« Mort sur le carreau » de Michaël FENRIS

Informations :

Titre : mort sur le carreau

Auteur : Michaël Fenris

Éditeur : Évidence Éditions

Nombre de pages : 306 pages

Format  et prix : broché 16 € / numérique 7.99 €

Date de publication : 18 juin 2021

Genre : thriller

Résumé :

Neuilly-sur-Seine. Bernard Chauvet, procureur de la République au TGI de Paris, est assassiné dans son parking alors qu’il rentrait chez lui. Comme arme, le meurtrier a utilisé une arbalète, et l’a abattu de deux carreaux, un dans la gorge et l’autre dans le cœur. Véritable bourreau de travail, Chauvet travaillait sur plusieurs dossiers sensibles, et était régulièrement menacé. Vengeance personnelle ? Le procureur menait une double vie, entre ses soirées de poker et une très jeune maîtresse. Les lieutenants Chloé Languierres et Marc Andrini de la brigade criminelle sont chargés de l’enquête, qui s’annonce d’ores et déjà compliquée en raison de la personnalité de la victime.
Mais comment Chloé Languierres peut-elle instinctivement être au courant des faits et gestes du meurtrier ?

Mon avis :

Voilà un thriller qui dépote ! Et dont vous vous souviendrez longtemps.

Tout commence avec un extrait des enregistrements du journal d’un psychiatre. En consultation, un patient très troublé et troublant. Ces extraits vont parsemer notre lecture régulièrement.

Le second chapitre nous propulse dans l’ambiance. Neuilly, le procureur Bernard Chauvet rentre chez lui au volant de sa Jaguar. Dans le parking de l’immeuble cossu dans lequel il vit, il est agressé. Un motard lui fiche deux carreaux d’arbalète, l’un mortel, l’autre pour le clouer au sol, façon papillon épinglé…

Le lieutenant Chloé Languierres, de la brigade criminelle, est chargée de l’enquête.  Elle fera équipe avec le lieutenant Marc Andrini. La notoriété de la victime va infliger une pression non négligeable sur l’équipe, avec obligation de résultats rapides.

Le résumé ne dévoile pas grand chose d’autre, je ne vais donc pas m’appesantir sur l’histoire, vous laissant le soin de la découvrir et d’être surpris comme je l’ai été. Car ce roman est vraiment atypique. Il sort des sentiers battus. Déjà, par l’originalité de la manière de tuer, il faut bien avouer qu’un tueur agissant avec une arbalète, ce n’est pas courant dans les thrillers ! Et cela fait du bien !!

La construction est linéaire, l’enquête progressive. Néanmoins, les « interludes »avec les extraits des consultations du psychiatre insufflent une dynamique et permettent d’échafauder toutes les hypothèses. Certains points dans l’intrigue sont troublants, ballottant le lecteur entre doutes et certitudes, le laissant mariner dans son jus. Chloé va se lancer dans une véritable course contre la montre pour arrêter un tueur qui ne recule devant rien.

Côté personnages, leur profil psychologique est bien brossé par l’auteur. Chloé va se dévoiler au fil des pages, et j’ai découvert une femme au passé sombre, qu’elle ignorait elle-même. Cette enquête va provoquer une résurgence de souvenirs douloureux. Plus Chloé va avancer dans son enquête, et plus elle va s’apercevoir qu’elle est intimement liée à cette affaire. Et que dire du tueur ? Que je l’ai beaucoup apprécié. Eh oui, j’ai été très touchée par cette personne. Michael a réussi a le rendre sympathique.

La plume est fluide, claire et nette, les rebondissements tiennent en haleine. Ça se lit quasi d’une traite. J’ai apprécié les détails techniques concernant le type d’arme utilisé, c’est une mine d’informations ! Quant à la fin, mes amis, je ne m’attendais pas à cela ! Je ne veux pas spoiler, mais elle est surprenante et l’explication donnée est juste fantastique, car elle touche une thématique qui m’est chère ! Bravo ! Un régal !

L’auteur est médecin, cela se voit, entre autre, dans ses descriptions du rapport d’autopsie, là aussi, je me suis régalée :

« Comme l’avait évoqué le légiste, Bernard Chauvet était mort au premier trait. Il l’avait frappé entre deux côtes, fracturant la supérieure, pénétrant le péricarde et provoquant une brèche ventriculaire avec lésion de l’artère interventriculaire antérieure. Le deuxième trait, planté dans la gorge en diagonale, avait entraîné une rupture œsophagienne et une lésion des vertèbres cervicales. »

J’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de « Mort sur le carreau ». Je vous le conseille, ce roman vaut le détour !

Voici le lien vers la boutique de la maison d’édition pour acheter ce roman : https://evidence-boutique.com/clair-obscur/mort-sur-le-carreau

Je remercie les Éditions Évidence pour cette lecture.

#mortsurlecarreau #ÉvidenceÉditions  #MichaëlFenris

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En bref :

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : le jeu de mot du titre m’a donné envie d’en savoir plus, et le résumé a fini de me convaincre. 

Auteur connu : pas du tout, pourtant Michael a plus d’une dizaine de romans à son actif. Je vais regarder cela de plus près, croyez-moi !

Émotions ressenties lors de la lecture : beaucoup de curiosité et d’impatience face à l’intrigue, de la passion par rapport à cette arme méconnue qui n’aura plus de secret pour nous à la fin du roman, de belle émotions concernant les personnages (empathie, espoir, peur, effroi, tristesse, colère, pitié).

Ce que j’ai moins aimé : RAS

Les plus : l’originalité du mode opératoire, la plume, la psychologie des personnages, le dénouement.

6 réflexions sur “« Mort sur le carreau » de Michaël FENRIS

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