Fête du Livre de Saint-Étienne : jour 2 samedi 12 octobre 2024

Hello la team ! Dans ce nouvel article, je vous raconte le deuxième jour de la Fête du Livre de Saint-Étienne. La journée du samedi a été essentiellement consacrée aux conférences. Allons-y !

Au réveil le ciel était magnifique et augurait d’une belle journée !

Direction l’Hôtel de Ville. Comme je suis en avance pour la première conférence de la journée et que le monde n’est pas encore arrivé, j’en profite pour découvrir l’Exposition Drakoo, qui a investit le hall de la mairie.

Drakoo, c’est le projet de Christophe Arleston, scénariste accompli de bandes dessinées françaises.
En s’associant avec Olivier Sulpice des éditions Bamboo, il a créé cette maison d’édition spécialisée dans le domaine des Imaginaires : on y vit au rythme du fantastique, de la fantasy et de la science-fiction depuis maintenant 5 ans.
Drakoo, c’est une maison investie au plus près de la création, des auteurs et de son public. À travers ses albums, elle invite toujours plus de lecteurs dans des univers immersifs, où se conjuguent la beauté des récits et des images. La maison prend ainsi très au sérieux son rôle de passeport vers les mondes imaginaires !

Il est bientôt 10 heures, direction le Grand Entretien avec Philippe Besson, le parrain de cette édition 2024. La salle était comble, bien entendu.

J’enchaîne ensuite sur « Les Icônes et leurs fans », avec Julien Dufresne-Lamy, Marielle Toulze et Maud Ventura.

Direction l’espace débats, pour écouter Bérénice Pichat, auteure de « La petite bonne » (vous vous souvenez, hier, je n’ai pas craqué ! Vais-je le faire aujourd’hui ?)

Comment avoir un coup de cœur en 30 minutes ! J’ai été subjuguée par Bérénice et la manière dont elle parlait de sa petite bonne. Bérénice est souriante, lumineuse, solaire. Drôle aussi. Elle nous a lu un passage de son roman, histoire de nous mettre en appétit.

Alors, à votre avis, j’ai craqué ou pas ? Je ménage le suspense…Pour le savoir il vous faudra lire mon dernier article à paraître sur la journée du dimanche où je vous ferais la photo de mes achats (oui, je sais…je suis vache).

Direction ensuite le chapiteau, histoire de voir quels auteurs sont là. Le monde est au rendez-vous, ça c’est clair ! C’est pour cela que j’évite autant que possible les dédicaces le samedi. Trop de monde, trop chaud, trop d’attente, pas le temps de prendre son temps (justement) avec les auteurs.

Mélissa Da Costa a du succès, une longue (interminable ?) file d’attente se déploie jusqu’à l’extérieur. Bon, je comprends vite que c’est râpé pour la dédicace, à moins de ne faire que ça de la journée…Car Mélissa n’est présente sur le salon que lors de la journée du samedi.

Tant pis, d’autant qu’il y a quelques années, Manoue, ma copine blogueuse, m’avait fait dédicacer « Tout le bleu du ciel » à Vannes.

Retrouvez ma chronique de « Je revenais des autres ».

Laure Manel

Retrouvez mes chroniques de « Le craquant de la nougatine » et « Les dominos de la vie ».

Maud Ventura. Je l’avais rencontrée il y a quelques années. J’avais beaucoup aimé « Mon mari ». Le thème de son nouveau roman me tente moins, je verrais lorsqu’il sortira en poche.

Dominique Maisons. Retrouvez mes chroniques de « Avant les diamants » et « Tout le monde aime Bruce Willis ». Là aussi, j’attendrai la sortie en poche de son nouveau roman.

Marie Vingtras. Là aussi, beaucoup de belles critiques, mais je ne suis pas sûre…Vous voyez comme je suis raisonnable, n’empêche ?

Je vous mets le résumé de son roman, « Les âmes féroces » :

Leo n’est pas rentrée. Le printemps est doux à Mercy. Rien ne se passe vraiment, si ce n’est le fil des jours et des vies. La shérif Lauren Hobler comprend que Leo ne rentrera pas. Son cadavre est retrouvé au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d’une jeune fille en apparence sans histoires, Les Âmes féroces tisse plusieurs destins sur une année. Pour élucider un mystère, mais lequel ? Celui de Leo, peut-être, de ses silences et ses absences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres… Les gens de Mercy.

Pierre Pevel.

Olivier Norek. File d’attente interminable, là aussi. Mission impossible…Je me contente d’une photo. Ce n’est pas grave, j’ai rencontré Olivier à de nombreuses reprises, dont la première en 2015 à la FNAC Bellecour pendant les Quais du Polar.

Retrouvez toutes les chroniques de ses romans ici.

Si je n’ai pas pu avoir une dédicace de Mélissa Da Costa, j’ai pu assister à l’entretien d’une heure qui avait lieu en milieu d’après-midi.

Un régal. Mélissa est une femme intéressante, j’ai apprécié l’écouter nous parler de ses romans, de sa façon d’écrire et de son parcours, que je ne connaissais pas.

Elle est drôle et ne se prend pas du tout au sérieux. Pourtant, en étant la romancière la plus lue de France, elle pourrait avoir une tête comme une courge !

J’enchaîne ensuite avec Dominique Maisons, j’ai envie d’en savoir plus sur son dernier roman, « Drapeau noir ».

Tout commence à Paris, en 1934.

Le jeune Pierre, comptable aux éditions Denoël, rêve de devenir écrivain. Alors qu’il dépose son manuscrit dans une imprimerie de quartier, débarquent des gendarmes sur la piste de tracts anarchistes. Une jeune militante l’entraîne avec elle dans sa fuite, emportant au passage de faux billets de banque qu’il leur faudra dépenser dans la journée, de peur d’être démasqués. Pierre découvre un monde dont il ne soupçonnait pas l’existence : celui des soupentes et des arrière-cours, des quartiers ouvriers et des réunions clandestines. Un monde de révolte et de liberté, qui va bouleverser sa vie. A travers Nina et le courant anarchiste, ce sont des thèmes brûlants et toujours d’actualité qui sont traversés : le droit à l’avortement, la lutte contre le système capitaliste, l’écologie, l’action violente comme dernier recours… Pierre va devoir choisir entre la carrière d’écrivain respectable et intégré que lui propose Robert Denoël et l’idéal marginal et sans concessions que lui propose la solaire et crépusculaire Nina.

J’enchaine avec la conférence de Marie Vingtras.

Marie Vingtras est née à Rennes en 1972. Son roman « Blizzard » a été sélectionné pour de nombreux prix (prix Envoyé par la poste, prix Première plume, prix des Deux magots), il a remporté le prix Talents Cultura, le prix des Libraires, le prix Libr’à nous, et a rencontré un vif succès en librairie. « Les Âmes féroces » est son deuxième roman.

Un petit moment de calme, je profite du creux pour retourner sous le chapiteau.

Eve Guerra

Eve Guerra a 34 ans. Elle grandit au Congo Brazzaville qu’elle fuit pendant la guerre civile. Elle est aujourd’hui enseignante de latin, de
grec ancien et de français, chroniqueuse pour Lire et auteure d’un recueil de poésie. « Rapatriement » est son premier roman.

Laurent Bihl

Et oh surprise, Olivier Norek n’a presque plus personne ! Dix petites minutes plus tard, j’avais ma griffouille. Impeccable ! Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre !

Je suis en retard pour la conférence d’Alexandre Lenot !

Né aux États-Unis en 1976, d’un père français et d’une mère égyptienne. Il refuse de choisir entre le roman et la poésie, la fiction et le documentaire, l’écriture et la marche, la ville et la forêt, Fela Kuti et Leonard Cohen. Il vit à Paris mais s’enfuit régulièrement dans le Cantal.
Après « Écorces vives », publié chez Actes Sud en 2018 et  lauréat du prix Première de la RTBF, « Cette vieille chanson qui brûle » est son deuxième roman.

Vient ensuite Victor Dixen, pour clore les rencontres du jour.

Victor Dixen, double lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire, est l’une des figures de proue de la littérature de l’imaginaire et ses livres sont traduits dans une douzaine de langues. Né d’un père danois et d’une mère française, il a vécu à Paris, à Dublin, à Singapour et à New York. Il habite aujourd’hui à Washington D.C. 

L’avantage de ces salons, c’est que l’on peut découvrir des auteurs et des genres différents.

Il reste un peu de temps avant la fermeture, je fais un petit tour vers les auteurs de BD et de manga.

Olivier Taduc

Bertrand Benoit

Pierre-Denis Goux

Cinzia Di Felice

Marika Herzog

Romain Lemaire

Enaibi

Topher et Tiers, et leur fameux manga retraçant l’ascension du champion de judo Teddy Riner.

Voilà pour cette seconde journée. Je suis rentrée directement chez ma fille le soir, j’étais cuite. J’ai trotté pas loin de 8 km quand même ! On se retrouve très vite pour le dernier article de la série !

3 réflexions sur “Fête du Livre de Saint-Étienne : jour 2 samedi 12 octobre 2024

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