« Le marcheur » de Guilhem RULH

Informations :

Titre : le marcheur

Auteur : Guilhem Rulh

Éditeur : Les Plumes de l’Ours

Nombre de pages : 151 pages

Format  et prix : broché 12 €

Date de publication : 6 février 2018

Genre : littérature générale

Résumé :

 » Le soleil se couche sur l’étendue rocailleuse. Le désert minéral se teinte d’ocre tandis que les derniers rayons du soir glissent derrière la ligne d’horizon. Le vent balaye le sol et soulève des volutes de poussière et de sable qui vont se poser quelques mètres plus loin. Son haleine chaude murmure l’histoire des pierres, la légende aride du désert.  »

Ainsi commence le périple du Marcheur, franchissant le désert pour rejoindre les montagnes.
Le récit de son voyage alterne avec celui de la Belle courant dans les rues de sa ville côtière. Une errance dans des paysages sauvages, un récit au rythme des pas du Marcheur et au bout, une dernière nuit de poésie.

Mon avis :

Voilà une lecture atypique totalement délicieuse. Une bulle d’évasion, un ailleurs qui m’a transporté. J’ai dévoré ce livre d’un trait, en un après-midi.

Notre marcheur, Silhouette peinant à transporter son chariot de survie, simple caisse contenant de quoi faire du feu, boire, manger, dormir, parcourt le désert, puis la nature sauvage, rencontrant ours et marmottes. Où va-t-il ? Pourquoi ? Que cherche-t-il ? Ces questions m’ont hantées toute ma lecture.

Parallèlement au marcheur, nous suivons l’existence de La Belle, jeune femme pétillante malgré son handicap, d’une rare beauté, qui vit simplement dans son village portuaire. Une rencontre va changer sa vie.

Les chapitres alternent entre Le Marcheur et La Belle, imposant un rythme apaisant tel un métronome. Le récit est entrecoupé de poèmes pour casser l’allure et éviter la monotonie. Poèmes de Guilhem mais également d’auteurs célèbres.

La plume de Guilhem est absolument féérique. Poétique, légère, riche et surtout immersive. Elle vous enveloppe dans un cocon de douceur et de mots enchanteurs. Les descriptions des paysages sont magnifiques. Une explosion de couleurs, d’odeurs, de ressentis, parfaitement retranscrits. Une lecture simple, en apparence, mais bien plus profonde qu’il n’y parait. Au-delà du périple du marcheur, l’auteur nous offre une magnifique histoire d’amour, de tolérance, de respect de la nature et du monde. Car tout s’emboîte à la fin et je me suis pris une belle claque !

« Dans le ciel pourpre qui s’assombrit s’allument une à une les étoiles (…). Le silence froid de la nuit recouvre l’immensité de pierre tandis que des milliers de lumières constellent la voûte nocturne. »

N’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’auteur, il y a une bande son ayant accompagné l’écriture du roman, et personnellement, cette playlist a accompagné parfaitement ma lecture (vous savez combien j’apprécie lire en musique !). Vous y trouverez également un court-métrage animé du roman, permettant de prolonger la magie. Tous les sens sont en éveil avec cet ouvrage, c’est une expérience enrichissante !

Une lecture que je vous recommande vivement. Une pause bienveillante dans notre monde, où la nature reprend ses droits et où l’amour défie toutes les apparences.

Je remercie Guilhem pour cette lecture.

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En bref :

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : l’extrait que contient le résumé m’a donné envie de plonger dans ce roman.

Auteur connu : « Le marcheur » est le premier roman de Guilhem. Il en a écrit un autre, « Nuit », édité en 2019. Mais vu la plume, déjà pas mal aboutie, nul doute qu’il n’en est pas à son coup d’essai !

Émotions ressenties lors de la lecture : beaucoup d’empathie pour le Marcheur et la Belle, de l’espoir, de la curiosité, de la crainte aussi face aux aléas de la vie auxquels ils sont confrontés.

Ce que j’ai moins aimé : RAS

Les plus : la plume, le calme et l’apaisement qu’apporte cette lecture, la construction, la simplicité, la fin.