordus de littérature. Aujourd’hui je vous propose une sélection de roman pour frémir de peur. Halloween arrive bientôt à notre porte. Et bien que ce soit une fête anglo-saxonne, j’aime bien le concept. Êtes-vous prêt ?
« Intensité » de Dean KOONTZ
Chyna, 26 ans, est invitée pour le week-end dans la famille de sa meilleure amie. Au milieu de la nuit un hurlement déchire le silence. Un homme est en train de massacrer les habitants de la maison. Mais il ignore la présence de Chyna. Horrifiée, en rage, celle-ci prend une décision impulsive : tuer le tueur. Elle se dissimule dans son camping-car et repart avec lui.
S’engage alors un terrifiant mano a mano entre Chyna et le tueur.
D’un côté Chyna et son instinct de survie exacerbé, développé auprès des amis de sa mère, voyous, dealers et autres pervers illuminés. Son credo depuis cette enfance déréglée : ne pas se faire remarquer ; ne faire confiance à personne; s’en sortir, intacte et vivante.
De l’autre, le tueur, Edgler Foreman Vess, 33 ans, qui se proclame «aventurier-meurtrier». Sa philosophie : satisfaire tous ses instincts au moment où il les ressent, s’immerger dans les sensations, sans morale ni limite; vivre dans l’instant, intensément.
Faisant appel à toutes ses ressources mentales et physiques, Chyna livre contre Vess un combat d’une violence inouïe. Un véritable cauchemar.
« Ça » de Stephen KING – L’intégrale
Tout avait commencé juste avant les vacances d’été quand le petit Browers avait gravé ses initiales au couteau sur le ventre de son copain Ben Hascom. Tout s’était terminé deux mois plus tard dans les égouts par la poursuite infernale d’une créature étrange, incarnation même du mal. Mais aujourd’hui tout recommence. Les enfants terrorisés sont devenus des adultes.
Le présent retrouve le passé, le destin reprend ses droits, l’horreur ressurgit. Chacun retrouvera dans ce roman à la construction saisissante ses propres souvenirs, ses angoisses et ses terreurs d’enfant, la peur de grandir dans un monde de violence.
« Le secret de Crickley Hall » de James HERBERT
Crickley Hall : une vieille demeure comme on n’en trouve que dans les régions reculées de l’Angleterre.
Vaste et sinistre, elle a même l’air un peu menaçant. Lorsque Gabe et Eve Caleigh viennent s’y installer avec leurs deux filles, ils espèrent y trouver la paix, et tourner la page sur le terrible malheur qui a frappé leur famille. Mais quelque chose ne va pas. Bientôt des bruits inexplicables les arrachent au sommeil. Les enfants sont les seuls témoins d’étranges apparitions. Et, chaque matin, la porte de la cave est entrouverte alors qu’on l’avait fermée la veille.
Cette maison est le dernier endroit que les Caleigh auraient dû choisir. L’horreur qui les y attend dépasse tout ce qu’ils pouvaient imaginer. Oserez-vous affronter le terrifiant secret de Crickley Hall ?
« Le crime d’Halloween » d’Agatha CHRISTIE
Le 31 octobre, les sorcières s’envolent sur leur manche à balai : c’est Halloween, la fête du potiron.
A cette occasion, Mrs Drake a organisé une soirée pour les « plus de onze ans. » Les enfants participent aux préparatifs, sous l’œil nonchalant de Mrs Oliver, qui croque son éternelle pomme. « Savez-vous que j’ai eu l’occasion d’assister à un vrai meurtre ? « se vante Joyce, une fillette à la langue bien pendue, devant la célèbre romancière. Tout le monde lui rit au nez : Joyce ne sait plus qu’inventer pour se rendre intéressante.
La fête est un succès, et les enfants font un triomphe au jeu du Snapdragon qui clôt la réception. Tous les enfants ? C’est en rangeant la maison, après le départ des invités, qu’on découvre le cadavre de la petite Joyce dans la bibliothèque. Bouleversée, Mrs Oliver fait aussitôt appel à son ami, le grand Hercule Poirot.
« Orgueil et préjugés et zombies » de Seth GRAHAME-SMITH
« Orgueil et préjugés et zombies », c’est la rencontre délirante entre le roman culte de Jane Austen et… des milliers de morts-vivants. Le résultat : un livre qui pour les trois quarts est du pur Jane Austen, le récit des intrigues matrimoniales qui animent le petit village anglais de Meryton, et notamment la famille Bennet, laquelle a cinq filles à marier ; le quart restant, ce sont les zombies, qui attaquent inlassablement les habitants de ce paisible village. Car, dans cette version azimutée d »Orgueil et préjugés’, une terrible calamité s’est abattue sur l’Angleterre : les morts se sont réveillés et en veulent terriblement aux vivants. Non contentes de trouver un mari, les demoiselles Bennet doivent se défendre contre les zombies, autrement dit les ‘innommables’ ; entre deux tasses de thé chez le châtelain voisin, elles sortent leurs dagues et massacrent allègrement les suppôts de Satan.
« La maison des feuilles » de Mark Z. DANIELEWSKI
Johnny a trouvé un mystérieux manuscrit à la mort d’un vieil homme aveugle. Il décide de le mettre en forme et de l’annoter de façon très personnelle.
Le texte se présente comme un essai sur un film, le Navidson Record, réalisé par Will Navidson, un photoreporter, lauréat du prix Pulitzer. Will, qui vient d’emménager avec sa famille dans une maison en Virginie, filme son installation, réalisant une sorte de «home movie». Tout s’annonce bien jusqu’à ce qu’il découvre une pièce qui n’existait pas.
Passé l’étonnement, il se rend à une évidence troublante : la maison est plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur. Navidson tente d’explorer les lieux mais, après avoir manqué se perdre, il engage des explorateurs professionnels. L’horreur commence alors. Aussi bien pour les membres de l’expédition que pour le lecteur – lui-même égaré dans le dédale des notes qui envahissent les pages comme un lierre maléfique.
Que cache la maison ? Quel est ce grondement qu’elle émet de temps en temps ? Pourquoi Johnny a-t-il ces cicatrices ? Pourquoi le manuscrit de Zampanó semble-t-il le rendre fou ?
À la fois jeu de piste, récit fantastique, dérive personnelle, essai faussement académique, La Maison des feuilles a pour effet de changer progressivement le lecteur en apprenti sorcier, monteur de salle obscure, détective amateur, spectateur. Une lecture littéralement habitée.
« Nuit d’été » de Dan SIMMONS
Les pensionnaires d’un internat de l’Illinois sont les témoins d’une série d’événements mystérieux et terrifiants : l’un d’entre eux disparaît, des bruits incompréhensibles se font entendre, un soldat de la Première Guerre mondiale réapparaît…
L’enquête menée par un petit groupe de collégiens va les mener vers les bâtiments gothiques d’une ancienne école abandonnée, Old Central.
Et c’est, au coeur de l’été, le plus insoutenable des face-à-face qui commence : celui qui met aux prises l’innocence avec la plus monstrueuse terreur qu’on puisse imaginer…
« La maison des damnés » de Richard MATHESON
Parce qu’il sent venir la mort et veut savoir si la survie est ou non une réalité, Deutsch fait appel au physicien et parapsychologue Lionel Barrett. Deutsch a acquis, dans l’État du Maine, la maison Belasco — abandonnée depuis trente ans et fatale à tout visiteur : la maison des damnés. A Barrett de percer le mystère du fantôme de Belasco. Deux spirites, un homme et une femme, accompagneront Barrett.
Et les visiteurs découvrent une demeure qui vibre encore de tous les meurtres et de toutes les profanations dont elle a été le théâtre, une demeure qui métamorphose et « possède » ceux qui osent franchir son seuil.
Dans une atmosphère de cauchemar et d’orgie s’engage une lutte atroce…
J’avais bien aimé la version zombies d’Orgueil et préjugés 🙂
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Oui moi aussi ! Un livre culte formidablement détourné ! Belle soirée !
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