« Quoi qu’il en coûte » de Jean-Jacques MONCHALIN

 

sonia boulimique des livres

Titre : Quoi qu’il en coûte

Auteur : Jean-Jacques Monchalin

Éditeur : Éditions de l’Etang

Nombre de pages : 214 pages

Formats et prix : broché 16 €

Date de publication : 13 juillet 2022

Genre : policier

 

blog littéraire

Théo Bergerac, ami d’enfance du détective Nick Malone, est agressé dans la rue. Il meurt quelques jours plus tard à l’hôpital de la Croix-Rousse, victime d’une crise cardiaque. Théo n’est pas inconnu des services de police? Trois ans plus tôt, il disparaît après avoir été témoin d’un cambriolage raté. Faute de preuves, l’affaire a été classée. Le commissaire Polégato s’intéresse de près à cette affaire. De trop près, semble-t-il. Contre toute attente, il est muté à Montbrison… L’histoire s’arrêterait là si Nick Malone, assistant aux obsèques de son ami, avait l’impression d’être suivi. Il est alors loin d’imaginer l’aventure dans laquelle il se lance. Et encore plus loin d’imaginer le vrai visage de son ami.

chroniques littéraires

« Quoi qu’il en coûte » est la suite de « Les demoiselles de Montbrison ». Les deux enquêtes sont indépendantes, on retrouve juste le personnage de Nick Malone. Moi-même, je n’ai pas lu le premier, et cela ne m’a pas dérangée du tout.

Nous voilà dans les années soixante, à Lyon. Théo Bergerac est agressé dans la rue. Hospitalisé, son état s’améliore avant qu’il ne décède subitement d’un problème cardiaque. Nick Malone, ancien flic devenu détective privé, était un ami de Théo. Il décide de mener son enquête lorsqu’il découvre un type louche aux obsèques de son ami. Nick est bien loin de s’imaginer où tout cela va le mener. Connaît-on vraiment ses amis ? Nick va aller de surprise en surprise, et la réponse à cette question est bien plus ardue qu’il n’y paraît…

« La tête ailleurs, Isabelle et Nick les regardaient sans même les voir. Une question monopolisait leur esprit : fallait-il tourner la page ou, au contraire, percer le mystère qui entourait la disparition de Théo ? »

Un cambriolage raté, des éléments classés défense, une pointe d’espionnage, au cœur de la Loire en passant par Lyon et Paris. L’action se situant dans les années soixante permet de s’immerger dans une atmosphère particulière, loin de la technologie actuelle. Une bonne vieille intrigue sans ordinateur, sans internet, sans Darkweb, sans analyses ADN et même sans téléphone portable. Juste le simple calepin, le téléphone arabe et les archives en papier. Un autre monde qui paraît si éloigné de notre société actuelle. Franchement, cela fait du bien ! Nick Malone est l’exemple même du détective de cette époque. Il pourra compter sur le soutien de Geneviève, sa secrétaire, du commissaire Polégato, de Chrystelle, infirmière, et d’Isabelle, la sœur de Théo, pour l’aider dans ses pérégrinations.

« Le mystère autour de son ami s’amplifiait, il découvrait une personne qu’il ne connaissait pas. Il resta un long moment, planté sur ce trottoir. Les questions fusaient dans sa tête. Il devait remettre de l’ordre dans ses idées. Il s’installa à la première terrasse venue, commanda une bière, sorti le carnet qu’il avait toujours avec lui et nota pêle-mêle ses interrogations que tôt ou tard il lui faudrait résoudre. »

L’intrigue se déroule, entre indices semés ici et là, révélations et rebondissements. C’est un roman qui se lit vite, je l’ai dévoré en une journée, une lecture que je qualifierai de tranquille. On suit les évolutions de l’enquête, bien calé dans son fauteuil, tournant les pages pour obtenir au plus vite toutes les pièces du puzzle. L’affaire est intrigante, ce qui pourrait passer pour un simple accident va s’avérer bien plus complexe.

La plume de Jean-Jacques est fluide, simple, descriptive. J’aurai apprécié que les personnages soient un peu plus fouillés, que l’on en sache plus sur eux, sur leur vie personnelle, sur leurs émotions, qu’ils aient plus d’épaisseur…En effet, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages secondaires, le développement de l’enquête se faisant au détriment des personnages, et je trouve cela dommage.

Mais malgré ce bémol, j’ai passé un bel après-midi avec cette enquête et ce détective privé bien spécial.

« Le téléphone, à lui seul, permettait de régler les affaires courantes et…brûlantes, mais rien de tel qu’un déjeuner de travail pour remettre les choses en ordre et repartir d’un bon pied. »

Je remercie Jean-Jacques pour cette lecture et sa confiance.

#JeanJacquesMonchalin    #Quoiquilencoûte

Quoi qu'il en coûte

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Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : Jean-Jacques avait participé aux Boënnales, et j’avoue apprécier de temps en temps une lecture dont l’intrigue se situe près de chez moi.

Auteur connu : c’est le premier roman de Jean-Jacques que je découvre.

Émotions ressenties lors de la lecture : curiosité, amusement, étonnement, méfiance, doute.

Ce que j’ai moins aimé : le manque de richesse des personnages secondaires.

Les plus : l’intrigue se situant dans les années 60, le personnage de Nick, les rebondissements, les mystères planant autour de cette affaire.

Si je suis une âme sensible : RAS c’est du policier à l’ancienne !

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