« Des filles et des crimes » d’Alexis HALL

 

Titre : Des filles et des crimes

Auteur : Alexis Hall

Éditeur : Kobo Originals

Nombre de pages : 309 pages

Formats et prix : numérique 8.99 €

Date de publication : 12 octobre 2022

Genre : cosy mystery

 

Lorsque Liza part pour un week-end romantique avec sa femme, la pragmatique Hanna, elle espère oublier quelques jours leur trépidante vie professionnelle. Et tout particulièrement son podcast, « Deux filles, du vin, des crimes », dont le succès grandissant met son mariage en danger. Mais c’est un tout autre scénario qui l’attend : le couple se retrouve coincé par la neige dans un château des Highlands, avec en prime un mystère criminel digne d’Agatha Christie. Mais qui pourrait se charger de l’affaire mieux que Liza, avec son obsession macabre pour les histoires policières ? Même si certains des résidents de l’hôtel ne la voient que comme une pseudo-journaliste un peu trop curieuse, Liza n’est pas tombée de la dernière pluie (ni même de la dernière neige). Et même si Hanna préfèrerait attendre sagement dans leur chambre verrouillée à double tour que le coupable soit arrêté, Liza est peut-être bien la seule capable de découvrir le meurtrier. Alors que le sang ne cesse de couler et que le danger va croissant, parviendront-elles à sauver leur mariage… et leur peau ?

Bon, on va la faire courte….Ce roman a été une véritable déception pour moi…

Pourtant, tout avait plutôt bien commencé. Le résumé était pas mal, les premiers chapitres intéressants, j’étais bien entrée dans l’histoire. Liza et Hanna, nos personnages principaux, avaient l’air plutôt sympa.  Un couple lesbien, cela change de l’ordinaire et apporte une belle plus-value. Le week end qui s’annonce doit leur permettre de se retrouver. Jusqu’au moment où l’un des clients de l’hôtel est retrouvé mort. Meurtre ou suicide ? L’ambiance de l’hôtel perdu dans les Highlands est nébuleuse à souhait et colle parfaitement à l’intrigue. Liza, animatrice d’un podcast « Murder Most Actual », s’empare de l’enquête.

Le départ est un savant mélange de Cluedo, « Dix petits nègres » et la série « Only Murder in the Building » (que je vous conseille d’ailleurs fortement).

Et puis, plus j’avançais dans les chapitres, et plus je m’ennuyais. Le rythme était plutôt nonchalant, les histoires de couple de Liza et Hanna ne m’intéressaient plus, l’enquête policière était d’une banalité affligeante. Certains éléments me paraissaient vraiment incohérents.

L’écriture était néanmoins agréable, les personnages plutôt bien campés. J’ai aimé que l’intrigue se passe en huis-clos, en plein hiver, dans cet hôtel perdu au milieu de nulle part, sans téléphone ni internet. J’avais espoir que la fin remonte la note globale, et non, elle était à la hauteur du reste. Dommage.

Lorsque j’ai refermé ce livre, je me suis rendue compte que je n’avais ressentie aucune émotion particulière lors de cette lecture, que ce soit pour les personnages ou l’intrigue. Tout a glissé sur moi, sans rien m’apporter. Et je trouve que cela est terrible…

Une lecture qui n’était visiblement pas pour moi que je vais vite m’empresser d’oublier…Mais cela n’est que mon ressenti personnel. Il saura trouver son public. Et s’il vous tente, allez-y, cela vous permettra de vous faire votre propre avis, parce que je n’ai pas la science infuse, hein, vous le savez !

Je remercie Babélio et Kobo Originals pour cette lecture.

« Le crime, asséna Belloc d’un air sentencieux, n’est pas un sujet dont on bavarde entre copines en prenant l’apéro. Le crime est un sujet sérieux, pour les gens sérieux. Rimbaud n’a-t-il pas dit « Je me suis séché à l’air du crime » ? »

#Desfillesetdesscrimes    #AlexisHall    #KoboOriginals

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : le résumé.

Auteur connu : je ne connaissais pas du tout Alexis.

Émotions ressenties lors de la lecture : pas grand chose. De l’ennui, de l’incrédulité.

Ce que j’ai moins aimé : la superficialité de l’ensemble, le manque d’épaisseur du récit, l’intrigue, la fin.

Les plus : le cadre.

Si je suis une âme sensible : pas de soucis, les meurtres sont soft.