« Voleurs d’âmes » de Bernard RIVIERE

Informations :

Titre : voleurs d’âmes

Auteur : Bernard Rivière

Éditeur : La Bouquinière

Nombre de pages :  200 pages

Format  et prix : broché 19.50 € / numérique 3.99 €

Date de publication : 15 septembre 2019

Genre : policier

Résumé :

Un marginal asocial et tourmenté, peintre génial. Un marchand d’art psychopathe et mégalomane. Deux femmes au caractère bien trempé, amoureuses du même homme. Une bande de jeunes artistes rebelles en quête de vérité. Des vies que le destin fait se croiser et se mêler pour aboutir à un dénouement tragique. Sous les regards de Marion Fromentin, commandante de police et de Clovis Lhormois, journaliste. Déjà présents dans les romans précédents. Les voleurs d’âmes sévissent partout dans le monde de l’art contemporain et conceptuel. Un monde où se côtoient l’imposture, la spéculation cupide et la respectabilité usurpée. Et, heureusement aussi des pépites de génie authentique.
La région stéphanoise, la Vallée du Gier, Le Pilat donnent à ce roman des couleurs locales au déroulement de l’intrigue.

Mon avis :

Troisième tome des aventures de notre couple d’enquêteurs. Peut se lire indépendamment.

Cette fois-ci, Bernard nous emmène au cœur de Saint-Etienne et dans le massif du Pilat. Endroits bien connus pour moi, je me suis régalée !! Et c’est l’art qui est mis en avant. Sur ce point de vue aussi, ce roman possède tous les atouts pour me plaire.

Tout commence lors d’un vernissage dans le centre de Saint-Etienne. Stan, étudiant en art photographique et Garance, auteure de BD, militent pour dénoncer l’art contemporain et ses manipulations. Le galériste est JP Van Duck, et le peintre présent, Ronan Zipiem. JP est marié à Inès, enfin plutôt à sa fortune, lui qui était un artiste sans avenir. Grâce à ce mariage de raison avec cette veuve de vingt ans son aînée, il gère trois galeries d’Art. Et surtout, il a un grand projet, qu’il compte mener à bien avec sa maîtresse, Leïla. Et il ne laissera pas un groupe de jeunes lui mettre des bâtons dans les roues.

Lorsque Stan se fait agresser en pleine rue, Sarah fait appel à son ami Clovis, journaliste free lance (notre personnage récurrent des tomes précédents).

J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, et puis, au fur et à mesure du récit, les pièces nébuleuses se sont emboîtées les unes aux autres et m’ont offert un tableau qui valait le détour. L’enquête est rondement menée, Clovis ne demandant qu’à ressortir des cadavres du fin fond d’un placard poussiéreux. Il aime ça, ce n’est pas pour rien qu’il est journaliste !! Fouiner, ça le connait. Et une fois qu’il a un os à ronger, il ne le lâche plus. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Séki, l’archétype même de l’artiste bourré de talent mais totalement asocial et qui a la main trop lourde sur le shit. Voilà un personnage qui est bien développé ! On ne passe pas tellement de temps avec lui, mais cela suffit pour ressentir de l’empathie, de la pitié et beaucoup d’admiration. En effet, moi qui suis une vraie quiche en dessin, les moments où Séki s’adonne à la peinture est juste formidable.

Le rythme est bon, les rebondissements mènent la danse et l’immersion dans les dessous crapuleux du monde artistique était intéressante. La construction est simple et linéaire, mais elle est efficace. La plume est juste, détaillée et agréable. Elle a mûrit par rapport au tome 2. Bernard s’affirme, il « ose » plus. Et le résultat est là, ce tome est mon préféré. Un mot de la couverture, absolument superbe ! Elle attire l’œil, indéniablement.

« Peints sur les murs, des dizaines de visages macabres les assaillent (…). Cet appartement, c’est les catacombes où les crânes sont remplacés par de visages hideux, terrifiants. »

J’ai passé un très bon moment de lecture. Je vous conseille ce roman, d’autant plus si vous connaissez Saint-Etienne !!

Je remercie Bernard pour ces belles heures d’évasion tout près de chez moi.

#VoleursDAmes #BernardRiviere  #LaBouquinière

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En bref :

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : la couverture et le résumé.

Auteur connu : j’ai lu la semaine dernière le tome 2 de cette trilogie, « Les fûts du diable ».

Émotions ressenties lors de la lecture : des émotions totalement différentes en fonction des personnages, allant de l’empathie à la pitié, puis à l’effroi. J’en ai détesté quelques uns ! Passionnée par le sujet, je me suis arrêtée plusieurs fois pour faire un tour sur internet, avide d’en découvrir plus sur ce thème. J’étais vraiment curieuse de connaître le dénouement.

Ce que j’ai moins aimé : RAS

Les plus : l’intrigue se déroulant dans le monde artistique, le côté policier régional.

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