« Quais du Polar » 2 – 3 – 4 juillet Jour 1 : 2 juillet 2021

Enfin, nous retrouvons les salons littéraires ! Quelle impatience de retrouver cette frénésie ! Les Quais du Polar ont eu lieu cette année en extérieur, du 2 au 4 juillet. On y va ?

Tous les ans, j’avoue préparer ce salon avec beaucoup de minutie en amont, en général, lorsque j’arrive à Lyon, je sais exactement qui je vais voir, le planning est toujours serré. Cette année, cela a été encore pire, puisque chaque rencontre, chaque intervention, chaque conférence devait obligatoirement se réserver à l’avance, et le nombre de places étaient limitées, au vu de la pandémie, bien évidemment.

Après avoir scruté le programme (vraiment alléchant) et fais mes choix, j’ai pu m’inscrire à toutes les animations visées. Inutile de vous préciser que l’hôtel était réservé depuis belle lurette…

Me voilà donc partie pour Lyon !

Vendredi après-midi, le temps était splendide sur Lyon. Pour sa 17e édition, Quais du Polar s’est réinventé et a profité de l’été pour nous offrir un nouveau format de manifestation et être présent dans de nouveaux lieux de la ville. La Grande Librairie polar prenait l’air et s’installait sur les Quais du Rhône.

Bon, pour l’été, on repassera, mais ça, je vous en reparle plus tard….

Une entrée, une sortie, masque obligatoire, gel hydro à l’entrée, bref…Côté organisation, on est top.

Une fois dans la place, ça y est, l’émotion est là, les papillons dans le ventre aussi, le cœur qui s’emballe. Pas de doute, l’émotion salon, ça ne s’oublie pas, c’est comme le vélo !

On attaque tout de suite dans le dur, avec Laurent Fabre, lecteur assidu que je suis sur FB depuis des lustres, Nathalie Fleuret, lectrice rencontrée sur FB également et premier auteur, Mo Malo.

Vous les voyez, nos sourires et nos yeux qui pétillent ?

Patrice GUIRAO

Une bio est une succession de souvenirs. Les siens ou ceux des autres. Que reste-t-il de son passé qui soit digne d’être retenu? Je résumerais donc ma vie en deux quêtes : celle d’un lieu et celle d’un bel amour. J’ai trouvé les deux. Tahiti et ma femme. Le reste n’est que littérature.

Retrouvez mes chroniques de ses romans : « Le bucher de Mooréa », « Les disparus de Pukatapu » et « #Mains de glace ».

Laurent WHALE

Venu de la perfide Albion pour bourlinguer un peu partout et partout un peu. Musicien puis brocanteur. Enfin écrivain, voyageur de l’impossible et de l’impertinent ; dérangeur d’idées reçues, équarrisseur de dogmes et lecteur boulimique. Bref : humain.

Retrouvez ma chronique de son roman : « Skeleton Coast ».

Paul COLIZE

Paul Colize n’est pas né de la dernière drache. Il bénéficie de réductions dans les transports en commun et de places assises dans les salons du polar. Il vit à Waterloo, paisible bourgade brièvement citée dans les manuels d’Histoire français.

Céline DENJEAN

Personnalité névropathe, caféinomane impénitente, arachnophobe éprouvée, téléphile compulsive, omnivore tendance bibliovore, empathique, paraphrène à ses heures et clinicienne contrariée. À aborder sans détour, et avec le sourire !

Retrouvez ma chronique de « Double amnésie ».

Eva BJÖRG ÆGISDÓTTIR

Eva aime les livres, la pizza et le vin rouge. Elle n’aime pas prendre de décisions et les gens qui ne lisent pas de romans noirs. Elle a un terrible secret qu’elle ne révélera jamais. Cela n’implique certainement pas de lire parfois la fin des livres à l’avance.

Mathieu MENEGAUX

Un drôle d’oiseau, Mathieu Menegaux. Ses romans ne sont pas des polars, mais on les lit d’une traite. La justice y est omniprésente. Les vies basculent d’un coup, d’une bourgeoisie confortable à la confrontation avec les maux de notre société. Addictif !

Retrouvez mes chroniques de « Disparaître » et « Femmes en colère ».

Une belle photo de groupe avec Mathieu, Valérie, Barbara et Laurent.

Nicolas MATHIEU qui a reçu le Prix Goncourt en 2018

Il naît dans les Vosges en 1978, car nul n’est parfait. Après des études qui ne le mènent nulle part, il s’installe à Paris où il exerce divers métiers dont il préfère ne pas se vanter et écrit un premier roman noir (Aux animaux la guerre) avant de regagner la Lorraine. Son deuxième roman (Leurs enfants après eux) qu’il croyait noir remporte un prix littéraire d’ordinaire réservé à la littérature générale. Depuis, il s’en remet.

Nicolas LEBEL

Condamné à tort en 2002 à 25 ans de prison pour un octuple meurtre, Nicolas Lebel s’adonne en cellule à l’écriture de romans policiers et à la dégustation de whiskies Islay. Un solide dispositif policier rendra possible sa présence à QDP 2021.

Le monde commence à arriver, peu à peu. Il est temps pour moi de rejoindre l’Hôtel de Ville, où aura lieu ma première conférence.

La passerelle, passage obligé pour traverser le Rhône, et lieu de rencontres impromptues !!

Sire Cédric, en l’occurrence, de retour de déjeuner.

Et Patrice Guirao, accompagné, notamment, de Glenn Tavennec.

Direction l’Hôtel de Ville.

Comme chaque année, des libraires, des bouquinistes et un espace DVD et affiches investissent l’Hôtel de Ville. Pour cette édition estivale, les auteurs sont installés dans la Cour Haute de l’Hôtel de Ville.

Jacques MORIZE

Nicole GONTHIER

Au rez-de-chaussée de la mairie, le QG de BePolar était installé. Pour le 3ème année, une dizaine d’interviews et une table ronde ont été enregistrées en public et diffusées en direct sur la page Facebook de BePolar.

Première conférence : LE POLAR APRÈS #METOO

Près de quatre ans après l’affaire Weinstein et ses suites, nous reviendrons sur la place du roman noir dans le dévoilement et la dénonciation des violences faites aux femmes. Avec : Hervé Le Corre (France), Nicolas Mathieu (France), Mathieu Menegaux (France), Alex Michaelides (Grande-Bretagne), Jessica Moor (Grande-Bretagne).

Le Grand Salon où a lieu cette rencontre est absolument magique.

Jessica Moor n’a pas pu être présente aux Quais, et Alex Michaelides a participé à la conférence en visio.

Masqués….

…démasqués…

Une conférence intéressante, avec des auteurs que j’ai pris plaisir à découvrir ou re-découvrir. J’avais déjà lu Mathieu Menegaux, Alex Michaelides était mon coup de cœur 2019 avec « Dans son silence ».

Le soir, direction le péristyle de l’Opéra, juste en face de l’Hôtel de Ville, pour un concert rock suivi d’un échange avec Caryl Férey.

L’occasion de passer la soirée avec Gilberte et Nelly, deux amies qui me sont chères.

Rockeur né, Caryl Férey, avec « Lëd » son dernier roman, nous entraîne sur fond de David Bowie au cœur de Norilsk,
au nord de la Sibérie, l’une des villes les plus polluées de la planète.


Suivi par le dispositif d’accompagnement du Laboratoire du Conservatoire de Lyon, le groupe Orange Signal, nous propose un concert aux côtés de Caryl, qui s’inspire de groupes de rock au son unique et à l’approche classique
tels que Pink Floyd, Arctic Monkeys, the Black Keys, Fleetwood Mac ainsi que des artistes plus underground tels que les Stone Roses ou The Verve. Entre rock, pop et psyché, le groupe a une grosse influence rock britannique tirée des relations particulières des membres avec la région Outre-Manche et sa musique.

Un concert au top, rythmé et entraînant, une rencontre bien sympa avec Caryl qui est un auteur que j’apprécie énormément, voilà une belle manière de clore cette première journée aux Quais. Bilan du jour : 10 km à pied !

On se retrouve bientôt pour que je vous fasse mon retour de ma deuxième journée aux Quais ? J’ai tellement de choses à vous raconter !

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