Informations :
Titre : devotion
Auteur : Dean Koontz
Éditeur : L’Archipel
Nombre de pages : 500 pages
Format et prix : broché 22 € / numérique 15.99 €
Date de publication : 2 septembre 2021
Genre : thriller
Résumé :
Un enfant et un chien peuvent-ils sauver l’humanité ? Woody, 11 ans, est autiste et doué pour la télépathie. Avec l’aide de Kipp, un golden retriever lui aussi doté d’une intelligence supérieure, il tente de déjouer les plans d’un tueur génétiquement modifié et de ceux qui ont créé ce monstre. Le nouveau suspense de Dean Koontz, auteur n°1 des ventes du New York Times.
Un enfant qui peut sauver le monde. Un homme qui veut le détruire.
Woody Bookman, 11 ans, n’a pas dit un mot depuis sa naissance. Pas même quand son père est mort dans un prétendu accident. Ni même quand sa mère, Megan, lui dit qu’elle l’aime.
Pour Megan, le plus important est de protéger son fils autiste et le rendre heureux. Mais Woody est persuadé qu’une chose maléfique est responsable de la mort de son père. Et que, à présent, cette chose en a après lui et sa mère.
Pendant ce temps, dans l’ombre, cette chose – en fait un homme génétiquement modifié aux pulsions sanguinaires – tue tous ceux qu’il croise. Désormais, Lee Shaket a une nouvelle cible : la famille Bookman.
Avec l’aide de Kipp, un golden retriever doté d’une intelligence supérieure, Woody, lui aussi télépathe, va tenter de stopper Shaket et d’empêcher que de telles créatures dangereuses pour l’humanité prolifèrent…
Mon avis :
Après « Chasse à mort« , j’ai continué sur ma lancée avec « Devotion », le dernier roman de Dean Koontz. Bon, autant vous le dire de suite, ça s’est beaucoup moins bien passé…autant « Chasse à mort » m’avait bien plu, autant « Devotion » me laisse un goût bizarre….
« Devotion » est en quelque sorte la suite de « Chasse à mort ». On y retrouve un golden retriever intelligent, et je me suis prise à imaginer que Kipp était une descendance d’Einstein. Rassurez-vous, nul besoin de lire « Chasse à mort » avant « Devotion », même si, à mon avis, enchaîner les deux est une très belle expérience littéraire, sachant qu’ils ont été écrits à 30 ans d’intervalle !
Woody, 11 ans, souffre d’autisme. Il n’a jamais parlé, vivant le plus souvent dans un monde sophistiqué, la bulle où il se réfugie hors de notre monde. Son père, chercheur, est mort dans des conditions suspectes, et Woody, prodige en informatique, n’a de cesse de découvrir sur la toile tous les indices possibles pour prouver son assassinat. Kipp, le chien à l’intelligence extraordinaire, vient de perdre sa maîtresse, victime d’un cancer.
Lee, PDG d’un laboratoire d’expérimentation, prend la fuite après un dysfonctionnement catastrophique. Il décide de refaire sa vie à l’étranger, et pourquoi pas, y emmener Megan, la mère de Woody, qui est son premier amour. Sauf que Lee ne va pas demander son avis à Megan ! Il est vraiment dérangé ce type, arrogant, amer et déterminé, son comportement va changer au fil du récit, je vous laisse le soin de découvrir pourquoi, cela fait froid dans le dos.
Tout ce petit monde va se télescoper, pour le meilleur, et surtout pour le pire. Comme pour « Chasse à mort », j’ai eu du mal entrer dans le livre, la construction étant sensiblement identique, beaucoup de descriptions et de personnages à découvrir chacun de leur côté avant de comprendre ce qui va les lier.
J’ai beaucoup apprécié les relations homme-chien, ce n’est pas pour rien que le chien est le meilleur ami de l’homme. Même si perso je préfère les chats. Les mises en garde de l’auteur face aux dérives scientifiques sont encore une fois pointues et acérées. La plume est profonde, fluide. L’auteur a le sens du détail, nous livrant un récit à la fois touchant et effrayant.
Par contre, la thématique sur l’autisme m’a un peu perturbée. J’ai lu pas mal d’ouvrages sur le sujet, et j’avoue avoir été totalement déstabilisée par l’évolution de Woody. Je ne veux pas spoiler, mais sur ce coup-là, Dean m’a déçue. Idem avec la fin, qui ne m’a pas convaincue, trop fade et surtout, précipitée.
Néanmoins, j’ai passé un moment de lecture agréable, même si j’avoue m’être ennuyée à certains moments, et l’impression de relire « Chasse à mort » sous un angle différent. La base est identique, on y retrouve la majorité des sujets, le bien contre le mal, les manipulations génétiques, le chien intelligent. A réserver aux passionnés de l’auteur et de chiens ! Car pour moi, c’était too much.
« L’intelligence donnait naissance à la culture, la culture à la morale. »
Je remercie les Editions L’Archipel pour cette lecture.
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En bref :
Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : le résumé.
Auteur connu : deux romans lus, et même ressenti pour les deux : début difficile, trop de descriptions, fins décevantes. Pas sûr que je remette un Dean Koontz dans ma PAL…
Émotions ressenties lors de la lecture : pas mal de peur et d’angoisse, mais aussi de l’ennui, de la déception, du scepticisme.
Ce que j’ai moins aimé : les longueurs dans le récit, le flop de la thématique de l’autisme, la fin.
Les plus : les personnages, le volet bien vs mal, le côté apprenti sorcier.
Je ne me suis jamais ennuyée, mais j’ai eu parfois le sentiment que l’auteur en faisait trop. Néanmoins, comme toi, j’ai passé un bon moment et ai apprécié la relation homme/chien 🙂
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Merci pour ton retour ! Bisous
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