Informations :
Titre : disparaître
Auteur : Mathieu Menegaux
Éditeur : Grasset
Nombre de pages : 216 pages
Format et prix : broché 18 € / numérique 12.99 €
Date de publication : 8 janvier 2020
Genre : roman noir
Résumé :
Une jeune femme met fin à ses jours à Paris, dans le XVIII° arrondissement.
Un homme est retrouvé noyé sur une plage, à Saint-Jean Cap Ferrat, sans que personne soit en mesure de l’identifier : le séjour en mer l’a défiguré, et l’extrémité de chacun de ses doigts a été brûlée.
Quel lien unit ces deux affaires ? Qui a pris tant de soin à préserver l’anonymat du noyé, et pour quelles raisons ? Qu’est-ce qui peut pousser un homme ou une femme à vouloir disparaître ?
Avec ce roman impossible à lâcher, Mathieu Menegaux rejoint ceux qui pensent que les histoires d’amour finissent mal, en général.
Mon avis :
Tout commence à Paris, rue des Abbesses, lorsqu’une jeune fille ayant à peine dépassé la vingtaine chute d’une fenêtre du 6ème étage. Le capitaine Balansart dépêché sur place conclu à un suicide. Affaire classée.
Un petit tour du côté de Nice pour vous changer les idées après ce premier chapitre assez glauque, cela vous dit ? Franck Madion, triathlète, s’entraîne sérieusement, lorsqu’il tombe sur un cadavre gisant sur la plage. Christophe Grondin, flic de son état, est chargé de l’enquête. En recoupant toutes les informations dont il dispose, tout porterait à croire que le noyé ait volontairement nagé jusqu’à épuisement et noyade. Bon, pas plus joyeux ici, finalement….
Christophe, personnage très sympathique, en plein processus de sevrage tabagique, mordille des touillettes en plastique toute la journée pour éviter de se jeter sur un paquet de clopes. Il n’est pas très convaincu de la thèse du suicide. Ce noyé l’intrigue, qui est-il ? Pourquoi avoir mis fin à ses jours ? Et pourquoi avoir voulu effacer toute trace de sa présence sur terre ? Faut être tordu quand même pour se brûler le bout de ses doigts afin d’effacer ses empreintes digitales.
Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire. Sachez simplement que ce livre, une fois commencé, est terriblement addictif. Le résumé en dit suffisamment pour attiser la curiosité du lecteur, mais pas assez pour deviner où l’on met les yeux ! Et j’adore partir comme ça, sans trop savoir où va me mener ma lecture. Et le résultat ici est détonnant.
Les personnages sont attachants, tout à tour touchants, quelquefois agaçants. On entre dans leur vie, on les accompagne, on comprend leurs réactions, leurs envies, leurs rêves. Matthieu arrive bien à retranscrire chaque émotion ressentie par nos protagonistes.
Le rythme imposé est tellement trépidant que l’on n’a pas d’autre choix que de rester scotché à ce roman.
D’une histoire somme toute banale, l’auteur construit une intrigue pleine d’émotions et de mystères, avec une incursion dans les dessous méconnus de la finance absolument passionnante. L’auteur nous plonge dans un univers à l’apparence feutré et lisse.
La plume est agréable, charmeuse, limpide et accrocheuse. La couverture est juste fabuleuse, promesse d’un beau voyage.
Je remercie les Editions Grasset et Net Galley pour cette lecture.
#NetGalleyFrance #MathieuMenegaux #Disparaître
En bref :
Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : la couverture ! Voilà, j’ai encore craqué pour une couv’ . Avouez qu’elle en jette ! J’ai tout de même lu le résumé pour me conforter dans mon choix !!
Auteur connu : pas du tout. Il est l’auteur de plusieurs romans pour lesquels il a reçu des prix, dont le prix Claude Chabrol du roman noir pour « un fils parfait ».
Émotions ressenties lors de la lecture : énormément de curiosité au début, j’avais envie de savoir, les questions se bousculaient dans ma tête. Au fur et à mesure que j’avançais dans ma lecture, j’élaborais des suppositions, l’imagination a carburé à plein régime. J’ai été touchée par l’histoire des personnages.
Ce que j’ai moins aimé : RAS
Les plus : la construction de l’intrigue, les personnages, le style.
Tout à fait d’accord, une fois commencé, c’est très difficile à lâcher ! Pendant un long moment, j’ai été incapable de deviner où l’auteur voulait nous emmener… ce qui ne m’arrive pas si souvent que ça avec un roman !
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On a le meme ressenti. C est agreable ce genre de lecture et oui en effet c est pas souvent que ca arrive !!!
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