Présentation de l’auteur :
Née à Saint-Etienne, Jacqueline Lefort a embrassé une carrière professionnelle durant vingt-cinq ans au ministère de la Défense à Paris. Après des études universitaires dans la ville préfecture de la Loire (faculté de langue espagnole) elle passe des concours dans la fonction publique.
Avec son mari, Jacqueline Lefort s’est installée au Chambon-sur-Lignon à l’heure de la retraite, il y a six ans. Ensemble, ils choisissent dès lors de vivre sur les hauts plateaux du Lignon. Libérée de toute contrainte professionnelle, la néo-femme écrivain « donne désormais libre cours à ses passions, notamment l’écriture ».
Biographie :
Tout d’abord, merci Jacqueline d’avoir accepté mon invitation.
Vous avez la passion de l’écriture depuis longtemps ?
J’ai toujours aimé écrire mais je n’avais pas le temps. Ce n’est qu’une fois déchargée des obligations professionnelles et familiales que je me suis lancée.
« L’enfance trahie » , votre premier roman, raconte l’histoire d’une mère qui essaie de reconstruire son passé. Il est assez psychologique. Comment vous est venue cette histoire ?
J’avais remarqué que beaucoup de gens avaient découvert leurs véritables origines par hasard ou par suite d’un événement particulier (décès, lettres…) et j’ai eu envie d’écrire sur le sujet. D’où mon 1er roman « l’enfance trahie » dans lequel j’ai cherché à faire vivre aux lecteurs toutes les émotions de l’héroïne en quête de ce père inconnu : espoir, angoisse, doute etc.
Votre second roman « Clémence et Clara » est construit autour d’une relation ambigüe entre une mère de famille qui a vécu un drame et une petite fille. Pouvez vous nous en parler ?
« Clémence et Clara » est un roman construit à partir de deux histoires en apparence distinctes mais qui sont en fait liées : d’un côté, la rencontre d’une femme meurtrie par la mort de son enfant qui rencontre une fillette qui va l’aider à se reconstruire. De l’autre une intrigue policière dans laquelle l’héroïne va se trouver, malgré elle, entraînée. Entre émotions et actions, le roman aurait pu s’intituler « Destins croisés ».
Avez vous des manuscrits écrits il y a des années et cachés au fond d’un tiroir ?
J’ai quelques manuscrits enterrés au fond d’un tiroir mais auxquels je n’ai jamais retouchés. Peut-être un jour… si je suis en panne d’inspiration.
Quand vous commencer un nouveau livre, avez vous en tête toute la trame de l’histoire ?
Je ne peux pas écrire si je n’ai pas le « fil conducteur ». C’est comme pour un voyage : j’ai besoin d’un itinéraire que je m’autorise à ne pas suivre à la lettre. Il y a parfois des déviations mais je reviens toujours sur l’axe principal !
Avez vous un rituel d’écriture ?
J’écris tous les jours, environ 3 à 4 heures. De préférence le matin, j’ai les idées plus claires… et la plume plus alerte !
Si vous pouviez vous réincarner en l’un de vos personnages ça serait dans lequel et pourquoi ?
Tous mes héros sont … des héroïnes ! Des femmes de caractère capables de prendre leur destin en main. Ce qui ne fait pas de moi une sexiste mais ma sensibilité s’incarne mieux dans des personnages féminins. Je n’ai pas de préférence réelle mais je choisirais peut-être Anne-Laure mais simplement parce qu’elle a été mon premier bébé !!!
Votre recette de cuisine pour écrire ?
en dehors de l’ingrédient de base qu’est l’ordinateur il me faut :
un endroit calme et lumineux = mon bureau
une thermos de tisane ou de thé à portée de main
la présence de mon chat à côté de moi sur mon bureau.
Et si malgré ça l’inspiration ne vient pas, je chausse mes baskets et vais faire un tour dans la campagne environnante ! La Haute-Loire est parfaite pour ça.
Le mot de la fin est pour vous :
Merci de me donner l’occasion de faire connaître ma prose. Mes romans sont accessibles à tous les publics et n’ont d’autre ambition que d’entraîner mes lecteurs au gré des passions, des rêves et des espoirs des personnages nés de mon imagination.
Jacqueline Lefort sera présente en dédicace au salon de Boen (entre Roanne et St Etienne) les 13 et 14 mai 2017.