Informations :
Titre : écrits, noir sur blanc
Auteur : Olivier Vacher
Éditeur : auto-édition
Nombre de pages : 164 pages
Format et prix : broché 14 €
Date de publication : 16 octobre 2012
Genre : recueil de poésie
Résumé :
Dans ce recueil, je parle de nature, d’amour, de diverses séparations, du monde moderne, de la guerre et je conclus par la mort. Tous ces thèmes sont liés avec subtilité…
L’inspiration me vient principalement de faits réels présents ou passés, où j’exploite ma sensibilité. Mais je me dois de me mettre dans l’intérieur propre de chaque personnage et j’essaie de faire ressortir tous les ressentis, dans n’importe quelle situation. Ce n’est pas un règlement de compte, non, simplement des sentiments.
Mon avis :
Je vous avoue que je suis sortie de ma zone de confort ! Car la poésie, c’est encore pour moi synonyme de Baudelaire, Verlaine et compagnie. C’est à dire, à dose homéopathique ça passe, mais pas plus. J’ai rencontré Olivier aux Boënnales cette année, la raison était toute trouvée pour découvrir l’un de ses recueil. Et vous savez quoi ? J’ai très bien fait !
Un dimanche après-midi maussade, bien calée dans mon coin lecture, j’ai passé un moment magique.
L’ouvrage est découpé en six thèmes décortiquant tous un moment de notre quotidien. L’auteur se confie à travers ses vers, allant jusqu’à rendre un vibrant hommage à son arrière-grand-père.
Les mots virevoltent, j’ai perdu toute notion du temps, enveloppée dans la douceur et la sensualité des mots. C’est un recueil plein de sensations et de profondeur. J’ai été, sans m’en rendre compte, aspirée par les mots de l’auteur. Les vers portent en eux l’empreinte du temps qui passe, de la nature, des images fugaces, des petits riens, de l’amour, de l’humanité, de la liberté et des instants passés… Parce que la vie est ainsi faite : souvent rieuse (heureusement !) et parfois moins.
Ça se lit vite, l’écriture est belle, fluide et enivrante. Quelquefois cynique et drôle, avec « Le veuf joyeux », réaliste avec « La chasse », émouvante avec « Le chemin des dames », ou encore « Légende d’automne », on se prend vite au jeu. J’ai surligné les vers qui me touchaient, ou encore ceux dans lesquels je me reconnaissais.
Par contre, ne me demandez pas d’analyse plus technique, je ne connais absolument rien en poésie ! Mais une lecture, quelle qu’elle soit, se doit d’être un concentré d’émotions, peu importe la technicité ! Et ici, les émotions sont au rendez-vous et le lecteur ne peut que prendre du plaisir à tourner les pages.
Laisse moi caresser tes racines
Sans te froisser jusqu’aux pétales
Que ta beauté éclose et s’étale
Au crépuscule, seul, je les devine.Fleur
Un voyage au pays des mots que je ne peux que vous conseiller. Je remercie Olivier pour cette très belle découverte !
Tandis que les branches lourdes de glace
Se secouent par un éternuement discretFin décembre
Je vous laisse le lien vers le site de l’auteur où vous pouvez commander ses ouvrages : Olivier Vacher
En bref :
Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : l’envie de changement. Il faisait froid, gris et pluvieux, j’avais envie de m’envelopper dans de la douceur. Je ne pouvais pas tomber mieux !
Auteur connu : jusqu’aux Boënnales, non.
Émotions ressenties lors de la lecture : je me suis reconnue dans beaucoup de poèmes. J’ai ressenti toute une palette d ‘émotions, allant de la joie à l’amusement, en passant par la tristesse.
Ce que j’ai moins aimé : trop court !!!
Les plus : le style, l’envoutement procuré, le fait que je me sois reconnue dans les vers, la magie qui dégoulinait des pages.
J’aime bien la poésie mais seulement par moments, quand j’en ai besoin…
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Je pense que je vais y revenir régulièrement, ça apaise je trouve. Belle journée bises.
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