« Les intrépides » d’Hervé COMMERE

Informations :

Titre : les intrépides

Auteur : Hervé Commère

Éditeur : Fleuve Éditions

Nombre de pages : 333 pages

Format  et prix : broché 18.90 € / numérique 12.99 €

Date de publication : 17 mars 2022

Genre : feel good

Résumé :

Dans les situations critiques, tout dépend de l’audace.

Avec nos voisins, les rapports sont bons parce qu’ils sont inexistants.

Mais lorsqu’une lettre nous informe que l’immeuble sera bientôt mis en vente, et les locataires, mis dehors, tout bascule.

Car Valérie et moi, qui ne nous parlons plus, Bastien, le vendeur de savons qui se rêve en businessman, Suzanne, revenue finir sa vie dans le deux-pièces de sa jeunesse, et Dave Missouri, qui rase les murs avec son nom bizarre, nous nous découvrons un drôle de point commun : chacun possède une raison quasi vitale de ne pas partir d’ici.

Quand nous décidons de nous unir pour modifier le cours des choses, nous sommes loin d’imaginer que nous deviendrons inséparables.

Mon avis :

Avec « Les intrépides », Hervé Commère délaisse le roman noir pour nous proposer un récit plus lumineux, un peu inclassable, que je rangerai malgré tout dans la case « feel good« , parce qu’il faut bien le mettre quelque part.

Raoul, notre narrateur, et sa femme Valérie, vivent dans un petit immeuble parisien. Seulement quatre appartements, et pourtant, personne ne se côtoie, chacun ignore tout de son voisin. Jusqu’au jour où l’immeuble est menacé d’être vendu pour être démoli. Tout ce beau monde va alors faire bloc et s’unir pour trouver une solution. Bastien Billard, voisin de palier de Raoul et vendeur de savon, Suzanne, la vieille dame veuve et Dave Missouri, le frisé du second qui rase les murs.

« Il n’y a jamais eu de problème entre nous, nos rapports de voisinage sont bons parce qu’ils sont inexistants. »

Nous allons faire connaissance avec chacun. Peu à peu, les barrières vont tomber, les langue se délier, et le lecteur va comprendre pourquoi chaque locataire est tant attaché à son appartement. J’ai vraiment beaucoup aimé ce petit tiers du roman. C’était drôle, rafraîchissant. Ces personnages étaient riches, intéressants, touchants. Et puis, tout mon intérêt est retombé, et je me suis ennuyée

Nos protagonistes sont partis dans un road trip totalement invraisemblable pour lequel je n’ai pas adhéré du tout. 

La plume d’Hervé est toujours aussi agréable, fine et précise. Les personnages sont drôles, authentiques. J’ai adoré Suzanne et la raison pour laquelle elle ne pouvait pas se résoudre à quitter son appartement. Pierre-Jean et son amour pour son piano m’a touchée également. J’ai trouvé ce personnage intéressant. Il est vraiment prêt à tout pour sauver son instrument de musique. Je suis persuadée que vous ne vous attendrez pas à cela !!

Le hic étant le récit et la construction, trop alambiqués pour moi, et je crois aussi que mon cerveau a collé une étiquette « roman noir » sur le nom d’Hervé Commère, et qu’il n’a jamais réussi à intégrer que « Les intrépides » était tout sauf un roman noir. La fin ne m’a pas convaincue non plus, je m’attendais à autre chose.

Bref, une lecture plutôt décevante me concernant, mais qui ravira les amateurs de roman feel good. Et cela ne m’empêchera pas de lire le prochain roman d’Hervé !!

« Fini le joli carré d’herbe où se prélasse un chat l’été, exit le banc de pierre et l’arbuste, terminées les histoires de ceux qui vivaient là dont celle de Valérie et moi, rasés les souvenirs et les rires, les espoirs déçus, les joies d’antan, dehors ! Place nette, plus rien, place à l’avenir et à la vie des autres. »

Je remercie les Éditions Fleuve et NetGalley pour cette lecture.

#Lesintrépides #HervéCommère #NetGalleyFrance #FleuveEditions

les intrépides6256571730530515815.

En bref :

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : l’auteur ! Et le résumé.

Auteur connu : retrouvez mes chroniques de  « J’attraperai ta mort »et « Sauf ». J’ai rencontré Hervé au salon du livre de Saint Étienne il y a plusieurs années, et je l’ai recroisé à Rennes en 2018.

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Émotions ressenties lors de la lecture : amusement, empathie, puis ennui et scepticisme.

Ce que j’ai moins aimé : la seconde partie du roman, ce road trip trop décalé pour moi, la fin, qui ne m’a pas convaincue.

Les plus : l’idée de départ, les personnages, la plume d’Hervé.

2 réflexions sur “« Les intrépides » d’Hervé COMMERE

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