« La tentation de Pandore » de Cédric BLONDELOT

 

Titre : La tentation de Pandore

Auteur : Cédric Blondelot

Éditeur :  auto-édition

Nombre de pages : 259 pages

Formats et prix : broché 19 €

Date de publication : 12 août 2020

Genre : dystopie

 

Un étrange musée. Sublime et terrifiant à la fois. Une centaine d’individus masqués se livrent à un cérémonial pour le moins troublant. Quant à Tolbiac, reparti bredouille de ce « Salut Maman », il s’est éloigné dans un frileux chagrin. Noël l’entraîne ensuite du côté de Saint-Malo, où il retrouve le Vieux Garibot. Mais son séjour lui réserve une cascade d’étrangetés. Tolbiac ne rêvait pourtant que d’un peu de calme pour reconquérir Cathy.

 

« La tentation de Pandore », nouvelle aventure de Tolbiac Juillet, menée tambour battant et bourrée d’émotions.

Troisième tome de la série (qui en compte 4). Attention, pour la bonne compréhension de l’histoire, il faut avoir lu les deux premiers avant d’attaquer celui-ci.

Dans le prologue, nous retrouvons la patte de Cédric. Déjanté, incroyable, pas d’animal cette fois comme dans les précédents opus, mais un bien étrange musée souterrain où se réunit une confrérie encore plus mystérieuse…

Nous rattrapons Tolbiac là où nous l’avions laissé à la fin du tome 2, après la rencontre avortée avec sa mère biologique. Pour noyer son chagrin, il décide de passer les fêtes de Noël chez son père à Saint-Malo.

« En bord de mère, j’avais pris froid. Je m’en étais éloigné dans un frileux chagrin et avais décidé de transporter mes illusions karshérisées du côté des mauvais garçons. »

Noël, symbole des fêtes familiales. Pour Tolbiac, le goût est amer. Après l’échec de l’entrevue avec sa mère biologique, il compte bien aider sa demi-sœur, Erin, et son père à se retrouver après plusieurs décennies passées à s’ignorer totalement. Tolbiac aimerait beaucoup également recoller les morceaux avec Cathy, son ex pour qui il ressent toujours des sentiments forts.

J’ai été ravie de retrouver Tolbiac, d’autant que je nous ai trouvé un point commun : le sommeil…enfin, plutôt le sommeil qui nous fait trop souvent défaut. Ça rapproche !

« Le sommeil et moi, une longue histoire contrariée, jalonnée de brèves accalmies, entrecoupée de nombreux coups bas, de vagues d’anxiété et d’eau bouillante ; ça, c’était pour les tisanes Sommeil Tranquille, à qui j’allais prochainement intenter un procès pour efficacité douteuse. »

Dans « La tentation de Pandore », l’auteur nous réserve bien des surprises ! Tolbiac va en effet découvrir qu’il a une sœur jumelle, Stéphanie Pichon, alias Beverly Shanelle, animatrice télé.

La plume de Cédric est drôle, émouvante, dosant à la perfection les rebondissements et les révélations pour nous entraîner dans les aventures de Tolbiac avec une curiosité et une envie sans faille. On retrouve le côté fantastique et les sujets d’actualité posés là l’air de rien. L’analyse de notre société est fine et juste. La famille et la recherche des origines de Tolbiac sont toujours au centre du récit, on retrouve les personnages des précédents tomes, on en découvre des nouveaux. L’intrigue s’avère riche et rythmée. Plus que lors du tome 2, j’ai trouvé. Les pages défilent vite, trop vite, car on a envie de faire durer le plaisir.

La fin m’a laissé interrogative, et heureusement, j’ai le tome 4 à disposition, qui m’attend sagement.

Je vous recommande cette série, pour le côté innovant de la plume et du récit.

« J’aimais les premières heures du jour. La clairvoyance y est souveraine, et je résolvais bien des problèmes. La journée s’annonçait radieuse. »

#LatentationdePandore    #CédricBlondelot

 

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : j’aime la plume de Cédric. J’ai commencé la série des Tolbiac Juillet, j’étais impatiente de connaître la suite des aventures de notre personnage.

Auteur connu : retrouvez mes chroniques de deux précédents tomes des aventures de Tolbiac : « La fenêtre de Dieu » et « En bord de mère » .

Émotions ressenties lors de la lecture : une belle palette d’émotions positives, comme pour les autres tomes.

Ce que j’ai moins aimé : RAS

Les plus : la plume ! Les personnages, l’humour, le côté fantastique. 

Si je suis une âme sensible : RAS