Titre : Le chat du bibliothécaire : théâtre macabre
Auteur : Miranda James
Éditeur : J’ai lu
Nombre de pages : 320 pages
Formats et prix : broché 14.90 € / numérique 10.99 €
Date de publication : 6 avril 2022
Genre : cosy mystery
J’ai découvert cette série pile il y a un an, lorsque je passais mes journées au fond du lit avec le COVID comme compagnie. Je cherchais une lecture légère, sans prise de tête (déjà que mon cerveau ressemblait à une enclume). Tombée par hasard sur cette série, j’avais lu les deux premiers tomes et j’avais bien accroché. Pourtant, vous qui me connaissez, vous savez combien il est dur pour moi d’apprécier du cosy mystery !
Me voilà donc absolument ravie de retrouver Diesel et Charlie pour ce tome 3. Il n’est pas impératif d’avoir lu les précédents pour déguster celui-ci. L’histoire est totalement indépendante, mais comme pour toutes les séries, une partie du plaisir consiste à apprendre à connaître les personnages et à les retrouver dans chaque nouveau livre.
Notre narrateur et personnage principal est Charlie Harris, bibliothécaire d’une cinquantaine d’année vivant à Athena, dans le Mississippi ; il est toujours accompagné de Diesel, son chat Maine coon. Un bibliothécaire et un gros chat apportant ronrons et réconfort à tous, deux ingrédients qui ne pouvaient que me faire adorer cette série !
« Mon petit compagnon avait beaucoup de succès auprès des usagers de la bibliothèque et se soumettait volontiers à leurs caresses…tant qu’il ne s’agissait pas d’enfants prompts à lui arracher des touffes de poils. »
Charlie est veuf et vit pour le moment avec son fils, Sean. Dans ce troisième tome, Laura, la fille de Charlie, vient s’installer chez lui. Elle va en effet enseigner durant le semestre à l’université d’Athena. Comme tant de détectives amateurs fictifs de petites villes, Charlie a le don de trébucher sur des cadavres et de s’insérer dans des enquêtes policières, pour notre plus grand bonheur.
Lorsque Connor Lawton, dramaturge et ancien petit ami de Laura, est assassiné, c’est le branle-bas de combat chez les Harris. En effet, Laura est vite désignée comme la principale suspecte. Elle n’arrange pas son cas lorsqu’elle vole une clé USB sur la scène du crime. Connor est était impoli, arrogant, carrément méchant avec tout le monde et personne ne l’appréciait. Il faisait partie de ces gens qui sont tellement horripilants que personne ne les pleure lorsqu’ils meurent.
L’adjointe de police, Kanesha Berry, présente dans les deux premiers tomes, est chargée de l’enquête. J’ai retrouvé la rivalité savoureuse de Kanesha et de Charlie. Ces deux-là se titillent sans cesse, chacun piétinant les plates-bandes de l’autre.
« J’avais de plus en plus peur pour ma fille. Si seulement j’avais pu l’avertir de ne pas mentir à Kanesha, ni même d’essayer de l’induire en erreur ! Puis je pris conscience de l’ironie d’un tel conseil. Je n’avais moi-même pas toujours été très honnête avec Kanesha, même si je m’étais efforcé d’éviter les mensonges purs et simples. Tel père, telle fille, songeai-je avec regret. »
Ce cosy mystery douillet permet une lecture tranquille et agréable. Les personnages sont multidimensionnels et sympathiques. Je les ai tous trouvés assez charismatiques. C’est toujours un régal de suivre le récit du côté du point de vue de Charlie. Et bien sûr, il y a Diesel. Je suis tombée amoureuse de ce chat dans le premier tome de cette série. Attention, ce n’est pas lui qui va résoudre le mystère. C’est juste un chat tout à fait adorable qui fait partie intégrante de l’histoire. Seul bémol, l’auteur utilise le mot « gazouiller » pour désigner le mode de communication de Diesel ; outre le fait qu’un chat ne gazouille pas, selon moi, ce mot revient toutes les deux pages et à la longue, cela m’a tapé sur le système. C’est vraiment dommage.
Dans ce troisième tome, l’auteur développe les relation de Charlie avec ses enfants. « Théâtre macabre » est l’occasion de découvrir amplement Laura, ce qui apporte de l’épaisseur au récit. J’espère que l’auteur gardera ce réflexe de faire évoluer ses personnages et/ou de nous en faire connaître d’autres.
« Assis face à ma fille adulte, je ne vis soudain en elle qu’une petite fille, vulnérable et perdue. J’aurais voulu l’enlacer et la serrer contre moi, lui dire que j’allais tout arranger. Mais la Laura de vingt-six ans reprit sa place, et je sus d’instinct qu’elle n’apprécierait pas ce discours, en tout cas pour le moment. »
Même si l’intrigue et le meurtre en lui-même mettent pas mal de temps à s’installer, je ne me suis jamais ennuyée lors de cette lecture, bien au contraire. Et ensuite, le rythme s’intensifie, il y a des rebondissements qui donnent des sueurs froides, finalement, on n’est pas dans une enquête si tranquille que l’auteur a voulu nous le faire croire au départ !
La plume de l’auteur est élégante et claire. La construction est linéaire, sans réelle surprise. La couverture est rigolote, et colle au sujet.
Si vous recherchez un cosy mystery léger et amusant, avec des gens adorables dans un cadre familial, avec un gros chat trop mignon, n’hésitez pas. Cette série vous apportera un excellent moment de plaisir où que vous soyez.
J’ai déjà le tome 4 dans ma PAL !
« Damitra Vane, répondit-elle en roulant des yeux. Une espèce de foldingue avec qui Connor est sorti avant moi. Globalement inoffensive mais hyper jalouse. Elle se prétend actrice sauf qu’elle joue super mal. La seule raison pour laquelle elle obtient des rôles, c’est sa politique des cuisses ouvertes avec les directeurs de casting. Oh, et ses énormes nichons, ajouta-t-elle en me gratifiant d’un sourire malicieux. »
#MirandaJames #Lechatdubibliothécairethéâtremacabre #Jailu
Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : l’envie de lire une histoire tranquille, calme, apaisante, avec un chat lol !
Auteur connu : retrouvez mes chroniques de « Le chat du bibliothécaire : succès mortel » , qui est le premier tome, et « Le chat du bibliothécaire : inventaire fatal » qui est le second.
Émotions ressenties lors de la lecture : on ne va pas vraiment parler d’émotions, mais plutôt d’un état d’esprit zen et agréable.
Ce que j’ai moins aimé : trop de gazouillis de la part de Diesel !!! Ce n’est pas une mésange ! Un chat miaule, ronronne, ou grogne lol.
Les plus : les personnages, la place de Diesel dans le récit, l’enquête policière, la plume, la fin.
Si je suis une âme sensible : RAS. Deux ou trois phrases un peu gore, mais que l’on peut passer les yeux fermés si on le souhaite !
joli couverture de blog, le chouchou toujours à tes côtés. Je devrais dire que la mienne ronfle à mes pieds.
Il faut que je lise le 1er. J’ai les 2.
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Coucou Sonia. Ce n’est que sur tablette que tu peux le lire, ou il existe en livre 📕 ? Car t’es résumés me donnent des idées de lecture. Merci pour tes partages. Bon dimanche et toi et ta famille. Bises
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Domi sauf quelques rares titres qui n existent qu en numerique, tous existent en version papier. Au debut de chacun de mes articles, tu trouveras d ailleurs les differents formats ainsi que leurs prix. Bonne soiree a toi et a silvano. Bises
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Merci pour ta réponse. Désolée je n’ai peut-être pas fait attention. Bonne soirée. Bises aussi à ta famille
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