
Quelle joie de retrouver les Quais dans leur version « avant Covid » ! Je n’allais louper cela pour rien au monde. C’est parti pour trois jours de folie.
L’an dernier, la pluie s’était invitée. En 2022, voilà la neige ! On varie les embûches lol.





Avec une petite heure de retard, nous voilà arrivées ! Je suis venue à Lyon avec une amie, on a fait d’une pierre deux coups : un week end littéraire et entre filles.

Cette année, avec quelques autres blogueurs, j’ai eu la chance de recevoir une accréditation Polar Connection, réservée aux professionnels du monde du livre. Je suis donc allée retirer mon badge. Il y avait mon nom dessus, et il est vrai qu’il m’a servi de sésame tout le week end. Magique !

Et c’est parti !! Quelques auteurs étaient déjà là en ce vendredi.


À votre gauche, Olivier Norek, 1 mètre 74, 76 kilos, 6 romans, 6 victoires (selon ma maman qui truque les combats), présent à Quais du Polar pour son septième livre avec le retour de son poulain poids-lourd, le Capitaine Coste. Très impatient de vous le présenter en avant-première ! Les choix culturels pour 2022, ça change tous les ans !

Après avoir roulé dans la poussière d’Afrique au volant d’une Jeep, m’être lancée dans une épopée arctique, être retournée aux sources dans les montagnes des Balkans, avoir escaladé les terrils du Nord de la France avant d’orchestrer un dernier chant, me voilà encore démasquée pour un nouveau Quais du Polar avec une plongée dans les Abîmes.

Je ne suis qu’un mec de l’ouest de la Finlande (avec une imagination un peu tordue), qui aime passer du temps à la mer et en randonnée dans les bois ; et qui cherche constamment de nouvelles façons de commettre un meurtre.


Quand on est persévérante et insomniaque, cela peut mener à de grandes choses. Du noir je n’en broie pas, mais je m’en abreuve jusqu’à plus soif. Petit bout de femme, née au soleil, toujours avec le sourire aux lèvres, on ne devine pas au premier regard, tout mon machiavélisme.

Mes grand-parents, mes parents et moi sommes nés dans sept pays différents sur trois continents. J’ai hérité d’un étrange mélange de vices, j’ai donc dû devenir écrivain. L’alternative aurait été d’apprendre un métier. Je ne voulais pas aller aussi loin.

Craig Johnson est un auteur de roman policier d’Ucross, dans le Wyoming, qui régulièrement se bat avec les ours, embrasse les mouffettes, joue au poker avec les ratons laveurs, discute littérature avec les chevaux, joue à cache-cache avec les chiens de prairies, dîne avec les aigles, chante avec les élans et danse avec les serpents à sonnettes.


Concepteur de jeux vidéo, Vincent Hauuy est un romancier biberonné à la pop culture. Plongé très tôt par sa mère dans la marmite du thriller, il se découvre une passion pour le genre. Angoissé, l’auteur exorcise ses phobies dans l’écriture.

Responsable des assurances professionnelles à Generali France, puis directeur commercial d’une société d’assurances, il décide de quitter la ville suite à un plan social, et s’installe au sud de Montpellier, avec femme et enfants. Il choisit une cabane au bord de l’étang des Moures, où il s’adonne, entre autre, à l’écriture.

Un petit creux ? Voilà un burger qui donne envie non ? Ne me demandez pas qui a fait don de sa main, je l’ignore lol.



En route pour la Chapelle de la Trinité, pour la remise du prix Polar en série et pour un cocktail déjeunatoire. Le prix a été décerné à Noémie Adenis pour son premier roman, « Le loup des ardents », publié chez Robert Laffont, que l’on peut voir sur la photo de droite, avec Glenn Tavennec, son éditeur.




J’ai pu assister à une conférence réservée aux professionnels :
Conversation avec Régine Hatchondo
La Lecture, Grande cause nationale : enjeux et initiatives pour la lecture
avec
Régine Hatchondo, présidente du Centre National du Livre
Albane Lafanechère, présidente de Quais du polar
Il a été question des jeunes et de la lecture, puisque le CNL a publié fin mars son étude dont l’objectif était de « Mesurer, comprendre et identifier les pratiques ainsi que les leviers et freins à la lecture chez les jeunes de 7 à 25 ans. »
J’aime beaucoup me plonger dans ces rapports, je trouve cela très intéressant. D’ailleurs, j’en fait régulièrement des retours sur le blog. Si j’ai le temps, je vous en ferai un sur cette nouvelle étude.




J’aime prendre des photos d’en haut, cela permet de jauger le monde, et de deviner où se trouvent les auteurs !! Le monde arrive, il faut jouer des coudes, les files d’attente s’allongent, certains auteurs sont totalement inaccessible, je pense notamment à Olivier Norek et Bernard Minier. Je suis repartie dans la fosse aux lions !

Papillon, ce n’est ni un pseudo, ni le nom d’un évadé de Cayenne. Moi je m’évade dans l’imaginaire, grâce aux grandes épopées scientifiques (ma spécialité de journaliste), puis dans les profondeurs du mal, à travers mes polars singuliers…

Individu dangereux, de sexe féminin, ayant commis plusieurs polars en toute impunité. Recherchée pour écrits séditieux à caractère sectaire et complotiste. Attitude à adopter si vous la rencontrez : achetez tous ses livres sans aucune négociation !

47 ans, et toujours cette folle passion pour les histoires. Les mystères qui nous terrifient et nous font grandir. Une seule envie : faire passer un bon moment au lecteur. Ma marque de fabrique : ne pas hésiter à bousculer les codes littéraires.

Écrit du noir, porte des chemises à fleurs, ses romans traversent le Cantal alors qu’il a grandi en Afrique, il sévit dans le cinéma, des rumeurs parlent aussi d’animation, il tremperait même dans la BD. Il plaide coupable, il aime pas les étiquettes.


Les paysages désolés de Norvège inspirent les romans de Horst. L’obscurité hivernale, le soleil de minuit – et ses plus de vingt années d’expérience en tant qu’inspecteur de la Crim. Cet environnement hostile a fait de lui l’un des plus éminents auteurs scandinaves de romans policiers.


Je suis devenue écrivaine en écrivant 30 façons de tuer mon mari.
Beaucoup de femmes se mettent à chuchoter quand elles me rencontrent :
« – Donnez-moi une manière certaine de tuer mon mari.
– Lisez mon livre, vous y trouverez ce que vous cherchez. »


16h30, pas le temps pour un gouter, Michel Bussi nous attend pour une conférence à la Chapelle.
Masterclass : Michel Bussi, Secrets d’écrivain
Écriture nourrie par la littérature, art de la construction, incarnation et psychologie des personnages,
importance des lieux, finesse du regard social… Visite du laboratoire d’écriture de Michel Bussi, l’un des écrivains préférés des Français, à l’occasion de la parution de son livre La Fabrique du suspense dans lequel il dévoile ses inspirations et ses techniques d’écriture.
Présenté par Alexandra Schwartzbrod




En cette fin de première journée, le monde s’est un peu dilué, on va pouvoir aller faire un tour en bas pour choper quelques dédicaces !

Paula Hawkins est née et a grandi au Zimbabwe où son imagination macabre et hyperactive fut nourrie par sa mère, formidable source d’histoires terribles et tragiques, et sa meilleure amie Nikki, qui la contraint à regarder les plus épouvantables films d’horreur. Depuis, elle n’a pas cessé de faire des cauchemars.
Parfois, elle les écrit…

« Ce qui me fait le plus peur ? Les petits enfants. » Alfred Hitchcock.

Jacques Expert a tourné la page d’un passé de grand reporter à France Inter, de dirigeant de média et d’auteur de documentaires, pour rester confiné chez lui… Enfermé dans son bureau en région parisienne, il se consacre désormais à l’écriture de thriller et de scénario pour le cinéma et la télévision. Lyon est sa première sortie depuis très longtemps… !


Un homme, ça s’empêche écrivait Albert Camus. Le Camhug rêve de vivre dans un monde où les peuples s’inspireraient de cette phrase. S’empêcher souvent, très souvent, sauf quand il s’agit d’aimer.

Tu te rends compte, Cabanac a encore commis un livre. Plus noir, plus déprimant que les autres. Comme si on avait besoin de ça en ce moment, d’angoisser… de lire le monde en ténèbres. On dirait qu’elle le fait exprès. Y’a que les monstres qui l’inspirent !

Nicolas Lebel est un auteur de polars français vivant, amateur de whiskies Islay et de vin rouge, dont les lecteurs lui offrent moult bouteilles en salon. Entre 2013 et 2022, il écrit de nombreux textes fascinants dont sa bio en 250 signes pour QdP.

Parmi ces informations sur Colin Niel, trouvez la fausse :
A. Il s’est fait uriner dans l’œil par un rat brun
B. Il s’est fait mordre par une vipère à cornes
C. Il s’est fait piquer par deux cent tiques en une seule fois
D. Il s’est fait déféquer dessus par une meute de singes hurleurs

Irvine Welsh vient de Leith et y a grandi, ainsi qu’à Edimbourg et Londres. Et a grandi encore un peu à Amsterdam. Depuis ses 28 ans, il n’a pas grandi. Il a juste écrit des livres, des scénarios de films et de séries ainsi que des pièces de théâtre. Il a ensuite déménagé en Irlande puis aux Etats Unis. Désormais, il n’a pas d’autre demeure fixe que la fabuleuse Emma Currie, et ce, où qu’elle se trouve.

Une petite bière bien méritée avant de quitter les quais pour cette fabuleuse première journée !

Et la récolte du jour ! Sachant que je n’ai acheté que quatre livres, les autres étaient déjà en ma possession. Je suis plutôt fière de moi ! Oups, il reste encore deux jours de salon 😀!!
Retrouvez mon article sur le samedi et celui sur le dimanche pour suivre l’intégralité de mon week end lyonnais.

Mais que de belles rencontres, c’est vraiment chouette ! Il y avait même Craig Johnson ! 😍
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Oui il est hyper souriant ! Un phénomène avec son chapeau on le reconnait de loin.
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Super les photos, c’est toujours un bon moment les festivals et salons du livre, encore plus aux Quais du polar. Je vois que tu en as bien profité c’est bien.
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Oui ça fait du bien ! Jaime cette ambiance toute particulière, l’impression d’être totalement hors du temps.
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