
Coucou mes bibliophiles. La fête du livre de Saint-Étienne est un rendez-vous incontournable dans la région…et pour moi aussi ! J’ai pu y aller sur les trois jours, je vous raconte ?
La fête du livre ouvre ses portes vendredi matin. Cette année, j’ai posé mon après-midi, histoire de partir à la chasse aux dédicaces avant le rush du samedi.

J’aime arriver entre midi, c’est calme, très peu d’auteurs présents, salon désert, atmosphère un peu nébuleuse. Parfait pour repérer où chaque auteur est placé.




Mais qui vois-je ? Solène Bakowski ! Ce salon commence très bien. Ravie de t’avoir revue Solène, ça faisait longtemps ! L’occasion de lui faire dédicacer mon exemplaire de « Miracle ».
Retrouvez mes chroniques des romans de Solène : « Un sac« , « Une bonne intention« , « Avec elle – sans elle » (co-écrit avec Amélie Antoine), « Miracle« , « Rue du rendez-vous » et « Il faut beaucoup aimer les gens« .



Gaëlle Josse, auteure de cette rentrée littéraire avec « La nuit des pères ». J’ai jeté mon dévolu sur « Ce matin-là ». Un bel échange avec Gaëlle, que j’ai trouvé vraiment sympathique. J’ai hâte de découvrir ses romans. J’en ai repéré un autre, dont le résumé me tentait bien, « Le dernier gardien d’Ellis Island », ça vous étonne ?


Gabriel Schokan, avec son stand qui attire l’œil et ce livre absolument magnifique sur le présentoir. La fantasy n’est pas un genre qui m’intéresse, mais j’ai bien failli me laisser tenter, juste pour l’objet livre !
Gabriel est le créateur de l’univers de Tenebrae, mêlant de nombreuses influences, issues des genres dark fantasy et cyberpunk.

Tiens, en voilà une belle surprise ! Didier Esposito sera présent. Quoi, je ne l’avais pas vu dans la liste ? C’est quoi ce bazar ? En tous cas, le stock est là !

Cette année, les auteurs locaux ont une place sous le chapiteau de la Grande Librairie. Et je trouve que c’est une bonne chose ! Les années précédentes, ils étaient à la Bourse du Travail, très joli bâtiment, certes, mais situé à environ 15 minutes à pied du centre névralgique de la fête du Livre. Chaque année, je n’ai jamais le temps d’aller y faire un tour. Cette fois, j’ai pu profiter de Philippe Fontanel tout le week end ! Et niveau ventes et visibilités, il n’y a pas photo.
Retrouvez mes chroniques de « Rien ne s’efface« , « Mémoire trouble » et « Déjà-vu« . Son dernier roman, « Ne renonce jamais » est en bonne place dans ma PAL.



Autre auteur que je vais découvrir, Olivier Merle, avec « Dans l’ombre du loup », première enquête du Commandant Grimm. J’ai bien failli acheter également la suite, « Le manoir des sacrifiés », mais j’ai un budget à tenir (le premier qui rigole est trucidé…).


Ah tiens, Kate McAlistair arrive, accompagné de son petit chien !

Un petit selfie à trois ! Wouaf !

J’avais découvert Kate avec la trilogie du Lotus Rose (chronique ici). Elle nous propose sa nouvelle trilogie « Le palais des mille vents », une épopée riche en couleurs qui propulse le lecteur au 19ème siècle de l’Inde à la Russie impériale, entre passion, aventures romanesques et découverte de lointaines contrées.
Le tome 2 vient juste de sortir, regardez-moi cette couverture absolument magnifique !

J’attends les sortie en Poche pour me procurer cette série et lire les trois tomes à la file. Vous qui me connaissez, vous savez combien je déteste avoir à attendre un an avant de découvrir la suite d’une série. En général d’ailleurs, je ne vais pas au bout….L’exemple le plus frappant en est la série des aventures de Gabriel Joly d’Henri Loevenbruck : j’avais adoré « Le loup des cordeliers ». Et pourtant, je n’ai jamais lu les deux tomes suivants….
Mais revenons à Kate : elle me dit que justement, le tome 1 sort en poche et qu’il est en route. Bon, je vais scruter ça avec attention, j’aimerai bien quitter le salon avec ce petit bijou dédicacé !
Jean-Luc Epalle, figure stéphanoise. Moi qui ne suis pas originaire de Saint Etienne, je l’ai découvert avec une collègue de bureau, Monique, qui l’adorait.

Le monde commence à arriver….

Une belle brochette d’auteurs dessinateurs au travail ! Le crayons sont taillés, les traits sont vifs, les têtes sont penchées sur la feuille blanche qui prendra vie dans quelques minutes.

Moi qui découvre tout juste les romans graphiques, enfin, une tête connue : Deloupy. Mon honneur est sauf lol. Je l’avais rencontré en juin à la Librairie de Paris, si vous avez envie d’en savoir plus, n’hésitez pas à cliquer ici.


Je sors prendre l’air et me rendre en repérage à l’Hôtel de Ville. Demain étant la journée conférences, je vais repérer les salles. J’en profite pour admirer la mairie. Jolie petite terrasse intérieure.

La couleur rose est de mise, octobre rose oblige.
L’architecture du bâtiment me fait un peu penser au Palais de la Bourse de Lyon, là où se déroulent les Quais du Polar.

Je pars découvrir l’exposition « Le reste du monde » de Jean-Christophe Chauzy.
L’auteur nous plonge dans un monde sombre et froid, au cœur des Pyrénées, où des catastrophes naturelles ont eu raison du monde tel que nous le connaissons. Il y expose des planches grand format, des esquisses et ses premiers jets, de quoi avoir le vertige !





À l’heure de la tablette graphique et du tout numérique, l’artiste reste très attaché à la production manuelle.








Retour sous le chapiteau, voyons voir si d’autres auteurs sont arrivés !
Bruno Testa, journaliste et auteur régional.

Jean-Luc Bizien, qui lit du Nicolas Lebel, il y a anguille sous roche !

Un petit tour par le village des éditeurs.




Le stand des Éditions du Caïman est bien fourni !

La pluie s’est invitée cet après-midi, l’occasion pour les escargots de sortir faire une petite promenade.



Un étrange culbuto déambule dans les rues.

Autre lieu du festival, La Gayola, cette salle éphémère et magnifique, cadre des « Mots en scène », spectacles où romans, essais, bandes dessinées ou encore livres jeunesse sont transposés à la scène par des compagnies de théâtre et de danse, en présence des auteurs.




La compagnie Collectif 7 propose la mise en espace exclusive du roman « Une heure de ferveur » de Muriel Barbery.





A l’issue de la mise en scène, un échange avec l’auteure permet de rester encore un peu dans l’ambiance.


J’en ai profité pour faire dédicacer mon exemplaire de « L’élégance du hérisson« , seul roman de Muriel que j’ai découvert jusqu’ici. Mais nul doute que je vais m’en procurer d’autres !


Retour dans la fosse aux dédicaces, comme je l’appelle. Il est 17 heures, d’autres auteurs doivent être arrivés.
Laure Manel, par exemple ! Je l’ai découverte il y a peu, avec « Les dominos de la vie« .


Autre autrice que je suis sur les réseaux et que je suis ravie de rencontrer « en vrai » : Laurence Peyrin. Avec une passion commune pour New York, nous avons pu échanger sur cette ville magique. Lorgnez sur sa trousse NY !


Daniel Picouly, parrain de cette 36ème édition.


Daniel Pennac.

Un crochet par l’espace débat. Des rencontres Polaroïd y sont organisées tout le week end.
Le principe : Un livre, un auteur – pour une rencontre privilégiée.
30 minutes avec un auteur et son nouveau livre : format, à la fois dynamique et posé, favorise la rencontre directe et la découverte de ces parutions de la rentrée littéraire ou du printemps.
Sylvie le Bihan.
Dans son dernier roman « Les sacrifiés », Sylvie nous transporte en Espagne dans un récit d’apprentissage lumineux, emprunt de passion et de l’effervescence des années folles.

Gordon Zola.
Un zoo, un meurtre, une enquête décalée et rocambolesque du commissaire Guillaume Suitaume et les drôles et précieuses explications de Gordon.
Gordon est présent chaque année à la fête du Livre de Saint-Étienne. Je lui avait acheté l’un des ses livres l’an dernier (toujours pas lu, dit en passant…). C’est un auteur dont j’ai vraiment envie de découvrir l’univers. Il va absolument falloir que je trouve un créneau pour lire ses romans. Et surtout sa série « Saint-Tin et son ami Lou ».


Une journée bien remplie ! Voici ma pêche du jour ! Sachant que je n’en ai acheté que deux, les autres étant déjà en ma possession.

Un petit plateau de sushis pour terminer cette journée sous une note gourmande. J’ai trotté 6 km quand même, faut recharger les batteries !

Rhô Ben zut, j’ai loupé la date. J’adore y aller, même si c’est affreux pour mon budget.
C’est à une heure de chez moi en voiture 😉
Merci pour ce très bel article.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour ce partage. Je m’y vois.
J’aimeAimé par 1 personne
J’adore les mots en scène 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Que de souvenirs avec ces photos! J’ai passé un bon week-end à déambuler sur les sites de la Fête du Livre, cette année encore. J’ai eu le plaisir et la chance d’assister à deux Mots en scène: celui de Paul Fournel et celui de Marie Nimier. Formidables!
Merci pour ce partage de points de vue!
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à toi pour ton retour. On s’est probablement croisés sans le savoir.
J’aimeJ’aime