Bonjour à tous ! La dernière sélection pour le Goncourt est sortie. Il reste quatre romans en lice.

En septembre dernier, je vous présentais dans cet article les seize romans figurant dans la première sélection. Depuis, je n’ai pas avancé dans mes lectures, par contre, j’ai pu rencontrer Sorj Chalandon et Anne Berest à la fête du livre de Saint-Etienne il y a quinze jours.


Voici donc les quatre romans finalistes cette année :

Sachant que Christine Angot vient de remporter le prix Médicis, tout se joue, logiquement, entre les trois hommes.
Et le conflit d’intérêts dénoncé il y a peu, on en parle ?
Oh que oui, on va en parler !!! Parce que franchement, c’est pas très joli…et cela m’a dégoûtée…Le monde littéraire ne déroge pas à la règle générale et malheureusement, des lièvres sont régulièrement soulevés…
Revenons sur les faits : François Noudelmann, retenu lors de la première sélection, est le compagnon de l’une des jurées, Camille Laurens. Bien que Didier Decoin, le président du jury du prix Goncourt, a démenti tout conflit d’intérêts, on a largement de quoi douter ! D’autant plus que l’affaire ne s’arrête pas là, puisque Camille Laurens a poussé le bouchon jusqu’à publier une critique pas très élogieuse de « La carte postale » d’Anne Berest dans « Le Monde »….
Pourquoi avoir choisi « La carte postale » comme cible, me direz-vous ? Tout simplement parce qu’il parle d’un sujet assez similaire à celui du livre de François Noudelmann : ce sont deux récits familiaux dans lesquels les auteurs se penchent sur les destins de leurs parents et grands-parents juifs, victimes des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est petit, non ?
A la suite de ce scandale, les jurés de l’Académie ont modifiés leur règlement. Le nouveau règlement stipule donc que «ne pourront être retenus les ouvrages des conjoints, compagnons ou proches parents des membres du jury. Il appartient, le cas échéant, à l’académicien concerné d’informer la société de l’existence d’une telle proximité». De plus, «pour respecter le secret du vote, y compris de leur propre vote, les membres du jury qui tiennent une rubrique littéraire dans un média s’abstiennent de chroniquer les ouvrages qui figurent dans la sélection aussi longtemps que ces ouvrages y figurent. Serait considéré comme démissionnaire de plein droit tout sociétaire qui manquerait à ces obligations.»
Cette controverse pointe du doigt les nombreux dysfonctionnements d’un milieu éditorial et littéraire où les conflits d’intérêts sont permanents, parfois rendus publics, souvent demeurés cachés, et auxquels participent écrivains, éditeurs, jurés et critiques, cumulant régulièrement deux ou trois fonctions (Camille Laurens, autrice chez Gallimard, feuilletoniste littéraire au « Monde » depuis août 2019, entrée à l’académie Goncourt en février 2020, auparavant membre du jury Femina…).
Cela me laisse un goût bien amer, je rédige cet article dans la continuité du précédent, mais franchement, l’envie n’y est plus….Je vais essayer de me concentrer sur les romans et faire abstraction du reste…
J’ignorais ce « scandale »…
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Oui, ça m’a bien fait rire. Je me tâte à écrire un article sur les différentes affaires ayant entaché les prix littéraires lol
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