Informations :
Titre : douce, douce vengeance
Auteur : Jonas Jonasson
Éditeur : Les Presses de la Cité
Nombre de pages : 456 pages
Format et prix : broché 22 € / numérique 14.99 € / audio 20.99 €
Date de publication : 7 octobre 2021
Genre : humour
Résumé :
Tout le monde a ses petites rancunes, rien de plus humain. Mais pour passer à l’acte sans prendre de risques inconsidérés, mieux vaut faire appel à un professionnel expérimenté et discret.
Hugo Hamelin a une idée visionnaire : créer une société de vengeance à la carte, un service sur mesure destiné à laver affronts, camouflets, coups bas et autres vexations. Rien ne prédestinait pourtant Hugo à croiser la route d’un marchand d’art cynique et sans scrupule, d’une jeune ingénue moins oie blanche qu’il n’y paraît, d’un orphelin jeté en pâture aux lions, ou d’un homme-médecine kenyan qui se double d’un guerrier massaï. Sans compter la peintre expressionniste Irma Stern !
Si le business s’annonce lucratif, il risque aussi d’être plus délicat que prévu…
Entre appât du gain, choc des cultures, amour de l’art et haine de son prochain, une comédie facétieuse et déjantée, comme le truculent Jonas Jonasson en a le secret !
Mon avis :
Il suffisait que je lise le nom de l’auteur pour avoir des étoiles dans les yeux. Lorsque j’ai sollicité ce titre sur NetGalley, j’étais persuadée que j’allais passer un super moment de lecture, drôle et émouvant. Eh bien, on repassera, car j’ai abandonné ce roman à mi-parcours, sinon je crois vraiment que je serai passée de vie à trépas…
Déjà, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire. Elle n’avait ni queue ni tête. Tout commence au Kenya au cœur d’une famille de medecine man. Ensuite, nous faisons connaissance de Victor, suédois sans scrupules et prêt à tout pour devenir riche. Y compris épouser Jenny, une pauvre fille un peu simplette sur les bords, et abandonner son fils illégitime, Kévin, né quinze ans auparavant d’une nuit avec une prostituée.
Par le truchement de rebondissements incroyables, Kevin et Jenny vont s’allier pour se venger de Victor. A ce moment-là, j’ai poussé un soupir de soulagement, je me suis installée un peu plus confortablement, ça y est, le récit allait s’agiter. Et quelle déception ! Les pages tournent, les chapitres défilent, et qu’est ce que je me suis ennuyée ! Pas d’humour, des personnages pour lesquels je n’ai rien ressenti, car l’auteur décide de sauter d’une intrigue secondaire à l’autre sans investir dans les protagonistes, une histoire plate comme les paysages de Hollande, décousue, inintéressante.
J’ai juste apprécié les chapitres relatifs à l’art et à la peinture en général, c’était instructif. On découvre l’œuvre d’Irma Stern, peintre sud-africaine, j’ai pris plaisir à traîner sur internet pour en savoir plus sur son travail.
J’ai préféré laisser tomber cette lecture, et j’en suis vraiment désolée, mais franchement, la mayonnaise n’a pas pris du tout. Ma PAL déborde, je n’ai pas de temps à perdre avec une lecture pour laquelle je n’accroche pas du tout.
« Pour remercier l’homme qui lui avait sauvé la vie, elle avait peint un portrait de sa première épouse sous une ombrelle, et de son fils aîné près d’un ruisseau. »
Je remercie néanmoins les Presses de la Cité et NetGalley pour cette lecture.
#doucedoucevengeance #JonasJonasson #LesPressesdelaCité #NetGalleyFrance
En bref :
Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : l’auteur, et le résumé.
Auteur connu : j’avais lu « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » avant le blog, et j’en garde un très bon souvenir.
Émotions ressenties lors de la lecture : de l’agacement face aux choix des personnages, de l’ennui par rapport à l’histoire.
Ce que j’ai moins aimé : les personnages, l’histoire, l’absence d’humour.
Les plus : les passages relatifs à l’art.