Informations :
Titre : l’effet domino
Auteur : Alexandra Guerreiro
Éditeur : Librinova
Nombre de pages : 866 pages
Format et prix : broché 20.90 € / numérique 3.49 €
Date de publication : 3 octobre 2018
Genre : policier
Résumé :
L’effet domino, c’est une réaction en chaîne. Le groupe surdose de la brigade des Stups, dirigé par le commandant Patrice Etchegaray et son adjoint Pierre Kowalski, enquête depuis deux mois sur trois overdoses qui semblent liées. Mais leur enquête est au point mort faute de preuves et de témoins. La nuit du Réveillon, Pierre se rend dans un squat du 17eme suite au tuyau d’un indic. Emma Roche accepte d’accompagner ses amis à une soirée pour le Réveillon dans le 17eme mais la fête tourne au fiasco lorsqu’elle se retrouve face à un ex. La même nuit, Bogdan, un petit dealer de quartier, accepte de dépanner des amis et vient faire une livraison dans le 17eme. Mais le deal tourne mal et Bogdan s’enfuit en perdant sa marchandise. Qui fera tomber le premier domino, entraînant les autres dans sa chute ? Pierre, Emma ou Bogdan ? Le groupe surdose était loin d’imaginer l’ampleur de ce qui venait de se déclencher cette nuit-là.
Mon avis :
Un roman pas mal prometteur au départ. Nous faisons connaissance avec Emma Roche, 29 ans, jeune femme qui fête le nouvel An avec ses amis. Elle décide de rentrer chez elle et se fait agresser. Lorsqu’on est au mauvais endroit au mauvais moment, la vie entière peut basculer dans l’horreur. C’est ce qui va arriver à Emma. Elle sera prise dans un engrenage dont elle n’arrivera pas à sortir.
Pour retrouver l’agresseur d’Emma et par la même occasion, tenter de démanteler un réseau serbe de trafiquants de drogue, nous comptons sur la brigade des stups, menée par le capitaine Pierre Kowalsky.
Toute la partie enquête était intéressante, fouillée et bien précise. On sent que l’auteure maîtrise son sujet. C’était agréable de retrouver le décor planté au 36 Quais des Orfèvres avant le déménagement au Bastion. J’avoue être nostalgique de ce lieu mythique. Beaucoup de nouveaux polars ont déménagés eux aussi au Bastion, actu oblige, mais cela a beaucoup moins de charme, admettons-le.
Le rythme était bon, assez élevé, maintenant le suspense, les rebondissements nous tenaient en haleine. Mais malgré tout, cette lecture a été difficile. Le plaisir n’a pas été au rendez-vous, j’avoue avoir eu du mal à la terminer.
Ce qui m’a chagriné dans cette lecture, c’est le manque d’émotion. Le lecteur reste loin des personnages, j’ai eu du mal à ressentir quelque chose pour nos protagonistes. Les réactions de chacun m’ont agacé, c’était trop surfait, trop prévisible, trop cliché. Et tout était trop cousu de fil blanc. Aucune surprise en fait. On suit le déroulé de l’enquête comme si c’était un reportage télé. Je n’ai pas réussi a interagir avec l’histoire.
J’ai eu l’impression qu’Alexandra avait peur de se lâcher, la plume n’était pas spontanée, trop cloisonnée. Elle était fluide pourtant, mais manquait de fantaisie.
Quant à la fin, elle a enfoncé le clou. J’ai horreur de ces fin là. Je ne vous en dirais pas mieux, mais voilà. J’ai refermé le livre en me disant « Tout ça pour ça, et on en fait quoi de ça maintenant ? ».
Cette chronique n’est pas facile à rédiger, c’est dur pour moi, mais je suis honnête. Je précise que ce n’est que mon ressenti personnel. Lisez ce livre et faites vous votre propre opinion, je suis sûre qu’il trouvera son public.
Je remercie néanmoins les Éditions Librinova pour cette lecture.
En bref :
Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : le résumé. J’avais envie de découvrir ce fameux effet domino, les réactions en chaîne qui se déroulent inexorablement.
Auteur connu : non, il me semble que « l’effet domino » est son second roman.
Émotions ressenties lors de la lecture : beaucoup de curiosité et d’envie face à l’enquête, un peu d’agacement face au style d’écriture, énormément de frustration par rapport à la fin.
Ce que j’ai moins aimé : le style, la fin, le manque d’empathie ressenti pour les personnages.
Les plus : l’enquête, assez bien menée et qui tient bien la route.